Centre Humaniste des Cultures



CONFÉRENCE
 
Bonjour à tous et merci d’être présent aujourd’hui pour cette conférence humaniste du Centre Humaniste des Cultures.
Je suis SIRI ISSA, Président du Centre Humaniste des Cultures, 

Dans le monde actuel, la violence augmente et se repend dans tous les domaines en engendrant un climat de peur et d’incertitude.Il ne s’agit pas de la violence physique, de guerre, de criminalité mais aussi de violence économique, raciale religieuse, psychologique et de violence intérieure.
Parfois il nous arrive d’entendre parler de Non violence ;mais nous n’en avons pas une idée précise.
La Non Violence n’est pas le pacifisme, ce n’est pas une simple méthodologie pour les manifestations, la Non Violence n’est pas l’attitude de résigner, de qui à cause de la peur évite le conflit, la Non Violence est une grande philisophie de vie et une méthodologie d’action toujours inspiré par de profondes convictions morales et religieuses. Aujourd’hui elle est la seule réponse cohérente à la spirale de violence qui nous entoure.
Voyons en bref quelques idées de penseurs et mouvement qui se sont inspiré d’elle. Ce sont : le Jaïnisme, Toilstoi, Gandhj, martin luter king et Silo

1) Le Jaïnisme
Le Jaïnisme est avec l’hindouisme et le bouddhisme, une religion historique de l’Inde.
Pour le Jaïnisme, tout être vivant a un principe unique, vital et immortel. Toute action qu’on accomplit est une cause qui a un effet. Ainsi toute action violence se retourne contre celui qui l’a accomplit. C’est donc seulement avec des actions non violentes qu’on peut atteindre le lieu de la béatitude et de la paix.
Pour cette raison l’haïsme c à d la non violence est le fondement de l’étique Jaïnisme, c’est le respect total de toute forme de vie. Selon le Jaïnisme, Tuer un être humain, c’est comme se tuer soi même, éprouver de la compassion pour quelqu’un, c’est comme en éprouver pour soi même. Partant de ce principe d’égalité le Jaïnisme suggère que l’on traite les autres toujours avec respect et compassion.
                       
2) TOILSTOI
Il naquit en 1828 en Russie. C’est dans l’un de ses Livres « le royaume de Dieu est en vous » qu’on trouve une profonde réflexion sur la non violence.
Après une crise existentielle, il s’approcha du christianisme en essayant d’en cueillir le sens authentique et originel
Pour Toilstoi, l’église a perdu deux principes simples mais fondamentaux de l’évangile: aimer les hommes et ne pas s’opposer au mal par la violence.
Ainsi même si le christianisme est partout autour de nous, il n’est pas ancré dans le cœur et dans la vie des hommes.
Pour lui les lois suivantes : partage ce que tu as avec les autres, n’accumule pas de richesses, ne vole pas, ne fait pas souffrir, ne tue pas, ne fait pas aux autres ce que tu ne voudrais pas qu’ils te fassent ; ont été dites non pas il y’a deux ans, mais 2000 ans et sont d’actualité.
Selon lui toujours l’unique sens de la vie est de servir l’humanité en concourant à l’établissement du royaume de DIEU. Ce qui ne peut pas se faire si chacun des hommes ne reconnaît pas et ne professe pas la vérité autour de lui.
Il renchérit en disant le royaume de Dieu ne viendra pas de manière à ce qu’on puisse l’observer et on ne dira pas le voilà ici le voilà là bas, tout simplement parce que le royaume de DIEU est en Vous.

