lundi 16 juillet 2012

Savoir, oui mais savoir aider les autres c’est idéal


Savoir, oui mais savoir aider les autres c’est idéal, telle est la réflexion que je voudrais mener aujourd’hui. De cette réflexion, il importe se demander ce que c’est que le savoir.
Savoir :
I. − [Verbe de sens plein; le sujet désigne le plus souvent une pers. phys. ou morale, douée de conscience; le complément d'objet premier désigne un objet de connaissance qui est concret ou abstrait. (Le plus souvent abstrait.), existant ou non, prés. ou absent]
A. − [L'accent est mis sur le contenu du savoir]
1.
a) Appréhender par l'esprit, avoir la connaissance complète de, pouvoir affirmer l'existence de. Savoir le pourquoi et le comment d'une choseQuand j'ouvre ce livre, n'ai-je pas la conscience de l'ouvrir et la conscience de pouvoir ne pas l'ouvrir? Quand je regarde, ne sais-je pas à la fois que je regarde et que je puis ne pas regarder? (CousinHist. philos. XVIIIes., t. 2, 1829, p. 500).Ne parlez point comme ceux qui n'ont pas de foi. Nous savons avec assurance que Dieu existe, Et que l'homme, ou non, le confesse du vent de sa bouche (ClaudelViolaine, 1901, IV, p. 647).V. ignorer ex. 1.
 P. anal. Appréhender par l'instinct. La brute sait tout ce qu'on affirme que vous ne savez pas, et elle n'a besoin que de l'instinct pour le savoir (LamennaisParoles croyant, 1834, p. 175).
 Absol. V. deviner B 2 b ex. de Ramuz.
 Empl. pronom. passifV. inachevé ex. 2.
 PHILOS. Appréhender par un acte cognitif, à la fois conceptuellement et en organisant un système rationnel. V.croire ex. 3, mortel ex. 3, philosophe I A 2 a ex. de Valéry.
 Tout savoir. Posséder la science universelle. L'homme est si faible que, lorsqu'un de ses semblables se présente disant: « Je peux tout », comme Bonaparte, ou: « Je sais tout », comme Mahomet, il est vainqueur et a déjà à moitié réussi (VignyJournal poète, 1829, p. 898).V. aigle ex. 16, philosophe ex. 1.
 Que sais-je? [D'apr. l'aphorisme de Montaigne servant à mettre en question l'ensemble des connaissances et à poser le doute philosophique] Empl. subst. masc. Le doute philosophique:
1. − Tu me fais douter de la puissance de Dieu (...). Notre cher Rabelais a résolu cette philosophie par (...)Peut-être, d'où Montaigne a pris son Que sais-je? Encore, ces derniers mots de la science morale ne sont-ils guère que l'exclamation de Pyrrhon restant entre le bien et le mal, comme l'âne de Buridan entre deux mesures d'avoine. BalzacPeau chagr., 1831, p. 78.
 Savoir que + verbe savoir.Je sais que je ne sais rien, que je ne sais pas. Après les avoir lus [des romanson revient à dire avec Socrate: Ce que je sais, c'est que je ne sais rien (Sénac de MeilhanÉmigré, 1797, p. 1757).
 Absol. Le vrai savoir ne revient jamais à quelque petite chose tout près des yeux; car savoir c'est comprendre comment la moindre chose est liée au tout (AlainPropos, 1911, p. 114).
Savoir qu'on sait« Savoir, c'est savoir qu'on sait ». Ainsi aurons-nous défini la réflexion ou conscience positionnelle de la conscience (SartreÊtre et Néant, 1943, p. 18).
 ProverbeSavoir, c'est pouvoir [d'apr. l'aphorisme trad. de Bacon, signifiant que les finalités sociopolitiques du pouvoir vont de pair avec le développement de la connaissance scientifique en Occident (d'apr. Rey-Chantr. Expr.1979)].
b) Avoir dans l'esprit, avoir la révélation de l'existence, de la réalité, de l'identité, de la vérité de quelque chose; avoir présent à l'esprit un ensemble de connaissances rationnelles (concepts, idées, notions, images, représentations, affects), acquises par l'étude et par la réflexion, et constituant une synthèse ordonnée sur un objet de connaissance.Synon. connaître (v. ce mot II A).Savoir qqc. par intuition, par raisonnement, par induction, parfaitement, à fond, par expérience, avec exactitude, à n'en pas douter, de façon certaineV. abstrait ex. 10, apprendre ex. 35, 36, certitudeex. 27.
