CONFÉRENCE
Bonjour
à tous et merci d’être présent aujourd’hui pour cette conférence humaniste du
Centre Humaniste des Cultures.
Je
suis SIRI ISSA, Président
du Centre Humaniste des Cultures,
Dans
le monde actuel, la violence augmente et se repend dans tous les domaines en
engendrant un climat de peur et d’incertitude.Il ne s’agit pas de la violence
physique, de guerre, de criminalité mais aussi de violence économique, raciale
religieuse, psychologique et de violence intérieure.
Parfois
il nous arrive d’entendre parler de Non violence ;mais nous n’en avons pas
une idée précise.
Voyons
en bref quelques idées de penseurs et mouvement qui se sont inspiré d’elle. Ce
sont : le Jaïnisme, Toilstoi, Gandhj, martin luter king et Silo
Le
Jaïnisme est avec l’hindouisme et le bouddhisme, une religion historique de
l’Inde.
Pour
le Jaïnisme, tout être vivant a un principe unique, vital et immortel. Toute
action qu’on accomplit est une cause qui a un effet. Ainsi toute action
violence se retourne contre celui qui l’a accomplit. C’est donc seulement avec
des actions non violentes qu’on peut atteindre le lieu de la béatitude et de la
paix.
Pour
cette raison l’haïsme c à d la non violence est le fondement de l’étique
Jaïnisme, c’est le respect total de toute forme de vie. Selon le Jaïnisme, Tuer
un être humain, c’est comme se tuer soi même, éprouver de la compassion pour
quelqu’un, c’est comme en éprouver pour soi même. Partant de ce principe
d’égalité le Jaïnisme suggère que l’on traite les autres toujours avec respect
et compassion.
Il
naquit en 1828 en Russie. C’est dans l’un de ses Livres « le royaume
de Dieu est en vous » qu’on trouve une profonde réflexion sur la non
violence.
Après
une crise existentielle, il s’approcha du christianisme en essayant d’en
cueillir le sens authentique et originel
Pour
Toilstoi, l’église a perdu deux principes simples mais fondamentaux de
l’évangile: aimer les hommes et ne pas s’opposer au mal par la violence.
Ainsi
même si le christianisme est partout autour de nous, il n’est pas ancré dans le
cœur et dans la vie des hommes.
Pour
lui les lois suivantes : partage ce que tu as avec les autres, n’accumule
pas de richesses, ne vole pas, ne fait pas souffrir, ne tue pas, ne fait pas
aux autres ce que tu ne voudrais pas qu’ils te fassent ; ont été dites non
pas il y’a deux ans, mais 2000 ans et sont d’actualité.
Selon
lui toujours l’unique sens de la vie est de servir l’humanité en concourant à
l’établissement du royaume de DIEU. Ce qui ne peut pas se faire si chacun des
hommes ne reconnaît pas et ne professe pas la vérité autour de lui.
Il
renchérit en disant le royaume de Dieu ne viendra pas de manière à ce qu’on
puisse l’observer et on ne dira pas le voilà ici le voilà là bas, tout
simplement parce que le royaume de DIEU est en Vous.
3) Gandhi
Gandhi
naquit en Inde le 02 Octobre 1869 et s’établit à Londres en 1888 où il obtint
la maîtrise en droit. Ses intérêt le portèrent à étudier des textes religieux
et il s’approcha aussi de la pensée de Toilstoi en étant surtout frappé par le
royaume de Dieu est en vous qu’il définit comme l’un des livres capables de
transformer l’homme. En 1893 il partit pour l’Afrique du sud pour des raisons
de travail. Le pouvoir en Afrique du sud était dans la main d’une minorité de
blancs et il y avait un régime d’apartheid qui discriminait non seulement les
natifs mais aussi une petite communauté d’Indiens. Et c’est là que Gandhi en se
heurtant à la ségrégation raciale commença son activité sociale. Environ 5000
Indiens subissaient des violences de tout types : persécution, taxes
exagérées, restrictions de liberté personnelles etc.
Gandhi
se plaça comme leaders de cette communauté et ses luttes se fondaient sur des
pétitions, des dénonciations, des publications et des lettres.
En
1906 une loi obligeait les asiatiques à se munir d’une carte d’identité, à se
laisser prendre les empruntes digitales et à se soumettre à une longue série
d’humiliation.