3) Gandhi
Gandhi naquit en Inde le 02 Octobre 1869 et s’établit à Londres en 1888 où il obtint la maîtrise en droit. Ses intérêt le portèrent à étudier des textes religieux et il s’approcha aussi de la pensée de Toilstoi en étant surtout frappé par le royaume de Dieu est en vous qu’il définit comme l’un des livres capables de transformer l’homme. En 1893 il partit pour l’Afrique du sud pour des raisons de travail. Le pouvoir en Afrique du sud était dans la main d’une minorité de blancs et il y avait un régime d’apartheid qui discriminait non seulement les natifs mais aussi une petite communauté d’Indiens. Et c’est là que Gandhi en se heurtant à la ségrégation raciale commença son activité sociale. Environ 5000 Indiens subissaient des violences de tout types : persécution, taxes exagérées, restrictions de liberté personnelles etc.
Gandhi se plaça comme leaders de cette communauté et ses luttes se fondaient sur des pétitions, des dénonciations, des publications et des lettres.
En 1906 une loi obligeait les asiatiques à se munir d’une carte d’identité, à se laisser prendre les empruntes digitales et à se soumettre à une longue série d’humiliation.
Gandhi mit en place une campagne de désobéissance civile qui consistait pour les Indiens de refuser de se faire enregistrer et  d’accepter la prison comme juste punition pour avoir transgresser la loi.
En 1913 une grande partie des lois discriminatoires furent abolie et Gandhi avait obtenue une première grande victoire en montrant la grande force de la non violence.
En 1914 il entre en Inde où entre temps il était devenu célèbre.
L’inde était une colonie anglaise de grande importance qui avait été assujettit politiquement, militairement, économiquement.
Les anglais exploitaient avec de grands revenus les ressources naturelles de l’Inde. Mais le pays restait toujours pauvre.
Gandhi y lança des campagnes non violente qu’il appelait satiagrar c a d force de la vérité qui se manifestait par la désobéissance aux lois injustes et à la non collaboration avec le gouvernement. Ainsi les écoles gouvernementales se vidèrent, ceux qui étaient employés dans les administrations se retirèrent, les produits anglais étaient boycottés.
Pour Gandhi la non violence ne signifie pas soumission docile à la volonté du méchant mais signifie l’emploi de toutes les forces positives contre la volonté du tyran. La pratique de la non violence demande beaucoup plus de courage que la pratique des armes. Aussi la vengeance est un symptôme de faiblesse ; un chien aboie et mord quand il a peur ; un homme qui ne craint personne au monde juge même inutile de se fâcher avec quiconque essaie de l’offenser.
La lutte continua avec le boycottage du sel venu d’Angleterre. Gandhi enseigna à ses gens à l’extraire de la mer. Face à ces actions les anglais ripostèrent par la violence et il est même arrivé qu’ils ouvrent le feu sur une foule paisible en tuant près de 400 personnes.
Les manifestants réagirent eux aussi par la violence, ce qui emmena Gandhi à suspendre la lutte pour la reprendre progressivement.
Pour Gandhi la non violence était beaucoup plus qu’une forme de lutte ou d’un moyen pour atteindre un but politique. La non violence est la lutte contre les injustices, l’affirmation de l’amour pour les autres, la recherche de la vérité.
Par ce chemin difficile, l’Inde atteint son indépendance mais pas comme Gandhi  voulait car; le pays se divisa en Pakistan en majorité musulmane et en  Union Indienne en majorité hindou. Dans cette violence religieuse, Gandhi trouva la mort, tué en 1948 par un extrémiste hindou. Cependant Gandhi avait montré au monde, la grande force de laîsme, la grande force de la lutte non violente.