 [Le compl. d'obj. est le plus souvent un indéterm., un indéf., un pron. dém.] Savoir qqc.; ne pas savoir grand' chose; savoir une chose; (croire, vouloir) tout savoirLes enfants (...) ça doit obéir aux parents!... nos pères et nos mères savent mieux que nous ce qui nous convient (Dumas père, L. Bernard, 1843, ii, 8, p. 237):
2. Je ne veux plus rien savoir d'autre, ni si les champs fleurissent, ni ce qu'il adviendra du simulacre humain... Je ne veux pas le savoir. Ou plutôt c'est parce que j'ai une vision trop exacte de cet avenir que je prétends m'anéantir dans la seule destinée qui en vaille la peine: une nature insondée et vierge, un amour mystérieux.BenoitAtlant., 1919, p. 311.
 Ne rien savoirJ'ai su que je ne savais rien et ceci, mon secret: « le non-savoir communique l'extase » (G. Bataille,Exp. int., 1943, p. 95).
 [Le compl. d'obj. est un subst. abstr.] Savoir l'existence de, les circonstances de, le détail de, les particularités de (qqc.); savoir la vérité; savoir un secretQue Magdeleine ignorerait sa mort ou du moins n'en saurait pas la cause; que cette mort n'interromperait pas d'une minute ses plaisirs. (...) il s'indigna contre elle, pensant qu'il lui avait sacrifié toute sa vie (KarrSous tilleuls, 1832, p. 170).
 (La question de) savoir si. La question à l'étude, en débat, porte sur. Et dans ce moment, la question entre nous se réduit à savoir si je vous présente des garanties suffisantes pour la somme que je viens vous emprunter (Balzac,Gobseck, 1830, p. 410).Il s'agit de savoir si... (ou, ... ou non)V. apprendre ex. 8.
 [Le compl. d'obj. est un subst. concr.] Savoir le nom, l'âge, l'adresse de qqn; savoir l'heure, la date, le jour; savoir qqc. de qqnV. adresse1ex. 10.
 Littér. [Substitué à connaître, à valeur expressive] Je sais des chants de tous les pays. J'en sais qui sont doux comme le bruit des sources, d'autres qui sont terribles comme l'approche du tonnerre (LouÿsAphrodite, 1896, p. 56).V. creux II B 2 a ex. de Sainte-Beuve, immortel D 2 ex. de Musset.
 Loc. verb. Savoir le fin du fin (v. fin2I B), savoir le fin fond de l'affaire (v. fin2I A), savoir le fin mot de l'histoire (v. fin2I A). V. fin2I B ex. de Stendhal.Savoir le (vrai) mot de qqc. V. mot I A 2 c.
Loc. proverbiale, fam. Plaider le faux pour savoir le vraiV. plaider II B 3.
 Littér. [Le compl. d'obj. est un subst. abstr.] Connaître de façon rationnelle en ayant dans l'esprit un système organisé notionnel et psychologique. Synon. connaître.Les femmes de Myrina, la Tanagra d'Asie Mineure, savaient leur puissance d'amour (FaureHist. art, 1909, p. 120).
 En savoir.En savoir des choses; en savoir assez, beaucoup, plus que qqn; en savoir long (sur qqn, sur qqc.) (v.long II B 1, en2II B 2 c). Il n'avait pas non plus très envie d'en savoir davantage sur leur compte à ces territoires. Les arbres, la forêt, après tout, on sait ce que c'est, on les voit très bien de loin (CélineVoyage, 1932, p. 197).V. en2ex. 13.
 Savoir qqc. de qqc., de qqn, sur qqc., sur qqn, au sujet de qqc., de qqnVoilà bien les gens littéraires et de cabinet, qui ne savent rien de la campagne; c'est un pivert qui fait son trou (BalzacPaysans, 1850, p. 364).
 [Suivi d'une complét. ou d'une prop. interr. indir.] Savoir que; il faut savoir que; vous devez savoir que; j'aurais dû savoir que; savoir ce qu'on doit faire, ce que c'est (que qqc.), comment cela se passe, où l'on est, où l'on va, où l'on en est, en quoi consiste; sans (trop) savoir où, pourquoi; aller, avancer, marcher sans savoir oùV. ce1ex. 15,combien ex. 10, jamais I B 3 ex. de Rolland:
3. giaccomo: Je sais que lorsque les vents du matin tournent avec le soleil, je sais que la pluie approche. Et Savonarole le sait aussi. uderigo: Pas besoin d'être un prophète pour savoir d'où viennent les vents de pluie.SalacrouTerre ronde, 1938, III, 2, p. 240.
 Loc. verb. Savoir à quoi s'en tenir*; savoir de quoi il retourne (v. retourner);
savoir ce que parler veut dire (v. dire1III A 3 et ex. 39).
 Expr. Quand tu fais l'aumône, que ta main gauche ne sache pas ce que fait ta main droite (v. droit1A 1 loc.).
 [En constr. de prop. imbriquées] Dont on sait que; que l'on sait queV. dont III C rem. 2 b.Et dans la rime, un abus que je sais Combien il pèse et combien il encombre, Mais indispensable à notre art français (VerlaineŒuvres compl., t. 3, Épigr., 1894, p. 221).
