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samedi 16 décembre 2023

La Côte d'Ivoire Célèbre l'Afrique avec Éclat lors de la Coupe d'Afrique des Nations


D
ans une démonstration éblouissante de fierté et d'unité, la Côte d'Ivoire célébrera l'Afrique avec une passion débordante la prochaine Coupe d'Afrique des Nations (CAN). L'événement, qui captivera le continent, a marquera par des moments inoubliables et une effervescence palpable parmi les supporters ivoiriens.

Triomphe sur le Terrain

Sur le terrain, les Éléphants ont démontreront une détermination sans faille, pour hisser jusqu'aux étapes finales de la compétition. L'équipe nationale incarne la diversité et la force de l'Afrique, fusionnant talent individuel et esprit d'équipe pour conquérir les cœurs des fans à travers le continent.

Unité dans la Diversité

Les rues d'Abidjan vibreront au rythme des célébrations, avec des foules joyeuses arborant les couleurs vibrantes de la Côte d'Ivoire et d'autres nations africaines. Cet événement sera bien plus qu'un simple tournoi de football ; ce sera une célébration de l'unité dans la diversité, mettant en lumière la richesse culturelle et la solidarité qui lient les nations africaines.

La Ferveur des Supporters

Les supporters ivoiriens seront les architectes de cette atmosphère électrique. Leurs chants enflammés, leurs danses exubérantes et leurs drapeaux ondoyants pourront créer un spectacle impressionnant, démontrant que la passion du football peut transcender les frontières et rassembler des peuples divers.

Impact Social et Culturel

Au-delà des victoires sur le terrain, la CAN aura également eu un impact significatif sur le plan social et culturel en Côte d'Ivoire. Les rassemblements familiaux, les projections publiques des matchs et les discussions animées sauront renforcer le tissu social, offrant à la population une échappatoire bienvenue des défis quotidiens.

Perspectives d'Avenir

Alors que la Côte d'Ivoire serait en train de célébrer cette expérience mémorable, l'esprit de l'Afrique continuera de briller. La Coupe d'Afrique des Nations aura laissé un héritage de fierté, d'unité et d'inspiration, créant un socle solide pour les générations futures.

En conclusion, la Côte d'Ivoire saura fêter l'Afrique avec éclat lors de la Coupe d'Afrique des Nations, prouvant que le sport peut être un catalyseur puissant pour l'unité et la célébration de la diversité africaine. L'écho de cette victoire résonnera bien au-delà du terrain de football, laissant derrière elle un héritage durable pour tout le continent.

Beatus Scient

lundi 15 avril 2013

Confession d'un voleur


Maman, je ne sais pas pourquoi je suis né mais je suis ici. Une chose me viens par la tête: Dieu m'a fait venir chez toi pour que je te rende heureuse, mais ma manière n'est peut être pas la bonne.
Depuis mon enfance, j'ai commencé par te voler les petits jetons que tu déposait après le marcher. quand tu demande, je me suis toujours innocenté et mes grands frères, les innocents, payaient le prix fort de leur timidité. je bâclais les cours juste pour aller voler l'argent des vendeuses de poisson au marché en leur proposant mes services. elles voyaient en moi un sain. elles n'osaient même pas m'accuser de ce vol. j'ai pris ce mal pour grandir et, à cause de moi, les innocents ont croupis derrière les barreaux des prisons de fortune avec une gestion mécréante et triste. et moi, le véritable larron je suis dans la joie roulant avec les jeunes filles que je fais souffrir à mort. je me rends compte, oh mère, que je suis un diable masquée. 

Maman, je voulais te couvrir de bonheur avec l'argent de mes actes ignobles mais toi, tu ne voulait que me voir réussir dans la joie et l’allégresse.
Aujourd'hui que je te vois coucher dans un cercueil et habillé dans un linceul je n'ai que larme aux yeux. J'aurais dû aller à l'école comme mes frères pour être quelqu'un. J'ai peur de ma punition, mais je suis plus jamais puni. Mes frères, je n'ai pas hésiter à les voler quand l’occasion s'est présenté à moi. Ils savent bien que c'est moi. Et, ils ne veulent plus me sentir. même les oiseaux du ciel ne sont pas seul au monde mais je me sens comme pourchasser par ma méchanceté.
Adieu maman, je veux aller voir la justice pour me mettre à leur disposition pour répondre de mes actes...

La vie est précieuse, l'éducation aussi. Pourquoi refusons-nous donc de nous éduquer pour un avenir meilleur et le bien être social pour notre nation? nous ne sommes rien sans la nation, comme la nation de l'oiseau est l'arbre, c'est ainsi que notre nation c'est le pays qui nous a vu naître et grandir. nous ne devons pas rechercher la richesse personnelle uniquement, mais le bien être de la terre....

Confession inspirée par Maxime N'DRI


vendredi 21 septembre 2012

Interview/ Maxime Kouadio N’Dri, auteur de L’envol du Coeur : «L’amour vrai s’oppose à la haine, à la médisance et à la déchéance»


Les éditions Balafons, très productives, ces temps-ci, viennent de publier L’envol du Coeur, un roman signé par un jeune écrivain répondant au nom de Maxime Kouadio N’Dri. Ce dernier a bien voulu évoquer avec nous son bouquin.