kingmartinlutherphotoxxlmartinlutherking6220408.jpg4) Martin Lutter King
Martin Lutter King  naquit le 14 Janvier 1929 à Atlanta en georgi. Dans ses études, il découvrit Gandhi et fut frappé et fasciné par l’idée de non violence.
Pasteur baptiste, plus qu’un penseur, il fut un homme d’action. Son activité sociale se déroula dans les années 50 et 60 avec l’existence au Etats-Unis à cette époque d’un dur régime ségrégationniste qui voyait les noirs vivre en marge de la société.
En tous les lieux publics, moyens de transport y compris, les noirs avaient des places réservées.
Ils ne jouissaient pas des mêmes droits que les blancs.
C’est précisément en 1954 que martin lutter King commença son activité politique et sociale comme militant de la lutte contre la ségrégation raciale dans les moyens de transport.
Dans cette lutte, les militants réussirent à boycotter les moyens de transport pendant plus d’un an et cela à la suite de l’arrestation d’une femme Rosa PARKS qui refusa de se lever d’une place qui était réservé aux blancs. Les manifestants firent preuve de maturité en mettant en pratique les idées de Martin c à d non violence et ne pas répondre aux provocations.
Les provocations furent des plusieurs types ; Martin Lutter King connu des menaces et des attentats, il fut arrêté et condamné, ,des arrestations de masse furent opérées, des fausses nouvelles furent données par les moyens de communication pour casser le mouvement.
Après un an de protestation, la cour suprême déclara illégal la ségrégation raciale dans les moyens de transport ; ce qui engendra des réactions violentes de la part de certains blancs. Mais les militants de la non violence eux ripostaient par des marches, des sit in, etc.
Les mouvement de protestations gagnèrent plusieurs états pour culminer en 1964 avec la marche de Washington  pendant laquelle martin tint le discours suivant : «  j’ai un rêve qu’un jour sur les rouges collines de Georgie, les fils des anciens esclaves et les fils des anciens propriétaires d’esclaves pourrons s’asseoir ensemble à la table de la fraternité, j’ai un rêve qu’un jour, même l’Etat de Mississipi, un état étouffé par la chaleur de l’injustice, étouffé par la chaleur de l’oppression, sera transformé en un oasis de liberté et de justice, j’ai un rêve que mes 4 enfant habiteront un jour une nation où ils ne seront pas jugés par la couleur de leur peau, mais par les qualités de leur caractères, j’ai un rêve aujourd’hui ».
Les années suivantes avec la réactions des ségrégationnistes qui tuèrent différents manifestants de la lutte non violente, Martin Lutter King comprit profondément que sa lutte n’était pas celle des noirs en Amérique, mais concernait tout le genre humain. Il comprit donc que la violence était à rechercher au sein même de la société, de ses règles, de sa philosophie.
Cette compréhension l’emmena à prendre position contre la guerre au Vietnam.
Pour Martin Dieu ne veut pas la liberté des noirs seulement, des hommes marrons et des hommes jaunes, DIEU veut la liberté de toute la race humaine, une société où tous les êtres humains vivent ensemble comme des frères où il n’y a pas de haine, de violence.
C’est dans en véhiculant ce message de non violence que Martin Lutter King fut assassiné le 4 Avril 1968.
A la veille de sa mort, il tint un discours prémonitoire : comme tous, je voudrais vivre une longue vie, mais maintenant je ne me préoccupe pas de cela, je veux faire seulement la volonté de DIEU. Et il m’a promis de monter sur la montagne et de là j’ai donné un coup d’œil et j’ai vu la terre promise. Peut être je n’arriverai pas là avec vous mais je veux que cette nuit vous sachiez, que nous en tant que peuple atteindrons la terre promise. Et je suis heureux cette nuit, rien ne m’effraye, je n’ai peur d’aucun homme. Mes yeux ont vu la gloire du seigneur.

