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samedi 7 décembre 2013

Côte d'Ivoire: Le pardon est un remède

Le pardon, doit-on obliger une personne à pardonner? Ne saurait-il pas que le pardon est une obligation morale?

Combien coûte-il de demander pardon en toute sincérité?

Nous avons accusé Soro Guillaume en 2002 et il a demandé pardon devant la nation même si pour lui, c'était pour servir une cause noble, il a reconnu son tort et a présenté ses sincères excuses à la nation.
N'avons-nous pas loué se courage? N'avons-nous pas aimé ce jeune homme en son temps?
Aujourd'hui, où est-il?
Quand on prend des personnes qu'on veux servir au sérieux, alors on reconnait nos dérives et on n'hésite pas à faire pardonner nos manquements.
Balétégué dans l'Envol Du Cœur a reconnu sa part de responsabilité et a dit après la mort de N'fa et N'nan que : "Allah ka di, Allah ka ta; je suis comme un soldat et je ne doit aucunement me venger. Nous sommes des religieux et nous croyons en Dieu, c'est pourquoi, à lui seul de venger nos morts car nous hommes, ne pouvons pas rendre véritable justice". Ce que nous pouvons faire, c'est de pardonner main dans la main. Nous devons songer à reconstruire notre pays.
SEM SORO Guillaume est aimé et respecté pas parce qu'il est le président de l'assemblée nationale, mais bien parce qu’il a demandé pardon à son peuple jusqu'aux couches les plus victime des crise et même ceux qui n'ont jamais entendus tonner le canon.
Et cela lui revaudrait dans l'avenir un poste de président de la république pour son action en faveur de la paix.
La paix n'est pas la chose d'un individu. C'est le lieu d'épanouissement du pauvre, celui du riche, celui des animaux et tous ceux qui vivent sur la terre. En période de guerre, les riche vivent sous les tentes et les pauvres meurent tout simplement par la cause de la famine. Le riche reçoit les balles en direct et les pauvres les balles perdues.
Certaines personnes ont connu la mort pain à la main pourtant pas directement visé. C'est pour cela que nous devons nous asseoir autour de la table du dialogue de papa.
Il nous a dressé la table avant sa mort et cette table vieillie ou a une couche de poussière de plus de deux centimètres par le fait des accusations ou des accusateurs inutiles sans proposer mieux que l'autres.
Demander pardon, c'est sauver non seulement sa vie, mais celle de cette population affamée qui croupie dans la prison de votre haine.
Qu'ont ils fait pour mériter la vie sous ce courroux de votre insouciance?
Aujourd'hui, mon modèle c'est SEM SORO Guillaume du fait de la leçon d'humilité donné depuis 2002 
Pardonnez et faites vous pardonner... Que dis-je? pardonnons et faisons nous pardonner.
Journalistes, Hommes de lettres, blogueurs, photographes, décideurs, présidents, ong... changeons de chant de bataille. Ne poussons pas les peuples, nos peuple dans le périple de la vie. amenons les à travers nos écrits et nos communications à se demander pardon et à revivre comme des frères, en bon voisinage, dans leurs communauté. Les époux se battent à cause de la politique pourtant cela devait pas exister.

mardi 16 avril 2013

Les pleurs d'un conducteur de gbaka.



Parents, amis, frères et sœur,
je suis un conducteur de minicar appelé gkaka, chez nous, depuis plus de dix ans. j'ai fait l'école comme tous les enfants de mon âge et ce jusqu'au niveau DUEL 2 et après on l'appelé ça DEUG 2 maintenant c'est licence 2. je ne savais pas quel travail faire. je partais accompagner mes grands frères à la gare. Quand on finissait de charger l'engin, on avait des ristournes. Jusqu'au soir, je pouvais rentrer avec une somme de cinq mille ou dix mille dépendant de la période. Et c'est ainsi que j'ai gardé mon argent jusqu'à passer mon permis de conduire. Je pensais que la vie était aussi facile, mais je connaîtrai le changement de ma vie lorsque je mettrai enceinte une demoiselle loin de ma catégorie sociale. Je voulais la plus belle femme et je l'ai eu. ses parents, malgré leurs fortunes, ont abandonné leur fille à ma charge pourtant elle ne savait que dépenser le sou.
Mon argent ne suffisait plus et je me suis mis à conduire un gbaka. Le propriétaire est un avide du fric et moi, je rêvais faire plaisir à ma bien-aimée "argentivore". 
QUE FAIRE?
La grande question qui m'animais. Je ne voulais pas perdre le gbaka et ma femme donc je ferai plaisir à tout le monde au prix de mon sang.
Je sentait la fatigue en moi avant dix huit heures non stop mais j'ai juste l'argent du propriétaire de l'engin. Je me droguais pour continuer jusqu'à vingt trois heure pour avoir le triple de la recette C'est dire: une part pour moi, une pour le propriétaire et une autre pour le carburant et l'apprentis qui a pris soin de se servir avant même la tombé du jour.
Un jours, pendant que je roulais à vive allure, je n'ai pas fait attention au conducteur devant moi. j'ai foncé l'accélérateur jusqu'à ce que je me réveille au Chu.
J'ai appris que j'ai fait une chute du haut d'un pont et que tous les passager était mort sauf moi.
Je n'ai pas eu l'occasion de demander pardon à Dieu et aux parents des défunts.
Ne pensez pas que ma conscience était belle depuis ce temps, car je suis emplis de remord. Je sais que vous n'allez pas tous lire ce message mais je pense que chacun de mes collègues à occasionné au moins un accident.
Pardonnez-nous notre mal.

