vendredi 20 juillet 2012

Au secours, on meurt, feu tricolore en détresse


Au secours, on meurt, feu tricolore en détresse.
T
el est le cri silencieux des populations Abidjanaises qui en longueurs de journée se vois percuter par des chauffards qui ont achetés leur permis de conduire sans passer par les auto-écoles.
A ce cri, s’ajoute celui des feux tricolores d’Abidjan. En effet, alors qu’on parle de sécurité des biens et des hommes, la sécurité routière est mal en point.
Rendons nous à tout hasard dans la commune de Yopougon par les deux premiers ponts venant d’Adjamé. Notons que Yopougon est la commune la plus grande de cote d’ivoire avec une tranche moyenne de population.
Et dans cette commune, il y a deux jours de cela, un automobiliste à emporté la vie d’une jeune demoiselle sans tacher s’arrêter.
Par le premier pont, le constat est clair, le feu du carrefour de sable n’existe que de nom, ce n’est pas celui de Siporex au deuxième pont qui nous dira le contraire. A quelques encablures de ces lieux, le feu de l’institut des Aveugle, lieu où fréquentent les aveugles, croupit dans un coma trop profond, à Keneya sur l’axe du second pont c’est le KO. Le feu du complexe sportif de Yopougon dénommé Complexe Jessy Jackson pour ce qu’on sait, est géré par les transporteurs eux même se faisant la loi sans oublier celui de l’église Saint André et Wakouboué. Le feu de carrefour Sapeur pompier crie au secours pendant que celui de terminus 40 se meurt. Nous n’allons pas terminer notre liste qui n’est pas du tout exhaustive sans parler des feux sur le troisième pont, Niangon et les autres feux dans la ville d’Abidjan. Nous comprenons l’effort consenti par le gouvernement au niveau de la sécurité mais les ivoiriens meurent aux feux tricolores et je voudrai me poser la question de savoir, où sont passés les organes chargés de ses feux tricolores ?

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