5) SILO 
SILO, pseudonyme littéraire de Mario Rodriguez Cobos est né en Argentine en 1938 où il vit actuellement.
Les 1eres tentatives de rendre publics ses idées furent réprimés par le sanglant régime militaire qui dans les années 60 s’imposa en Argentine. Silo et quelques jeunes qui diffusaient ses idées furent arrêtés et persécutés.
C’est seulement le 4 mai 1960, qu’un discours public fut possible en un endroit isolé, connu sous le nom de Punta de Vacas, aux frontières du Chili et de l’Argentine. Dès l’aube, les autorités en contrôlèrent les voies d’accès. On distinguait des nids de mitrailleuses, des véhicules militaires et des hommes armés. Pour passer, il fallait montrer ses papiers et fournir des renseignements personnels, ce qui créa quelques conflits entre les militaires et la presse internationale. Dans un paysage magnifique de monts enneigés, Silo commença son allocution devant un auditoire de deux cents personnes : Chez l’homme, la violence mue par les désirs, ne reste pas seulement dans sa conscience, comme une maladie, mais agit aussi dans le monde des hommes ; elle s’exerce sur les autres personnes. Lorsque je parle de violence, ne crois pas que je me réfère uniquement à la guerre et aux armes avec lesquelles les hommes détruisent d’autres hommes ; ceci est une forme de violence physique. Mais il y a aussi une violence économique qui te fait exploiter l’autre : elle apparaît quand tu voles l’autre, quand tu n’es plus son frère, mais plutôt un rapace pour lui. Il y a aussi une violence raciale : crois-tu ne pas l’exercer quand tu persécutes quelqu’un d’une race différente de la tienne ? Crois-tu ne pas l’exercer quand tu le diffames car il est d’une race différente de la tienne ? Il y a une violence religieuse : crois-tu ne pas l’exercer quand tu ne donnes pas de travail à quelqu’un, que tu lui fermes les portes ou le licencies parce qu’il n’est pas de la même religion que toi ? Crois-tu ne pas être violent lorsque tu enfermes en le diffamant celui qui ne communie pas avec tes principes ? Et lorsque tu l’enferme dans sa famille ou parmi ceux qui lui sont chers parce qu’il ne partage pas ta religion, crois-tu ne pas être violent ? Il y a d’autres formes de violence comme celles imposées par la morale des philistins : tu veux imposer ta manière de vivre à l’autre, tu dois lui imposer ta vocation… Mais qui t’a dit que tu es un exemple à suivre ? Qui t’a dit que tu peux imposer une façon de vivre parce qu’elle te plaît ? Où est le moule, où est le modèle pour que tu l’imposes ?… Ceci est une autre forme de violence.
C’est uniquement par la foi intérieure et la méditation intérieure que tu peux en finir avec la violence en toi, chez les autres et dans le monde qui t’entoure. Les fausses solutions ne peuvent mettre un terme à la violence. Ce monde est sur le point d’exploser, et il n’y a pas moyen de mettre un terme à la violence. Ne cherche pas de fausses solutions ! Il n’existe pas de politique capable de résoudre cette folle angoisse de la violence. Il n’existe ni parti, ni mouvement sur la planète qui puissent mettre un terme à la violence. Il n’existe pas de fausses solutions pour la violence dans le monde… On me dit que les jeunes, sous différentes latitudes, cherchent de fausses solutions pour sortir de la violence et de la souffrance intérieure, et qu’ils se tournent vers la drogue. Ne cherche pas de fausses solutions pour en finir avec la violence.
Mon frère, suis des règles simples comme sont simples ces pierres, cette neige et ce soleil qui nous bénit. Porte la paix en toi et porte-la aux autres. Mon frère dans l’Histoire, l’être humain porte le visage de la souffrance. Regarde ce visage plein de souffrance… Mais rappelle-toi qu’il est nécessaire d’aller de l’avant, nécessaire d’apprendre à rire et nécessaire d’apprendre à aimer.
A toi, mon frère, je lance cet espoir, cet espoir de joie, cet espoir d’amour afin que tu élèves ton cœur et ton esprit et afin que tu n’oublies pas d’élever ton corps.
C’est par ce discours que naquit le Mouvement Humaniste.