La vie est un vent qui souffle, il emporte des poussières d'ici et les dépose ailleurs. ne nous méprenons pas face à la mort.

une histoire inspirée par Maxime N'DRI

vendredi 29 mars 2013

Paques ou l'égimonie de la réconciliation en pays baoulé


Tous les moyens sont bons pour mieux faire. Il n'y a pas de temps de grâce ou de temps spéciaux pour réconcilier les ivoiriens. Ce matin, vendredi 29 Mars, les gares roturières refusent de monde. Le peuple Baoulé,  va se retrouver en famille pour partager ce moment de réjouissance. ils y vont avec des amis qui veulent découvrir la fête en pays baoulé. à cette occasion, sous les arbres à palabre ou sous les hangars, on se retrouve pour parler de la ville, du village, ou de développement sans oublier la réconciliation des fils et des filles qui se sont opposés un jours à même d'arriver au poing. Cette aubaine, bien saisie par nos parents, aïeux et grands parents, est la bienvenue pour prononcer le mot "Yaki" fort de sens social et fort de pouvoir culturel. en effet, bien qu'assimilé au mot pardon français, ou forgive Anglais, le lexème YAKI, part bien plus loin.
Nous allons analyser ensemble ces lexèmes pour qu'ils soient bien compris.
Pardon est un mot composé de PAR et de DON qui vient du verbe donner.
exemple: "Pardon mon frère, ne m'en veux pas." peut être expliqué comme suit: Par don ( un don, donné en présent à quelqu'un) laisse ta colère et ne m'en veux pas pour mon erreur.
bien qu'on fait des dons sans l’intention de les reprendre, il arrive de voir des chrétiens perdre leur don ou qu'on arrache à une personne la chose donnée qui ne lui est pas utile.
Nous voulons dire: si je vous donne des bananes décomposée pour le "claclo" et que vous ne rentrez pas en cuisine, je serai obligé de reprendre mon don pour en offrir à celui dont cela est utile. Aussi, on voit des hommes habiller des demoiselles pour la fête. Mais il arrive par fois qu'ils sont abandonnés par cette dernière et qu'ils la rencontrent dans un autre endroit avec un autre homme; ils lui arrachent tout simplement ses vêtements le don qu'ils avaient fait. 
Parlant du "forgive" Anglais, il est composé de for qui se traduit par : PAR, Pour, EN TANT QUE... et give qui lui aussi se traduit par DON. il faut dire que ses deux langues partage le même sens du mot pardon.
en plus du sens, les deux langue partage la même sémantique du mot pardon alors que le mot "Yaki" va un peu plus loin.
Yaki: c'est un mot composé de "Yà" se traduisant par colère et de "ki" qui vient du mot "kiliè" pour dire totem. le tout donne colère=totem.
Phénomène social.
Le totem est un phénomène social qui consiste à se priver de certaine nourriture qui nous serait préjudiciable ou qui nous est allergique.
Avant l'arrivée de la religion, le totem était très respecté en Afrique en sorte que certaines familles se priveraient de la viande de porc, de la tortue...
Fait culturel: "Kiliè" entre dans la culture lorsque certaine portions de forêt sont destinée aux génie protecteur du village, ou nul n'as droit d'y entrer. ceci était une forme de classification de la forêt pour assurer la pluviométrie régulière. Avec la religion chrétienne, ses forêts classés en miniature, ont connue une disparition fulgurante, car, taxé de Lieu de cuisine des sorciers.
le totem est aussi culturel en ce sens que certaines personnes, du fait de leur nom, se privent de certains animaux ou aliments, c'est ainsi que le Bamba ne mange pas le crocodile, les Minignan ou les Somda ne mangent pas le piton...
le totem est alors un phénomène socio-culturel qui va être au coeur de la vie baoulé.
c'est pourquoi, le Baoulé étant respectueux du totem, vas se donner pour totem, la colère c'est à dire il va se priver de la colère gage de mal-être sociale.
yaki est un impératif pour dire : la colère, prend pour totem! on a obligation de fuir cette colère là pour éviter de détruire les villages. donnez-moi un village Boualé où il y a eu conflit entre les populations.
on traite le baoulé de bête et il rit à gorge déployée au lieu d'être en colère. 
Au terme de notre analyse, nous voulons dire que les trois mots ont en commun, la composition mais l'un diffère des autres de son sens plus élargie et de son pouvoir imperatif qui s'impose à la population de façon inhérente, depuis leur naissance. nous voulons donc vous demander, d'agir comme le Baoulé, pour éviter les conflit dans notre pays.

Claclo, c'est de la banane pâteuse frite.
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