Gandhi
mit en place une campagne de désobéissance civile qui consistait pour les
Indiens de refuser de se faire enregistrer et
d’accepter la prison comme juste punition pour avoir transgresser la
loi.
En
1913 une grande partie des lois discriminatoires furent abolie et Gandhi avait
obtenue une première grande victoire en montrant la grande force de la non
violence.
En
1914 il entre en Inde où entre temps il était devenu célèbre.
L’inde
était une colonie anglaise de grande importance qui avait été assujettit
politiquement, militairement, économiquement.
Les
anglais exploitaient avec de grands revenus les ressources naturelles de
l’Inde. Mais le pays restait toujours pauvre.
Gandhi
y lança des campagnes non violente qu’il appelait satiagrar c a d force de la
vérité qui se manifestait par la désobéissance aux lois injustes et à la non
collaboration avec le gouvernement. Ainsi les écoles gouvernementales se vidèrent,
ceux qui étaient employés dans les administrations se retirèrent, les produits
anglais étaient boycottés.
Pour
Gandhi la non violence ne signifie pas soumission docile à la volonté du
méchant mais signifie l’emploi de toutes les forces positives contre la volonté
du tyran. La pratique de la non violence demande beaucoup plus de courage que
la pratique des armes. Aussi la vengeance est un symptôme de faiblesse ;
un chien aboie et mord quand il a peur ; un homme qui ne craint personne
au monde juge même inutile de se fâcher avec quiconque essaie de l’offenser.
La
lutte continua avec le boycottage du sel venu d’Angleterre. Gandhi enseigna à
ses gens à l’extraire de la mer. Face à ces actions les anglais ripostèrent par
la violence et il est même arrivé qu’ils ouvrent le feu sur une foule paisible
en tuant près de 400 personnes.
Les
manifestants réagirent eux aussi par la violence, ce qui emmena Gandhi à
suspendre la lutte pour la reprendre progressivement.
Pour
Gandhi la non violence était beaucoup plus qu’une forme de lutte ou d’un moyen
pour atteindre un but politique. La non violence est la lutte contre les
injustices, l’affirmation de l’amour pour les autres, la recherche de la
vérité.
Par
ce chemin difficile, l’Inde atteint son indépendance mais pas comme Gandhi voulait car; le pays se divisa en
Pakistan en majorité musulmane et en
Union Indienne en majorité hindou. Dans cette violence religieuse,
Gandhi trouva la mort, tué en 1948 par un extrémiste hindou. Cependant Gandhi
avait montré au monde, la grande force de laîsme, la grande force de la lutte
non violente.
Martin
Lutter King naquit le 14 Janvier 1929 à
Atlanta en georgi. Dans ses études, il découvrit Gandhi et fut frappé et
fasciné par l’idée de non violence.
Pasteur
baptiste, plus qu’un penseur, il fut un homme d’action. Son activité sociale se
déroula dans les années 50 et 60 avec l’existence au Etats-Unis à cette époque
d’un dur régime ségrégationniste qui voyait les noirs vivre en marge de la
société.
En
tous les lieux publics, moyens de transport y compris, les noirs avaient des
places réservées.
Ils
ne jouissaient pas des mêmes droits que les blancs.
C’est
précisément en 1954 que martin lutter King commença son activité politique et
sociale comme militant de la lutte contre la ségrégation raciale dans les
moyens de transport.
Dans
cette lutte, les militants réussirent à boycotter les moyens de transport
pendant plus d’un an et cela à la suite de l’arrestation d’une femme Rosa PARKS
qui refusa de se lever d’une place qui était réservé aux blancs. Les
manifestants firent preuve de maturité en mettant en pratique les idées de
Martin c à d non violence et ne pas répondre aux provocations.
Les
provocations furent des plusieurs types ; Martin Lutter King connu des
menaces et des attentats, il fut arrêté et condamné, ,des arrestations de masse
furent opérées, des fausses nouvelles furent données par les moyens de
communication pour casser le mouvement.
Après
un an de protestation, la cour suprême déclara illégal la ségrégation raciale
dans les moyens de transport ; ce qui engendra des réactions violentes de
la part de certains blancs. Mais les militants de la non violence eux
ripostaient par des marches, des sit in, etc.