 Savoir + prop. interr. indir. avec un inf. délibératif.Ne pas savoir où s'arrêter; savoir à qui s'adresser, à qui parler.V. quand I B 1 ex. de Chateaubriand.
 Saché-je (rare). V. je I D 3 b rem.
 [En interr. indir.; posant une alternative] Savoir siJe ne sais pas du tout encore si je vais vers une convalescence(GideJournal, 1949, p. 340).V. jamais I B 3 ex. de Zola.
 Savoir si... ou..., si... ou nonSon âge était un problème: on ne pouvait pas savoir s'il était vieux avant le temps, ou s'il avait ménagé sa jeunesse (BalzacGobseck, 1830, p. 383).
 [À la forme nég., en nég. double] Il était déjà si malade que je ne sais pas s'il n'est pas mort (R. BazinBlé, 1907, p. 326).
 [En cont. exclam., à forte valeur affective; en réaction devant une pers. qui atermoie] Fam. Faudrait savoir!:
4. ... il leur donnerait s'ils le souhaitaient sa parole d'honneur, mais (...) une parole d'honneur n'administre pas mieux la preuve qu'une simple négation et (...) il voyait bien qu'ils étaient résolus à lui refuser leur confiance. − Ilfaut pourtant savoir! s'écria Rosenthal. NizanConspir., 1938, p. 179.
 [Avec le, le savoir porte sur la phrase précédente] Mais nous sommes désormais les plus forts... Nous savons ce qu'elle fait et elle ignore que nous le savons (G. LerouxRoul. tsar, 1912, p. 33).
 Absol. Le besoin, le désir, l'ardeur, la passion de savoir; avoir besoin, être avide, être curieux de savoirIls sont divisés en deux castes, les akkals ou ceux qui savent, les djahels ou ceux qui ignorent (Lamart.Voy. Orient, t. 2, 1835, p. 112).
 [À la forme nég.] Synon. de ignorer.Je ne sais pasV. dieu 1reSection I B 1 ex. de Arland.Fam. J' sais pas; sais pas.V. je I D 4 a ex. de Martin du Gard.
SYNT. Savoir qqc. à fond, superficiellement, en gros, en détail, exactement, parfaitement, d'avance, à l'avance, précisément, avec précision, avec certitude, par soi-même, par expérience, d'expérience.
2. [Le compl. d'obj. désigne un élém. d'inform.] Être au courant de, être informé de et/ou sur l'existence ou la nature de quelqu'un ou de quelque chose. Synon. avoir appris (v. apprendre), avoir connaissance* de, connaître (v. ce mot II B 1), être averti* de, être instruit* de, être au fait* de. Synon. vx ou littér. connaître (v. ce mot II B 1).« Je t'accompagne un bout de chemin, cher », dit Paterson, quand il sut que Jacques allait chez Meynestrel (Martin du G.,Thib., Été 14, 1936, p. 238):
5. Hier, un homme qui passait nous dit qu'il y avait eu des explosions, des morts, des troubles affreux. Nous ne le savons pas trop; mais mon père, qui vit la dépêche à Cahuzac, nous a assuré que c'était vrai. E. de Guérin,Lettres, 1835, p. 94.
 Savoir si.Allo!... Ici le commissaire Maigret... Non, il ne s'agit pas d'une enquête... Je voudrais seulement savoir si le docteur Bellamy n'est pas chez vous (SimenonVac. Maigret, 1948, p. 82).
 N'en rien savoir− Et vous revenez d'excursion? − Non, j'y vais. − Et où allez-vous? − Je n'en sais rien. Je ne connais pas les environs (...). Que me conseillez-vous? (BillyIntroïbo, 1939, p. 7).
 Ne savoir rien de rien. Être tout à fait ignorant; ignorer tout de quelque chose. Synon. n'en savoir rien.Aux temps où la planète à la dérive (...) Ne savait rien d'rien (LaforguePoés., 1887, p. 243).
 Région. (Belgique). Ne savoir de rien. ,,Ne savoir rien de rien. Employé surtout par les bilingues populaires, calqué sur le néerl. (...) Moi, je ne sais de rien`` (Baet. 1971, p. 421).
 Absol. [Dans une réponse] Savoir; ne pas savoirQuelle est cette église? dis-je à mon guide, qui s'était arrêté pour reprendre haleine. Il me répondit par cet expressif haussement d'épaules qui signifie: Je ne sais pas (Hugo,Rhin,1842,p. 292).− (...) Sa couronne lui a été volée... − Par celui à qui elle était confiée... Oui... Je sais!... − Tiens!... − fit Grand-père étonné − comment sais-tu ça?... − Par des livres (GypSouv. pte fille, 1928, p. 13).
