Affichage des articles dont le libellé est nécessaire. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est nécessaire. Afficher tous les articles

vendredi 9 novembre 2012

Carte Nationale d'Identité, à quand les nouvelles identifications en Côte d'Ivoire?

La Côte d'Ivoire est un pays à démographie galopante  du faite de sa situation stratégique dans la cedeao et de sa diversité ethnico-culturelle. elle a besoin d'une identité pour faciliter le déplacement des ivoiriens. Si la Côte d'Ivoire a besoin d'une identité, alors ce ne sont pas les ivoiriens qui en auront pas besoin.
En fait, depuis les période électorales dernières,  une vaste opération d'identification a eu lieu. Mais il y a plus ou moins quatre ans et, aujourd'hui nous sommes au dernier trimestre de 2012. Que faire?
La vaste opération d'identification à donné de cartes nationale d'identité à environs cinq million d'ivoiriens. hors la Côte d'Ivoire en compte plus de seize millions. ils va s'en dire que les autres qui n'ont pas pu se faire identifier, ont plus que jamais besoin de cette carte pour plusieurs raisons. C'est vrai l'attestation d'identité existe, mais elle n'est pas une pièce d'identité en tant que telle. C'est pourquoi les ivoiriens se demandent: à quand les nouvelles cartes nationales d'identité? Un pays ne peux décider de ne garder que les attestations du moment où, normalement, elle est délivré à toutes personnes ayant perdue sa carte nationale d'identité afin de refaire cette carte là. Doit-elle servir de pièce d'identité?
La réponse sera négative  donc, le volontaire sent nécessaire  d’interpeller et les autorités et leur demander qu'ils prennent sur eux les résolutions portant identifications de tous les ivoiriens ou tous ceux qui vivent sur le territoire nationale.  Ces cartes ont une importance grande du moment ou elles nous servent de passe-port dans les pays voisins et nous permettent de nous déplacer sans crainte. Supposons un accident, un individu sans identité trouve la mort défiguré. comment l'identifier?
Chers autorités, nous voulons vous demander de reprendre les identification dans nos sous préfectures  afin que les ivoiriens ne se laissent pas apeurer par les personnes de mauvaises moralités qui leurs disent qu'ils seront arrêtes et torturés si leur identité n'est pas prouvée. c'est à dire s'il n'ont pas de carte d'identité.
le glas de la parole est lancé, le volontaire a dit.

Maxime N'DRI le volontaire 07377111

samedi 22 septembre 2012

La critique : Sa liberté et vocation morale!


La critique ne devrait pas être vue comme une provocation et source de conflit, mais plutôt comme une interpellation de la conscience en vue d’améliorer une oeuvre ou un comportement.
Fondée sur le doute, elle s’avère nécessaire afin de corriger les faiblesses et prévenir les déformations dans la narration d'Evénements et de faits historiques touchant la vie des sociétés, autant à travers les oeuvres d’art, la scène théâtrale, les discours que dans la littérature… Les prises de positions tranchées des uns et des autres ne reflètent que des états d’âme passionnés de la dialectique qui découle du doute, du remous autour de la raison à la recherche de la quiétude que procure la VERITÉ ! La recherche de la vérité est la seule fondation de la critique qui permet le progrès des sociétés. La dialectique est incontournable là où la raison est en quête de la vérité! Le dualisme s’impose à la pensée et la rend rationnelle au besoin ! Lorsque la critique draine les injures, la subjectivité de l’injure doit aussi interpeller la conscience!
L’injure est le reflet intellectuel du moment de l'injurieux sous le coup d’une frustration intellectuelle! Si l’injure proférée n'est pas une défense noble de la thèse réfutée ou de la frustration vécue, alors l'injurieux nage dans le ridicule de la calomnie et la bassesse de l’ego chagriné! Remarquons que ce qui fait grand défaut à nos démocraties sous les tropiques, c'est de voir toujours des conflits à la place de l’éducation des adultes dans les échanges intellectuels que draine la critique! Si l'on écrit ou parle publiquement, la raison dialectique oblige de se soumettre aux critiques ou on demeure infécond dans le repli de la mauvaise foi, de la négativité, de l'autarcie et de l’égo! Si le débat critique doit dégénérer en vindicte et conflit, alors il y a incompréhension et régression! Le débat et la critique doivent élever l’âme par l'apport argumentaire solide et impersonnel des participants et non être prémédités ou forcément consensuels, voire tempérés et plaisants à tiers! Apprenons à voir dans les critiques et injures par rapport à nos déballages d’états d’âme sur la place publique des moyens de nous améliorer ! Nul ne détient toute la vérité ! Le Seigneur est plus savant! Écrivons et assumons nos écrits en nous ouvrant aux critiques !
Que cela soit en parole (discours) ou en en écrit, les consciences se croisent dans la critique qui rehausse les talents et valorise les sujets...! La "spéculation" dans les réponses ou dans les arguments, sans enchères mesquines ou insidieuses, n'est pas un mal en soi si elle permet la dynamique des échanges! Les écrits et les paroles reflètent la mentalité, voire l’état d’âme du sujet en toute lucidité et responsabilité( !) de ses actes.
Les messages et critiques acerbes, émis à l’endroit d’autrui ou de la société, n’ont d’impact quant aux changements probables positifs sur leur conscience et comportement que selon leur propre degré de tolérance et de réceptivité à la justesse de leurs teneurs, sans aucune contrainte corruptive ni force de dissuasion coercitive!
Le "sérieux" dans les débats et dans la critique est synonyme ou rime avec responsabilité, égard bienveillant et dignité.
La critique doit respecter avant tout, la dignité de l’être humain ! Elle n’a pas pour vocation de vilipender, de ridiculiser ni d’avilir l’autre, mais plutôt de revaloriser ses tares et manquements dans une dimension permettant de mieux faire résonner ses talents et sa voix en vue de parfaire l’harmonie à laquelle nous aspirons et qui doit être une oeuvre collective!
Il y a diverses sources d'inspiration dans le domaine de l'art et des lettres qui permettent de réaliser une pléthore d’oeuvres dignes et pour la gloire de la civilisation humaine. Lorsque le sujet décrit, peint ou visé est un être humain, il faut respecter non seulement sa dignité mais aussi sa liberté. Autant l’écrit peut être nuisible, l'art ou le théâtre peut être destructeur d’une vie! La morale dans l’écrit et dans l'art relève de celle de l’écrivain et de l'artiste lui-même. L'observé et l’observant communient dans une série d'interrogations en apostrophant l'intention de l'auteur! La moralité de l’artiste ou de l’écrivain transparaît dans l'oeuvre livrée au scrutin du public.

Harun Dramé, Etats d’âme-Les Notes (01), Eds, dhart, Quebec, 2012, P.238.

Nouveau Courrier N°611 > Du Vendredi 21 septembre 2012