Les
mouvement de protestations gagnèrent plusieurs états pour culminer en 1964 avec
la marche de Washington pendant laquelle
martin tint le discours suivant : « j’ai un rêve qu’un jour sur
les rouges collines de Georgie, les fils des anciens esclaves et les fils des
anciens propriétaires d’esclaves pourrons s’asseoir ensemble à la table de la
fraternité, j’ai un rêve qu’un jour, même l’Etat de Mississipi, un état étouffé
par la chaleur de l’injustice, étouffé par la chaleur de l’oppression, sera
transformé en un oasis de liberté et de justice, j’ai un rêve que mes 4 enfant
habiteront un jour une nation où ils ne seront pas jugés par la couleur de leur
peau, mais par les qualités de leur caractères, j’ai un rêve
aujourd’hui ».
Les
années suivantes avec la réactions des ségrégationnistes qui tuèrent différents
manifestants de la lutte non violente, Martin Lutter King comprit profondément
que sa lutte n’était pas celle des noirs en Amérique, mais concernait tout le
genre humain. Il comprit donc que la violence était à rechercher au sein même
de la société, de ses règles, de sa philosophie.
Cette
compréhension l’emmena à prendre position contre la guerre au Vietnam.
Pour
Martin Dieu ne veut pas la liberté des noirs seulement, des hommes marrons et
des hommes jaunes, DIEU veut la liberté de toute la race humaine, une société
où tous les êtres humains vivent ensemble comme des frères où il n’y a pas de
haine, de violence.
C’est
dans en véhiculant ce message de non violence que Martin Lutter King fut
assassiné le 4 Avril 1968.
A
la veille de sa mort, il tint un discours prémonitoire : comme tous, je
voudrais vivre une longue vie, mais maintenant je ne me préoccupe pas de cela,
je veux faire seulement la volonté de DIEU. Et il m’a promis de monter sur la
montagne et de là j’ai donné un coup d’œil et j’ai vu la terre promise. Peut
être je n’arriverai pas là avec vous mais je veux que cette nuit vous sachiez,
que nous en tant que peuple atteindrons la terre promise. Et je suis heureux
cette nuit, rien ne m’effraye, je n’ai peur d’aucun homme. Mes yeux ont vu la
gloire du seigneur.
5) SILO
SILO,
pseudonyme littéraire de Mario Rodriguez Cobos est né en Argentine en 1938 où
il vit actuellement.
Les
1eres tentatives de rendre publics ses idées furent réprimés par le sanglant
régime militaire qui dans les années 60 s’imposa en Argentine. Silo et quelques
jeunes qui diffusaient ses idées furent arrêtés et persécutés.
C’est
seulement le 4 mai 1960, qu’un discours public fut possible en un endroit isolé, connu sous le nom de
Punta de Vacas, aux frontières du Chili et de l’Argentine. Dès l’aube, les
autorités en contrôlèrent les voies d’accès. On distinguait des nids de
mitrailleuses, des véhicules militaires et des hommes armés. Pour passer, il
fallait montrer ses papiers et fournir des renseignements personnels, ce qui
créa quelques conflits entre les militaires et la presse internationale. Dans
un paysage magnifique de monts enneigés, Silo commença son allocution devant un
auditoire de deux cents personnes : Chez l’homme, la violence mue par les
désirs, ne reste pas seulement dans sa conscience, comme une maladie, mais agit
aussi dans le monde des hommes ; elle s’exerce sur les autres personnes.
Lorsque je parle de violence, ne crois pas que je me réfère uniquement à la
guerre et aux armes avec lesquelles les hommes détruisent d’autres
hommes ; ceci est une forme de violence physique. Mais il y a aussi une
violence économique qui te fait exploiter l’autre : elle apparaît quand tu
voles l’autre, quand tu n’es plus son frère, mais plutôt un rapace pour lui. Il
y a aussi une violence raciale : crois-tu ne pas l’exercer quand tu
persécutes quelqu’un d’une race différente de la tienne ? Crois-tu ne pas
l’exercer quand tu le diffames car il est d’une race différente de la
tienne ? Il y a une violence religieuse : crois-tu ne pas l’exercer quand
tu ne donnes pas de travail à quelqu’un, que tu lui fermes les portes ou le
licencies parce qu’il n’est pas de la même religion que toi ? Crois-tu ne
pas être violent lorsque tu enfermes en le diffamant celui qui ne communie pas
avec tes principes ? Et lorsque tu l’enferme dans sa famille ou parmi ceux
qui lui sont chers parce qu’il ne partage pas ta religion, crois-tu ne pas être
violent ? Il y a d’autres formes de violence comme celles imposées par la
morale des philistins : tu veux imposer ta manière de vivre à l’autre, tu
dois lui imposer ta vocation… Mais qui t’a dit que tu es un exemple à
suivre ? Qui t’a dit que tu peux imposer une façon de vivre parce qu’elle
te plaît ? Où est le moule, où est le modèle pour que tu l’imposes ?…
Ceci est une autre forme de violence.