SYNT. Savoir qqc.; savoir que + ind.; savoir qqc. de bonne source, de bonne part (v. part1vx), de source certaine, de source autorisée, de science certaine; savoir qqc. de la bouche de qqn, par ouï-dire; savoir qqc. par le détail*, par le menu*; vous savez la nouvelle?, vouloir savoir des nouvelles de qqn, comment va qqn, ce que devient qqn; vous allez bientôt, enfin le savoir; j'ai su par hasard que; être avide, curieux de savoir qqc.; savoir ce qui se passe; (tout) ce qu'il faut savoir (sur qqc., pour qqc.); c'est bon, utile à savoir; chercher à savoir; tâcher de savoir; il tarde à qqn de savoir (qqc.); ne rien savoir (synon. n'avoir ni vent ni nouvelle (v. nouvelle1), ne savoir rien* de rien).
 Loc. verb., au fig., fam. Savoir ce que qqn a dans le ventre*.
 Loc. verb. (servant à maintenir ou à établir la communication avec l'interlocuteur)
 Fam. Vous savez ou vous ne savez pas (que). Apprenez que, au cas où vous n'en seriez pas informé. (Dict. xxes.).
 [Pour exprimer une affirm. dont qqn n'est pas sûr] Nous croyons savoir que; je crois savoir que; on croit savoir que.Apprenez que; j'ai appris que. On n'était même pas bien sûr qu'il se nommât Gutmann (...). Sur tout le reste, on croyait seulement savoir qu'il était marié et qu'il avait des enfants (ZolaDébâcle, 1892, p. 503).
 [Pour refuser de s'expliquer; avec une idée de menace] Je sais ce que je sais. J'ai mon idée là-dessus, je n'en dirai rien. Les Lorilleux, devant la prospérité du ménage, étaient devenus très aimables, faisaient un éloge outré de Gervaise, en laissant échapper de petits gestes restrictifs, des hochements de menton, des battements de paupières, comme pour ajourner leur vrai jugement. Enfin, ils savaient ce qu'ils savaient (ZolaAssommoir, 1877, p. 469).
 [Pour renforcer une affirm.] Si tu veux le savoir! Marie: Tu l'aimes donc bien? Blanche: Oui, je l'aime! Je l'adore, si tu veux le savoir! (BecqueCorbeaux, 1882, ii, 5, p. 123).
 Absol. Qui est-ce? Je veux savoir. Tu parleras (...)! (GenevoixRaboliot, 1925, p. 222).
 Faire savoir qqc. à qqn.Informer quelqu'un de quelque chose. Synon. faire assavoir* (vx), faire connaître*, faire part de (v. part1), avertir, communiquer, diffuser, divulguer, aviser, annoncer, apprendre, mander (littér.), dénoncer(vieilli), notifier, signifier, prévenir.Du moins je ferai savoir à qui voudra l'entendre Comment il advint qu'une âme des plus égarées (...) Revint au bercail des Innocences ignorées (VerlaineŒuvres compl., t. 2, Amour, 1888, p. 17).
 Dans la lang. épistolaire ou admin. J'ai l'honneur de vous faire savoir. [Formule de politesse empl. par un supérieur hiérarchique pour s'adresser à un inférieur] (Dict. xxes.).
 VxDR., DIPLOM. Savoir faisonsThéodebert de Chantemerle, chevalier (...), sénéchal de Lyon, savoir faisons que: Par-devant les conseillers du roi, notaires à Lyon, soussignés (BorelChampavert, 1833, p. 135).
 Empl. pronom. à sens passif. Être connu de tous. Synon. vieilli être à jour*.Tout se sait; tout, cela finit par se savoir; ça se saurait! Ici on se passionne pour les affaires et pour les clients! et cela commence à se savoir (BalzacDébut vie, 1842, p. 436).Car enfin (...) si le christianisme était faux, cela se saurait (FranceRévolte anges, 1914, p. 307).V.ignorer I B 2 c ex. de Musset.
3.
a) Spécialement
 Dans l'ordre de la prescience. [Le suj. désigne Dieu, le compl. d'obj. porte sur le passé, le présent ou l'avenir] Dieu sait tout; Dieu sait mieux que nous ce que (v. dieu 2eSection II B 2 d).− Assez, dit Dieu; l'avenir ne te regarde pas: je me suis réservé la prescience. − Alors tu sais, répondit le Prince de ce monde, quel usage fera l'homme de l'intelligence que tu lui as donnée (L. MénardRêv. païen, 1876, p. 142).
♦ Dans le domaine de la parapsychol.[Dans l'ordre de la précognition; le compl. d'obj. porte sur l'avenir]Préconnaître; deviner. Savoir l'avenirAbsol. V. baratin ex. 2, impossible ex. 2.
b) Absol. [Souvent en oppos. avec croire, sentir, agir] Avoir des connaissances rationnelles acquises par l'étude, la réflexion et l'expérience, de façon approfondie et dans des domaines étendus. Savoir, pouvoir et vouloir; appétit, besoin, désir, avidité, passion de savoir; avoir besoin de savoir; être avide, curieux de savoirVoir, n'est-ce pas savoir?... Oh! savoir, jeune homme, n'est-ce pas jouir intuitivement? N'est-ce pas découvrir la substance même du fait et s'en emparer essentiellement? (BalzacPeau chagr., 1831, p. 38).V. croyance ex. 1.