Le Nouvel Humanisme ou Mouvement Humaniste est un courant d’idées et d’opinions qui agit pour la transformation sociale et le développement personnel simultanés.
Au cours de l’histoire,  l’humanisme s’est manifesté à plusieurs reprises dans différentes cultures des cinq continents, plaçant toujours l’être humain comme valeur centrale.
L’humanisme resurgit aujourd’hui sous la forme d’un courant international qui agit maintenant dans plus de 117 pays : le Nouvel humanisme. Le Mouvement Humaniste met en avant des valeurs et une méthodologie qui permettent de dépasser la douleur et la souffrance et agit afin que tous les êtres humains connaissent des conditions de vie digne. Les membres agissent soit directement au nom du Mouvement Humaniste, soit au nom d’une organisation créée par le Mouvement à l’échelle internationale :
Nous avons 3 organisations dans le Mouvement ce sont :
La Communauté pour le développement humain : qui agit dans le domaine social et culturel.  Elle existe dans de nombreux  pays notamment  en Afrique en Europe et en Amérique du sud. C’est le plus ancien des organismes du mouvement (1978), c’est de son secrétariat des affaires sociales qu’est issu en 1984 :

 Le Parti Humaniste : qui redonne à la politique son vrai sens, “ être au service des gens ” qui lui existe au Sénégal, et dans presque tous les pays d’Europe et d’Amérique du sud.
Enfin c’est en 1996 que sont nés les premiers
 Centres Humanistes des Cultures : qui ont pour but d’établir un pont entre les cultures et qui eux existent au Sénégal, au Ghana, un peu partout dans différentes villes d’Europe et d’Amérique du sud et nord   et aussi dans notre pays la Côte d’Ivoire.
Le Centre Humaniste des Cultures en Côte d’Ivoire est une association à but non lucratif née le 9 mai 2005 et est une ONG c à d reconnu par l’ONU depuis le 20 Novembre 2005. Il fonctionne uniquement avec des personnes bénévoles
Le Centre Humaniste des Cultures s’est fixé trois objectifs qui sont:
¨     Promouvoir la rencontre entre les différentes cultures par l’organisation de rencontres et d'espaces d'échanges entre les personnes de différentes cultures. L’intention est de, non seulement faire connaître les cultures, leurs inquiétudes et aspirations, mais aussi d'engager un dialogue véritable orienté vers la recherche de points communs qui sont au cœur des différents peuples et individus.
 ¨     Dénoncer et lutter contre toutes formes de discriminations manifestes ou larvées à travers différents types de campagnes qui permettent une pleine mise en vigueur des droits de l’homme. Nous revendiquons la libre circulation des êtres humains sur la planète et la possibilité pour chacun de choisir le lieu et les conditions dans lesquelles il veut vivre. Nous voulons améliorer le présent et construire un futur commun.
¨     Mettre en place des projets de développement humaniste : des projets sociaux, éducatifs, sanitaires, d’amélioration du cadre et de la qualité de vie, en prenant contact avec les populations du lieu, en les aidant à s’organiser et à se prendre en charge, sur la base des principes de solidarité et de réciprocité.

Nos idées fondamentales sont :
- L’être humain comme valeur et préoccupation centrale
- L’affirmation de l’égalité de tous les êtres humains
- La reconnaissance de la diversité personnelle et culturelle
- Le développement de la connaissance au-delà de ce qui est accepté aujourd’hui comme vérité absolue
- L’affirmation de la liberté d’idées et de croyances
- Le rejet de tous types de violence et de discrimination
Et notre slogan ou la Règle d’Or est :
 Traite les autres comme tu veux qu’ils te traitent