C’est
uniquement par la foi intérieure et la méditation intérieure que tu peux en
finir avec la violence en toi, chez les autres et dans le monde qui t’entoure.
Les fausses solutions ne peuvent mettre un terme à la violence. Ce monde est
sur le point d’exploser, et il n’y a pas moyen de mettre un terme à la
violence. Ne cherche pas de fausses solutions ! Il n’existe pas de
politique capable de résoudre cette folle angoisse de la violence. Il n’existe
ni parti, ni mouvement sur la planète qui puissent mettre un terme à la
violence. Il n’existe pas de fausses solutions pour la violence dans le monde…
On me dit que les jeunes, sous différentes latitudes, cherchent de fausses
solutions pour sortir de la violence et de la souffrance intérieure, et qu’ils
se tournent vers la drogue. Ne cherche pas de fausses solutions pour en finir
avec la violence.
Mon frère,
suis des règles simples comme sont simples ces pierres, cette neige et ce
soleil qui nous bénit. Porte la paix en toi et porte-la aux autres. Mon
frère dans l’Histoire, l’être humain porte le visage de la souffrance.
Regarde ce visage plein de souffrance… Mais rappelle-toi qu’il est nécessaire
d’aller de l’avant, nécessaire d’apprendre à rire et nécessaire d’apprendre à
aimer.
A toi, mon
frère, je lance cet espoir, cet espoir de joie, cet espoir d’amour afin que tu
élèves ton cœur et ton esprit et afin que tu n’oublies pas d’élever ton corps.
C’est par
ce discours que naquit le Mouvement Humaniste.
Le
Nouvel Humanisme ou Mouvement Humaniste est un courant d’idées et d’opinions
qui agit pour la transformation sociale et le développement personnel
simultanés.
Au
cours de l’histoire, l’humanisme s’est
manifesté à plusieurs reprises dans différentes cultures des cinq continents,
plaçant toujours l’être humain comme valeur centrale.
L’humanisme
resurgit aujourd’hui sous la forme d’un courant international qui agit
maintenant dans plus de 117 pays : le Nouvel humanisme. Le Mouvement Humaniste met en avant des valeurs et une
méthodologie qui permettent de dépasser la douleur et la souffrance et
agit afin que tous les êtres humains connaissent des conditions de vie digne.
Les membres agissent soit directement au nom du Mouvement Humaniste, soit au
nom d’une organisation créée par le Mouvement à l’échelle internationale :
Nous
avons 3 organisations dans le Mouvement ce sont :
Le Parti Humaniste : qui redonne à la politique son vrai sens, “ être
au service des gens ” qui lui existe au Sénégal, et dans presque tous les
pays d’Europe et d’Amérique du sud.
Enfin c’est
en 1996 que sont nés les premiers
Centres Humanistes des Cultures :
qui ont pour but
d’établir un pont entre les cultures et qui eux existent au Sénégal, au Ghana,
un peu partout dans différentes villes d’Europe et d’Amérique du sud et
nord et aussi dans notre pays la Côte d’Ivoire.
Le Centre Humaniste des Cultures en Côte d’Ivoire est une association à
but non lucratif née le 9 mai 2005 et est une ONG c à d reconnu par l’ONU
depuis le 20 Novembre 2005. Il fonctionne uniquement avec des personnes
bénévoles
Le Centre Humaniste des Cultures s’est fixé trois objectifs qui sont:
¨
Promouvoir
la rencontre entre les différentes cultures par l’organisation de rencontres et d'espaces d'échanges
entre les personnes de différentes cultures. L’intention est de, non seulement
faire connaître les cultures, leurs inquiétudes et aspirations, mais aussi
d'engager un dialogue véritable orienté vers la recherche de points communs qui
sont au cœur des différents peuples et individus.