 Péj. Savoir pour savoirV. approprier ex. 10.
4. En partic. Avoir dans l'esprit de façon à pouvoir répéter, après avoir appris par l'étude, par la mémorisation, par l'instruction. Savoir son alphabet; savoir son catéchisme; savoir sa leçon, sa récitation, sa poésie, sa table de multiplication, ses verbes irréguliers, son rôle, sa partie; savoir un poème, une histoire, une chanson; savoir qqc. par cœur (v. cœur II A 3 expr.), sur le bout des doigts, du bout du doigt (v. doigt I D 2 expr. et loc.), sur l'ongle (v. ongle A 1), à moitié, parfaitement, très bien; savoir le résultat, la réponse, la recetteV. apprendre ex. 4, iota ex. 2, jamais III B 2 ex., osé ex. 4.
 [P. méton. du compl. d'obj.] Turenne savait et récitait Marot (Sainte-BeuveTabl. poés. fr., 1828, p. 280).
 Loc. verb., fam. Ne savoir ni A ni B (v. A1expr.); ne savoir que son pater (v. pater1); savoir qqc. comme son pater(v. pater1); ne pas savoir le premier mot d'une chose (v. mot II B 1 b).
 Loc. verb., arg. du théâtreSavoir son rôle au rasoir. ,,Connaître son rôle mot à mot`` (Sandry-Carr. Th. 1963).
 Loc. verb., au fig., vx, fam. Savoir qqn par cœur, savoir qqn sur le bout du doigt. Bien connaître quelqu'un, sa nature, son caractère, son comportement habituel. [Elleles détaillait, les prenait par tous les bouts, les savait « par cœur » (ZolaVentre Paris, 1873, p. 668).
 Absol. Locke (...) prête aux philosophes spiritualistes la croyance qu'un fœtus dans le sein de sa mère sait les mathématiques, ou que nous pouvons savoir sans apprendre, c'est-à-dire, en d'autres termes, apprendre sans apprendre; et que c'est là ce que ces philosophes nomment idées innées (J. de MaistreSoirées St-Pétersb., t. 1, 1821, p. 162).
 Part. passé en empl. adj. J'aime les livres lus et sus, Je suis fou de claires paroles (VerlaineŒuvres compl., t. 3, Épigr., 1894, p. 261).
B. − [L'accent est mis sur la compétence partic. qui accompagne ou conditionne le savoir]
1. Être en mesure de pratiquer une activité de façon suivie; posséder la science et la pratique d'une science, un art, une technique. Savoir la musique; savoir bien, à fond, parfaitement (une discipline, un art, une science, une technique); savoir un peu d'histoire; savoir les mathématiques:
6. Bernardin se plaignant un jour, comme de coutume, au premier consul, du silence des savants à son égard, celui-ci lui dit: « Savez-vous le calcul différentiel, monsieur Bernardin? − Non. − Eh bien! allez l'apprendre, et vous vous répondrez à vous-même ». Las CasesMémor. Ste-Hélène, t. 1, 1823, p. 317.
 Savoir son métier. Bien pratiquer son métier; p. ext., être compétent dans sa partie. Synon. s'y connaître*.V. métierI B ex. de Claudel et ex. 3.
 En partic. [Le compl. d'obj. désigne une lang.] Posséder la maîtrise de, pouvoir bien s'exprimer en. Savoir le latin, le grec, l'anglais, l'allemand; savoir du latin, du grec, un peu de (telle langue); savoir une langue, plusieurs langues, la langue du pays; savoir un peu, bien, passablement, parfaitement (telle langue). [Les habitants des Pays-Bassavent les langues, ils lisent, et ils sont instruits (TainePhilos. art, t. 1, 1865, p. 254).
 (Se vanter de, se flatter de) savoir sa langue. (Prétendre) bien s'exprimer, pratiquer aisément sa langue maternelle; bien parler, bien écrire. D'ailleurs, elle se flattait de savoir sa langue; on lui faisait souvent compliment de la façon dont elle parlait de tout, même devant des enfants, sans jamais blesser la décence (ZolaAssommoir, 1877, p. 681).
2. Vx, littér. ou région. (notamment Centre). Être à même de retrouver ou de se servir de quelque chose parce qu'on en connaît l'existence, les caractères.
 [Le compl. d'obj. est un subst. abstr.] Savoir un moyen, une façon, un tour:
7. Le petit [boxeur] courait, frappait, sautait, grinçait, doublait la vigueur par la vitesse, savait les ruses. D'un côté le coup de poing primitif, sauvage, inculte, à l'état d'ignorance; de l'autre le coup de poing de la civilisation.HugoHomme qui rit, t. 3, 1869, p. 52.