 
L’on peut se demander pourquoi ce principe ?
Pour nous, lorsque tu traites les autres comme tu veux qu’ils te traitent, tu te libères. Ce grand Principe moral, présent dans toutes les cultures et les religions, peut donner une direction cohérente à l'existence, aussi bien individuelle que des grands ensembles humains.
Lorsque nous l'appliquons nous éprouvons un sentiment de profond accord avec nous-mêmes, de paix, d'être proches des autres, de façon telle que nous souhaitons répéter ce type d'action.
Nous sentons que nous avons fait un pas en avant pour nous délivrer de l'égoïsme, du préjugé et de l'intolérance qui souvent guident notre conduite et cela nous donne confiance en nous-mêmes, en les autres et en l'avenir.
La Règle d’Or est un principe moral très répandu parmi divers peuples, révélateur d’une attitude humaniste. En voici quelques exemples : le rabbin Hillel : “ Ce que tu ne veux pas pour toi, ne le fais pas à ton prochain ”. Platon : “ Que l’occasion me soit donnée de faire aux autres ce que j’aimerais qu’on me fasse ”. Confucius : “ Ne fais pas à un autre ce qu’il ne te plairait pas qu’on te fasse ”. Maxime jaïniste “ L’homme doit s’efforcer de traiter toutes les créatures comme il lui plairait d’être traité ”. Dans le christianisme : “ Toutes les choses que vous voudriez que les hommes vous fassent, faites-en de même pour eux ”. Chez les sikhs : “
Traites les autres comme tu voudrais qu’ils te traitent ”.

Qui peut être membre du Centre Humaniste des Cultures ?
Toute personne  peut adhérer et devenir membre du Centre Humaniste des Cultures, sans aucune discrimination de sexe, de race, de nationalité, de religion mais  à condition et sous réserve que celle-ci ne soit ni discriminatoire, ni violente car,adhérer au Centre Humaniste des Cultures c’est affirmer :
· Que la non violence est la seule solution à la crise sociale et individuelle que connaît le monde aujourd’hui
· Son intention  de dénoncer toutes les formes de discrimination
·  Sa volonté de promouvoir le dialogue entre les cultures en Côte d’Ivoire et dans le monde
· Son engagement à placer l’être humain au centre de mes préoccupations
· De reconnaître à tous, le droit de vivre là où il veut, ainsi que le droit à la santé et à l’éducation
· Que les peuples ont droit à leur autonomie et à leur liberté
·  Sa volonté de promouvoir une réelle solidarité, en orientant et en accompagnant des structures de base dans leurs projets de développement

·   Que les aspects positifs de chaque culture contribuent au développement de l’humanité toute entière.  
En ce moment là vous êtes membres du Centre humanistes des Cultures.
Le Centre Humanistes des Cultures définit comme suit trois types de membres 
MEMBRES ACTIFS 
Sont membres actifs les personnes physiques qui participent à l’organisation du Centre Humaniste des cultures et des ses activités.
MEMBRES ASSOCIES
Sont membres associés les personnes physiques ou morales, en Côte d’Ivoire ou à l’étranger, qui soutiennent activement, moralement ou économiquement l’association et sont reconnus comme tels par l’ensemble des membres du bureau. De plus, les personnes morales se doivent de respecter et de signer la charte du Centre Humaniste des Cultures et s’engagent à la faire respecter par leurs membres dans la lettre et dans l’esprit.
MEMBRES BIENFAITEURS 
Sont membres bienfaiteurs les personnes physiques ou morales qui soutiennent l’association par leurs cotisations permanentes ou occasionnelles, ou par d’autres dons matériels. Ils ne sont pas tenus de participer aux activités, événements et services de l’association. Les membres bienfaiteurs ne peuvent participer ni à l’assemblée générale ni à l’élection du bureau et ne peuvent donc y être élus.
Nous avons aussi des sympathisants qui eux participent aux actions selon leur disponibilité.

Les membres actifs c à d les plus décidés à faire avancer les choses s’intègrent dans la structure du  Mouvement et assument deux engagements :

  1. participer ou organiser les réunions hebdomadaires pour garantir une certaine permanence dans les actions.
  2. participer à la campagne d’autofinancement en s’acquittant d’une collecte pour garantir l’indépendance du Mouvement dans le monde entier.