¨
Dénoncer et lutter contre toutes formes de discriminations manifestes ou
larvées à travers différents types de campagnes qui permettent une pleine mise
en vigueur des droits de l’homme. Nous revendiquons la libre circulation des
êtres humains sur la planète et la possibilité pour chacun de choisir le lieu
et les conditions dans lesquelles il veut vivre. Nous voulons améliorer le
présent et construire un futur commun.
¨
Mettre
en place des projets de développement humaniste : des projets sociaux, éducatifs,
sanitaires, d’amélioration du cadre et de la qualité de vie, en prenant contact
avec les populations du lieu, en les aidant à s’organiser et à se prendre en
charge, sur la base des principes de solidarité et de réciprocité.
Nos
idées fondamentales sont :
- L’être humain comme valeur et préoccupation centrale
-
L’affirmation de l’égalité de tous les êtres humains
-
Le développement de la connaissance au-delà de ce qui est accepté aujourd’hui
comme vérité absolue
-
L’affirmation de la liberté d’idées et de croyances
-
Le rejet de tous types de violence et de discrimination
Et notre slogan ou la Règle d’Or est :
Traite les autres comme tu veux
qu’ils te traitent
L’on peut se demander pourquoi ce
principe ?
Pour nous, lorsque tu traites les autres comme tu veux qu’ils te
traitent, tu te libères. Ce grand Principe moral, présent dans toutes les
cultures et les religions, peut donner une direction cohérente à l'existence,
aussi bien individuelle que des grands ensembles humains.
Lorsque nous l'appliquons nous
éprouvons un sentiment de profond accord avec nous-mêmes, de paix, d'être
proches des autres, de façon telle que nous souhaitons répéter ce type d'action.
Nous sentons que nous avons fait un
pas en avant pour nous délivrer de l'égoïsme, du préjugé et de l'intolérance
qui souvent guident notre conduite et cela nous donne confiance en nous-mêmes,
en les autres et en l'avenir.
Traites les autres comme tu voudrais
qu’ils te traitent ”.
Qui
peut être membre du Centre Humaniste des Cultures ?
Toute
personne peut adhérer et devenir membre
du Centre Humaniste des Cultures, sans aucune discrimination de sexe, de race,
de nationalité, de religion mais à
condition et sous réserve que celle-ci ne soit ni discriminatoire, ni violente
car,adhérer au Centre Humaniste des Cultures c’est affirmer :
· Que
la non violence est la seule solution à la crise sociale et individuelle que
connaît le monde aujourd’hui
·
Son intention de dénoncer toutes les
formes de discrimination
·
Sa volonté de promouvoir le dialogue entre les cultures en Côte d’Ivoire et
dans le monde
·
Son engagement à placer l’être humain au centre de mes préoccupations
·
De reconnaître à tous, le droit de vivre là où il veut, ainsi que le droit à la
santé et à l’éducation
·
Que les peuples ont droit à leur autonomie et à leur liberté
· Sa
volonté de promouvoir une réelle solidarité, en orientant et en accompagnant
des structures de base dans leurs projets de développement
· Que les aspects
positifs de chaque culture contribuent au développement de l’humanité toute
entière.
En ce moment là vous êtes membres du
Centre humanistes des Cultures.
Le Centre Humanistes des Cultures
définit comme suit trois types de membres
MEMBRES
ACTIFS
Sont membres actifs les personnes
physiques qui participent à l’organisation du Centre Humaniste des cultures et
des ses activités.
MEMBRES
ASSOCIES
Sont membres associés les personnes
physiques ou morales, en Côte d’Ivoire ou à l’étranger, qui soutiennent
activement, moralement ou économiquement l’association et sont reconnus comme
tels par l’ensemble des membres du bureau. De plus, les personnes morales se
doivent de respecter et de signer la charte du Centre Humaniste des Cultures et
s’engagent à la faire respecter par leurs membres dans la lettre et dans
l’esprit.
MEMBRES
BIENFAITEURS
Sont membres bienfaiteurs les
personnes physiques ou morales qui soutiennent l’association par leurs
cotisations permanentes ou occasionnelles, ou par d’autres dons matériels. Ils
ne sont pas tenus de participer aux activités, événements et services de
l’association. Les membres bienfaiteurs ne peuvent participer ni à l’assemblée
générale ni à l’élection du bureau et ne peuvent donc y être élus.
Nous avons aussi des sympathisants
qui eux participent aux actions selon leur disponibilité.