 Loc. verb. Savoir la carte du pays et, p. ell., savoir la carte. Bien connaître le comportement du monde, d'un groupe social, de la vie en société. P. anal. Si vous saviez votre Paris, vous connaîtriez tout ce que cet envoi accuse de soins, de courses, de peines (BalzacLettres Étr., t. 2, 1844, p. 362).
 Dans la lang. usuelleSavoir le chemin, savoir son cheminDepuis un mois, des bauchetons [travailleurs de la terre argileusetravaillaient dans une pineraie de maritimes, à la Patte d'Oie. Ils savaient tous le chemin de Bouchebrand(GenevoixRaboliot, 1925, p. 302).
C. − [Souvent avec forte valeur affective, l'accent est mis sur l'expérience qui accompagne ou conditionne le savoir]
1. Connaître en vivant ou pour avoir vécu, expérimenté quelque chose. Synon. emphatiques connaître (v. ce mot II D), se rendre compte* de, avoir conscience* de.Son courroux, d'ordinaire, s'exhalait par des sorties violentes, et c'était là tout. Ceux qui le connaissaient le savaient bien (Las CasesMémor. Ste-Hélène, t. 1, 1823, p. 370).
 [P. réf. à la conscience de soi, à la lucidité d'esprit]
 Loc. adv. Sans le savoir et, absol., sans savoir. Inconsciemment; sans réfléchir; sans intention. Anton.consciemment, sciemment, intentionnellement.Agir, parler sans savoirChapelain est burlesque avec gravité; c'est un Scarron sans le savoir (FranceJ. d'Arc, t. 1, 1908, p. lx).
Faire de la prose sans le savoirV. prose B 2.
 Expressions
Savoir ce qu'on dit. Mesurer ses paroles; parler en connaissance de cause (souvent à la 1repers.). Le roi: (...) je vous dis, madame, que c'est la mort qui arrive... Eh! je sais ce que je sens, et je sais ce que je dis (Dumas père, Reine Margot, 1847, v, 1, p. 174).Ne savoir/ne plus savoir ce qu'on dit (ni ce qu'on fait). Être troublé, perdre ses moyens.Synon. s'affoler, perdre la tête* (fam.), perdre la boule (fam.), la boussole* (pop.), perdre ses moyens (v. moyen2).Ce silence le réveilla; il fit un brusque effort sur lui-même, et sans savoir ce qu'il disait: − Oui! répondit-il, je suis parti(BourgesCrépusc. dieux, 1884, p. 217).V. aussi infra III C 2 les loc. verb. interr. indir.
Savoir ce qu'on fait. Garder toute sa lucidité, ses facultés pour agir; peser, contrôler ses actes. L'architecte veut recourir à l'entrepreneur général, qui lui répond que son sous-traitant sait ce qu'il fait; qu'il ne se connaît pas, lui, entrepreneur général, en plomberie ou en serrurerie (Viollet-Le-DucArchit., 1872, p. 418).Ne savoir/ne plus savoir ce qu'on faitV. faire1I F 2 a et infra.Ne plus savoir où l'on en estV. être1ex. 78.
Savoir ce qu'on veut. Être fermement déterminé dans ses intentions, dans sa ligne de conduite, dans ses actes. V.contradictoire ex. 6.Ne/ne pas/ne plus savoir ce qu'on veut. Être indécis, hésiter; atermoyer, se montrer inconséquent. Plein de désirs contradictoires et ne sachant même plus ce qu'il voulait, il éprouvait une tristesse démesurée (Flaub.Éduc. sent., t. 2, 1869, p. 8).V. infra III C 2 ex. 17.
 [À la 1repers. du sing., à la forme nég., pour exprimer une perte de contrôle de ses moyens]
Je ne sais pas ce que j'ai. Se sentir mal, n'être pas dans son assiette. Je ne sais pas ce que j'ai, ce matin; je me sens tout chose (FeydeauDame Maxim's, 1914, i, 3, p. 7).
Je ne sais pas ce qui m'a pris. Je me suis énervé ou emporté. Tu dois m'en vouloir terriblement. Je ne sais pas ce qui m'a pris. En rentrant dans le bois avec Elsa, elle... enfin je l'ai embrassée et Anne a dû arriver à ce moment-là et...(SaganBonjour tristesse, 1954, p. 178).
Je ne sais pas ce qui me retient deJe ne sais pas ce qui me retient d'amocher ta large petite gueugueule en or! Ça viendra (MaranBatouala, 1921, p. 97).
 [Dans des expr. ou loc. verb. à forte valeur affective, souvent en cont. exclam., à la 1reou à la 2epers. du sing.]
En savoir quelque chose (!) En parler en connaissance de cause, avoir expérimenté quelque chose à ses dépens, être passé par là. Les lions n'exigent pas qu'on leur parle comme à des hommes. C'est surtout avec leurs yeux qu'ils écoutent, ce dont la brute humaine est presque toujours incapable. Nous en savons quelque chose... (BloyFemme pauvre, 1897, p. 55).