 

La structure en organisée en conseils qui regroupent au minimum une dizaine de membres. Ainsi, personne ne travaille seul, les actions sont préparées et menées en équipe.

Au départ, tout membre de la structure est délégué de groupe (DG). Il s’engage à :

Participer à la réunion hebdomadaire au cours de laquelle il effectue son travail de développement personnel par l’étude et l’échange sur la non violence à partir  des dossiers d’éducation à la non violence active.
Participe aux rencontres 1 et 2  sur la violence personnelle et sociale.
¼ de sa collecte est destiné à couvrir les frais de fonctionnement et de communication du conseil duquel il fait partie.
Il doit faire connaître les idées et les actions du Mouvement aux personnes de son milieu immédiat.

Lorsqu’il est parvenu à créer à son tour, un conseil de DG, il devient, s’il le souhaite, délégué d’équipe (DE).  Il s’engage alors à :
Organiser la réunion hebdomadaire et continuer d’effectuer son travail personnel sur la base des dossiers d’éducation à la non violence active.
Participer à la rencontre 3 sur la violence personnelle et sociale, au séminaire sur la carte de vie  et différents autres séminaires dont celui sur la réconciliation.
¼ de la collecte de ses délégués de groupe et de lui même  est destiné à couvrir les frais de fonctionnement et de communication du conseil de délégués d’équipe duquel il fait partie.
Il doit faire connaître les idées et les actions du Mouvement aux personnes de son milieu immédiat et aider les DG de son conseil à former leur propre conseil de DG.

Lorsqu’il est parvenu, à son tour, à former un conseil de 10 DE, il devient  délégué général (Dgal). Il organise des réunions avec les DE afin de transmettre les informations et son expérience.
Il effectue son travail personnel sur la base des dossiers, participe au séminaire des formateurs à la non violence active et aux centres de travail n°1, 2 et 3.
¼ de sa collecte et de celles de tous ses membres est destiné à couvrir les frais de fonctionnement et de communication du conseil de délégués généraux duquel il fait partie.
Il diffuse les idées du Mouvement au niveau d’un ou plusieurs quartiers.

Lorsque ce Dgal crée un conseil de délégués généraux, il peut devenir coordinateur. Ce dernier s’organise pour que l’information circule, participe selon le cas à la coordination nationale de son pays et se rend deux fois par an à la réunion internationale du conseil de coordinateurs duquel il fait partie.
Il continue d’étudier et d’approfondir son travail personnel.
Il participe aux centres de travail  1, 2 et 3.
¼ de sa collecte et de celles de ses membres est destiné à couvrir les frais de fonctionnement et de communication du conseil de coordinateurs duquel il fait partie.
Il contribue à développer le Mouvement au niveau d’une ou plusieurs villes et pays.

Lorsqu’un coordinateur est parvenu à créer son propre conseil de coordinateurs, il devient coordinateur général et prend sa totale autonomie.
 Il élabore les stratégies de développement de son conseil, donne les grandes orientations en termes de travail personnel et de calendriers semestriels.
La totalité de sa collecte est destinée à couvrir les frais de fonctionnement et de communication du conseil de coordinateurs qu’il oriente.
Son rayon d’action peut s’étendre sur plusieurs villes, pays et continents.
En tant que coordinateur général, il participe, une fois par an à la réunion de l’Assemblée du Mouvement Humaniste qui n’est composée que des seuls coordinateurs généraux. Ceux-ci élisent, pour deux ans, non renouvelables, l’un d’entre eux comme coordinateur délégué.
L’Assemblée est organisée en différentes commissions d’étude qui travaillent de façon permanente sur des thèmes internes (par exemple, organisation de l’assemblée régionale africaine, archives historiques du Mouvement…) ou sociaux (situation du monde actuel, bioéthique….). Ces points de vue sont diffusés dans le milieu.
Je vous remercie et vous souhaite PAIX, FORCE ET JOIE

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