Honorables invités,
Amis du livre,
Mesdames et messieurs,
Mon intervention se centrera sur le titre de l'Oeuvre qui nous réunie ici ce matin.
L’envol du cœur
Pourquoi L’envol du cœur et non autre
chose ?
La vie nous réserve tant de chose. On
nait, on grandit et on meurt mais avant d’en arrivé là, c’est un long chemin.
C’est pour parler des choses de la vie ; surtout la vie de deux
adolescents qui se passe dans une atmosphère délétère.
Tout commence par la joie, puis la tristesse
et la chienlit du à la course effréné au pouvoir. Ne dit-on pas que le pouvoir
est le sommet de l’action humaine ?
L’envol ici, symbolise la disparition,
la fuite, le départ et le cœur, la paix.
L’envol du cœur pour dire la fuite de
paix.
Un conflit qui naît fuir la paix dans
une destination inconnu poussant les uns et les autres à rechercher cette paix.
Retrouve-t-on la paix après avec un
conflit ?
Je pense qu’on ne retrouve pas la paix,
mais on la crée. On crée un climat de paix fragile comme une colombe aux ailes
raccourci.
Il s’installe la méfiance, la défiance
entravant toute idées de réconciliations.
L’intension de l’envol du cœur est de
permettre à tout le monde de se dire une seule chose :
« Allah ka di, Allah ka ta »
comme Balétégué et de penser que la vengeance ne doit pas être le fait de
l’homme, mais de la divinité créatrice de toute chose c'est-à-dire de Dieu.
Si nous retrouvons chaque vendredi à la
mosquée ou chaque dimanche à l’église, pourquoi nourrir l’idée de vengeance.
Réduisons-nous notre foi à la parole seulement sans réellement avoir crainte de
Dieu ?
Si nous voulons revivre la véritable
paix, des pauvres, la paix des riches, la paix des sans habits, la paix des
affaires, la paix des commerçant, c'est-à-dire, la paix qui fait vivre, alors
laissons notre mal à la divinité du destin, la divinité créatrice de l’univers.
Je ne suis pas en train de dire que le seul
sens qui porte le symbole de l’envol du cœur, soit la fuite de la paix, chacun
pourra avoir compréhension de cette œuvre car, on peut aller bien loin parlant
de l’amour lui-même gage de bien être social.
C’est par l’amour que nous cohabitons,
nous apprenons d’autres langues et même nous fuyons nos racines.
C’est par l’amour que le monde est monde
aujourd’hui, avant que l’argent ne nous transforme en combattant, en ennemi du
monde lui-même.
C’est l’argent qui détruit notre
environnement.
Parlant d’amour, je voudrais partager
avec vous une interrogation d’ainée, une écrivaine, Koumoin Adjoua qui
dit : « Bintou, n’est pas cette personne que nous recherchons
tant ? N’est pas ce dont le monde a besoin pour bien vivre ? J’espère
que les lecteurs le comprendront ainsi. » et moi aussi, j’espère que vous
comprendrez cette œuvre et qu’elle vous sera utile, car elle est pleine de
sens.