Ne le savoir que trop (!) En avoir fait la dure expérience. V. être1ex. 2.
Savoir ce que c'est que (qqc.), que (de + inf.) et, absol., savoir ce que c'est (!) Avoir éprouvé, expérimenté, souvent à ses dépens. V. ce1ex. 16.À la forme nég. Ne pas savoir ce que c'est que (p. euphém., pour exprimer l'intensité de qqc.). N'avoir quasiment jamais éprouvé, subi ou ne pas subir habituellement. Vous ne savez pas ce que c'est que d'être gardien d'un feu aux îles Farsan! (...) Il n'y a au milieu qu'un chenal (...) où l'on peut passer. Le reste est plein de bancs de coraux, ou bien de volcans éteints (MilleBarnavaux, 1908, p. 115).Ne plus savoir ce que c'est que.Avoir perdu le sens, la notion (morale) de l'usage, la pratique de. Un libéral réfugié en Suisse dit: « Nous ne savons plus ce que c'est que la liberté civique. Nous avons cru qu'il n'y avait qu'à nous laisser diriger » (BarrèsCahiers, t. 11, 1918, p. 383).
Expr. Être bien placé pour le savoir. Être à même d'en parler, pour l'avoir vécu. Avant deux ans, peut-être l'année prochaine, nous aurons la guerre, des gens bien placés pour le savoir me l'ont dit en confidence (AyméJument, 1933, p. 93).Fam. Être (bien) payé pour le savoir, pour savoir qqc. V. payer I C 1 c.(Aller) savoir de quel bois qqn se chauffeV. chauffer III A 1.
Si j'avais su + subst. ou que + compl. au subj. ou au cond. + princ. au cond. passé.Chère mademoiselle, disait-il, si nous avions su votre visite, nous aurions eu soin de tout préparer pour que vous soyez reçue avec les égards que nous devons à notre propriétaire (BarrèsColline insp., 1913, p. 214).Si elle avait su qu'on lui ferait des difficultés, elle n'aurait pas loué cette chambre (BarbusseFeu, 1916, p. 81).[P. ell. de la princ.] Si j'avais su! V. abstrait ex. 10.
Si vous saviez comme, combien, ce que...! V. comme ex. 6, 7, jamais II B 2 ex. de Claudel.Absol. Si vous saviez! Oh! si vous saviez! Je vous comprends tant! (LaforgueMoral. légend., 1887, p. 32).
Vous ne pouvez pas savoir comme, combien, ce que...! Absol. Vous ne pouvez pas savoir! Nicole, suppliante: Elle n'entrera pas! Il l'embrasse encore. Ah! ce que je t'aime!... Tu ne peux pas savoir! (BourdetSexe faible, 1931, i, p. 244).
Ne pas savoir que + subj.N'avoir jamais soupçonné ou expérimenté que. Je ne savais point qu'elle m'aimât (Claudel,Tête d'Or, 1901, 1repart., p. 173).
2. P. ext.
a) Avoir conscience de, apprécier à sa juste valeur. Synon. connaître (v. ce mot II D).Savoir ses limites, ses faiblesses; vous ne savez pas la chance que vous avez; savoir le prix, la place, le rôle, la valeur de qqc.; savoir la valeur des choses; savoir ce qu'il en a coûté à qqn deJe l'ai répété cent fois, Mouchette; je ne suis pas un méchant homme, je sais mon tort (BernanosSoleil Satan, 1926, p. 77).
 Loc. verb. Savoir gré à qqn de qqc. V. gré D 2.Loc. proverbialeSavoir ce qu'en vaut l'auneV. aune D.
b) Avoir l'expérience de; apprécier et tenir compte de (dans la pratique). Savoir les usagesIl y a dans ce monde des gens pas délicats qui ne savent pas les usages (Maupass.Contes et nouv., t. 1, Trou, 1886, p. 578).
 Loc. verb.
 Savoir le monde, son monde (vieilli). V. monde1II B 2.
 Savoir la vie. Avoir l'expérience du monde, de la vie humaine. C'est vrai que je vis d'une manière très indépendante, et que je travaille... Mais, tout de même, vous savez assez la vie pour comprendre qu'il y a des heures pas drôles(ColetteNaiss. jour, 1928, p. 37).
3.
a) Avoir la conscience morale de, apprécier et respecter dans le comportement. Synon. connaître (v. ce mot II E).Savoir ses obligationsEt si, ce soir, j'oubliais, aux premières notes du Ramble, de jouer mon rôle, le colonel me dirait: « Allons, messiou, allons », en esquissant des jongleries, mais je sais mes devoirs et je n'oublierai pas(MauroisSil. Bramble, 1918, p. 42).