Les membres actifs c à d les plus
décidés à faire avancer les choses s’intègrent dans la structure du Mouvement et assument deux engagements :
- participer ou organiser les
réunions hebdomadaires pour garantir une certaine permanence dans les
actions.
- participer à la campagne
d’autofinancement en s’acquittant d’une collecte pour garantir
l’indépendance du Mouvement dans le monde entier.
La structure en organisée en conseils
qui regroupent au minimum une dizaine de membres. Ainsi, personne ne travaille
seul, les actions sont préparées et menées en équipe.
Au départ, tout membre de la structure
est délégué de groupe (DG). Il s’engage à :
Participer à la réunion hebdomadaire au
cours de laquelle il effectue son travail de développement personnel par
l’étude et l’échange sur la non violence à partir des dossiers d’éducation à la non violence
active.
Participe aux rencontres 1 et 2 sur la violence personnelle et sociale.
¼ de sa collecte est destiné à couvrir
les frais de fonctionnement et de communication du conseil duquel il fait
partie.
Il doit faire connaître les idées et
les actions du Mouvement aux personnes de son milieu immédiat.
Lorsqu’il est parvenu à créer à son
tour, un conseil de DG, il devient, s’il le souhaite, délégué d’équipe
(DE). Il s’engage alors à :
Organiser la réunion hebdomadaire et
continuer d’effectuer son travail personnel sur la base des dossiers
d’éducation à la non violence active.
Participer à la rencontre 3 sur la
violence personnelle et sociale, au séminaire sur la carte de vie et différents autres séminaires dont celui
sur la réconciliation.
¼ de la collecte de ses délégués de
groupe et de lui même est destiné à
couvrir les frais de fonctionnement et de communication du conseil de délégués
d’équipe duquel il fait partie.
Il doit faire connaître les idées et
les actions du Mouvement aux personnes de son milieu immédiat et aider les DG
de son conseil à former leur propre conseil de DG.
Lorsqu’il est parvenu, à son tour, à
former un conseil de 10 DE, il devient
délégué général (Dgal). Il organise des réunions avec les DE afin de
transmettre les informations et son expérience.
Il effectue son travail personnel sur
la base des dossiers, participe au séminaire des formateurs à la non violence
active et aux centres de travail n°1, 2 et 3.
¼ de sa collecte et de celles de tous
ses membres est destiné à couvrir les frais de fonctionnement et de
communication du conseil de délégués généraux duquel il fait partie.
Il diffuse les idées du Mouvement au
niveau d’un ou plusieurs quartiers.
Lorsque ce Dgal crée un conseil de
délégués généraux, il peut devenir coordinateur. Ce dernier s’organise pour que
l’information circule, participe selon le cas à la coordination nationale de
son pays et se rend deux fois par an à la réunion internationale du conseil de
coordinateurs duquel il fait partie.
Il continue d’étudier et d’approfondir
son travail personnel.
Il participe aux centres de
travail 1, 2 et 3.
¼ de sa collecte et de celles de ses
membres est destiné à couvrir les frais de fonctionnement et de communication
du conseil de coordinateurs duquel il fait partie.
Il contribue à développer le Mouvement
au niveau d’une ou plusieurs villes et pays.
Lorsqu’un coordinateur est parvenu à
créer son propre conseil de coordinateurs, il devient coordinateur général et
prend sa totale autonomie.
Il élabore les stratégies de développement de
son conseil, donne les grandes orientations en termes de travail personnel et
de calendriers semestriels.
La totalité de sa collecte est destinée
à couvrir les frais de fonctionnement et de communication du conseil de
coordinateurs qu’il oriente.
Son rayon d’action peut s’étendre sur
plusieurs villes, pays et continents.
En tant que coordinateur général, il
participe, une fois par an à la réunion de l’Assemblée du Mouvement Humaniste
qui n’est composée que des seuls coordinateurs généraux. Ceux-ci élisent, pour
deux ans, non renouvelables, l’un d’entre eux comme coordinateur délégué.
L’Assemblée est organisée en
différentes commissions d’étude qui travaillent de façon permanente sur des
thèmes internes (par exemple, organisation de l’assemblée régionale africaine,
archives historiques du Mouvement…) ou sociaux (situation du monde actuel,
bioéthique….). Ces points de vue sont diffusés dans le milieu.
Je
vous remercie et vous souhaite PAIX, FORCE ET JOIE
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