 Locutions
 (Je ne) veux pas le savoir! (fam.). Je refuse de reconnaître vos objections comme plausibles, aucune de vos excuses ne tient comme argument. Se lever, N'gakoura! pourquoi se lever? Il ne voulait même pas le savoir, dédaigneux qu'il était des résolutions simples à l'excès ou à l'excès compliquées (MaranBatouala, 1921, p. 20).
 N'en rien vouloir savoir. Refuser d'écouter les objections, les conseils de quelqu'un; rester ferme et buté sur ses positions. David lui avait annoncé que des camions allemands viendraient enlever la marchandise (...). − Je ne veux pas! Je ne veux rien savoir! je ne tiens pas à me faire fusiller! (Van der MeerschInvas. 14, 1935, p. 150).
b) Absol. [Dans des loc. verb. et expr.] Avoir de la sagesse pratique, morale et intellectuelle, acquise par l'expérience de la vie et par la connaissance du monde.
 Loc. verb. proverbialeSi jeunesse savait, si vieillesse pouvaitV. jeunesse III A.Pop. C'est jeune et ça ne sait pas.V. jeune I B 1 b.
D. − [Constr. le plus souvent avec l'attribut de l'objet; l'accent est mis sur les qualités, les caractéristiques portées à l'objet du savoir] Avoir la révélation de la réalité d'un caractère que l'on attribue à quelqu'un ou à quelque chose, le mode d'acquisition du savoir étant inductif ou déductif.
1.
a) [Le compl. d'obj., qqn ou qqc., est suivi d'un attribut adj. ou d'un compl. circ. exprimant le caractère connu] Synon.connaître (v. ce mot III C).Savoir qqn heureux, malheureux, malade, en bonne santé, à l'abri, en bonnes mains, en sûreté, près de qqnNous ne voyons pas plus de courage à s'exposer à un danger auquel on ne croit pas, qu'à mettre le pied sur un plancher que l'on sait ou que l'on croit, ce qui est la même chose, parfaitement solide (Karr,Sous tilleuls, 1832, p. 157).
 Empl. pronom. réfl. Se savoir faible, fragile, aimé (de qqn)Essentiellement nous sommes tristes là où nous nous sentons et nous savons vulnérables (Du BosJournal, 1924, p. 79).
b)
α) Littér. [Le compl. d'obj., déterminé ou non, est spécifié par un qualificatif ou un compl. circ.] À dix minutes de marche, il sait un endroit certainement plein de camarades (BarrèsBarbares, 1888, p. 252).
β) Dans la lang. usuelle. [Le compl. d'obj. est le suj. de l'inf.] Un petit nombre d'individus que, par expérience, nous savons être des niais, des fumistes ou des intrigants (BretonManif. Surréal., 2eManif., 1930, p. 129).
Rem. Tour en concurrence avec la sub. Complexe qui... que, que... que.
 Empl. pronom. réfl. V. agir ex. 3.
2. [Avec ell. du verbe avoirSavoir qqc. à qqn.Synon. plus usuel connaître (v. ce mot II B 3).Savoir à qqn des amis; savoir à qqn des opinions, des qualités, des défauts, tel talentPour la correspondance, à l'heure actuelle je suis réduit au choix de Constance Garnett et aux quelques additions de Gerhardi, mais qui, avec le scrupule que je leur sais à tous deux, lorsque Tchekhov est en cause, doit contenir l'essentiel (Du BosJournal, 1924, p. 129).
 Empl. Pronom. réfl. indir. Se savoir des défautsElle ne se savait pas une telle curiosité de ce que devenait ce malheureux, qui s'était si mal conduit avec elle (ZolaAssommoir, 1877, p. 549).
Avec cette définition illustrée d’exemple, que devons nous retenir ?
En effet, le savoir est très bon pour le bien être de l’individu, et aussi le bien être de la société de cet individu savant si et seulement si celui-ci décide d’en faire le bien être de tous. C'est-à-dire de se mettre  au service des autres et de contribuer au fonctionnement éducation de sa société. Tel un écrivain qui produit des livres savamment écrit, qui traite des tars de la société, sa société, de son milieu de vie. Qui est un savant qui s’engouffre sur ce qu’il sait et qui ne partage pas du avec les autres ce savoir ? C’est tout simplement un tueur de société altruiste, et un élévateur du monstre égocentrique, qui jalouse et torpille l’être altruiste au service de l’humanité. Un humaniste sans partage, n’est un humaniste de l’humanité fraternelle, mais il est plutôt un assassin ou un criminel de l’humanité qui n’assouvie son dessein que dans les pleurs des autres.
Savoir, c’est apporter aux autres, le bien être social possible afin de faciliter les libre échanges, les libres circulations et des biens et des êtres…
Vouloir vivre à l’aise dans ce monde avenir, c’est vouloir dévoiler ce savantissime altruiste, gage de bien être social. Savoir est bon, mais savoir partager avec les autres est idéal.

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