« L’envol du Coeur » est un roman de 70 pages, c’est vraiment peu. Un manque d’inspiration ?


Je ne dirai pas que c’est un manque d’inspiration, c’est plutôt un souci d’encouragement à l’endroit des lecteurs. C’est une manière de les emmener à lire l’envol du coeur. J’ai approché certaines personnes avec des livres volumineux et, à première vue, elles se sont écriées : quand est-ce que tu finiras de lire ces livres ? J’ai compris que lorsque le livre est petit, il attire à la lecture même les plus paresseux.


Pouvez-vous nous parler de la genèse de ce bouquin ?


Il fut un temps, lorsque j’avais atteint la puberté, j’étais attiré par une fille, mais j’essuyais des échecs que je lui faisais des avances. Un jour, par pur hasard, j’ai envoyé une carte de voeux qui avait l’image

de la sainte famille, c'est-à-dire la vierge Marie et l’enfant Jésus dans la mangeoire. Et cette carte, je l’avais expédiée à Bintou, une inconnue qui fréquentait une école inconnue de moi (l’adresse a été piquée dans l’annuaire téléphonique). Et comme le destin nous réserve des surprises, j’ai eu gain de cause. Disons pour un temps puisque la tristesse, la désolation causée par la bêtise humaine va emmener mon inconnue bien- aimée dans une destination également méconnue de moi. Et le jour où j’ai déposé mon stylo, elle est rentrée en famille après environ un an de disparition. L’image de la première de couverture et le titre du livre accrochent indubitablement.

Quels commentaires pouvez-vous faire et de l’image et du titre?


L’image, pour moi, représente la déchéance humaine, l’homme par sa bêtise fait partir la colombe, symbole de paix (donc la paix), dans une destination inconnue de nous ; les larmes s’écoulent sur le visage d’une mère qui a prié nuit et jour pour le bonheur de ses enfants, laquelle mère voit son espoir se dissiper.

Je profite de cette aubaine pour dire merci à mon ami Inoussa, qui a su transformer ma pensée en cette magnifique image. Concernant le titre, j’étais un jour, en 2002, en train de réciter les paroles qui pouvaient être inscrites dans ce bouquin, et je me demandais quel pourrait être le titre. Et je disais : le dilemme de Balétégué, et une voix s’est faite entendre en moi, et elle a dit : l’envol du coeur. Il est venu de lui-même.

Votre bouquin parle donc de l’amour…De quoi s’agit-il ?


L’amour, dans toute sa plénitude. Il arrive qu’une femme nous donne son amour et nous lui servons l’amertume. Je parle ici de l’amour pur qui fait appel au bonheur, au vivre ensemble, et à l’espoir inébranlable.

L’amour vrai qui s’oppose à la haine, à la médisance, à la déchéance. Aimer c’est ouvrir la porte au bien-être familial, au bien-être social. Bintou rêvée, disparue, retrouvée n’est jamais apparue dans le champ de vision de Max, son amoureux.

Qu’avez-vous voulu démontrer par cette intrigue assez étrange mais originale ?


La force de l’espoir. C’est l’espoir qui a ramené Bintou à la vie. Je veux montrer ici que chacun de nous a sa Bintou. Une personne qui nous aime sincèrement, mais dont on ignore absolument tout. J’ai entendu des personnes dire que telle ou telle personne s’est suicidée parce qu’elle se sentirait seule et qu’elle ne serait pas aimée. Bien sûr, la chair de sa chair et l’os de son os promis depuis le jardin d’Eden est là et n’attend que chacun de nous.


L’amour serait-il une illusion, un rêve inaccessible ?


Non, pas vraiment. Mais c’est plutôt l’amour idéal qui semble illusoire.

L’idéalisme parfait n’est pas une chose qui nous tombe dessus. Il n’est pas de ce monde donc il faudrait qu’on accepte ce qu’on a comme tel et qu’on augmente notre taux de volontariat pour vivre un amour parfait et non idéal. C’est nous-mêmes qui créons la perfection.

Le personnage de Balétégué est attachant. Que représente-il du point de vue sémantique ?


Il représente la paix, il est le prototype d’un homme de foi, de bonheur et surtout de vivre ensemble. Il décide de pardonner et de s’en remettre à Dieu, seul habilité à venger les hommes ; sinon, pourquoi nous le prions de nous venir en aide? Pourquoi nous remplissons les temples, les églises chaque dimanche si nous devons nous venger nous-mêmes ?


Votre narrateur est intradiégétique. Cependant, nous lisons souvent « je » et souvent « Max ». Comment expliquez-vous ce mélange de focalisations?


Ce mélange s’explique par le fait que Max se met dans la peau d’autrui. En outre, Bintou aimait bien ce prénom, c’est pourquoi dans sa lettre adressée à Max, elle utilise ce prénom. Le « je » rend compte de la nature de la narration.


Peut-on dire que votre bouquin est autobiographique ?


Oui, c’est une autobiographie, mais qui va un peu loin avec l’histoire de Balétégué, qui est un récit vécu plutôt par un ami que je salue au passage.


Il y a des phrases de ce livre qui sont vraiment mal construites : Exemple : « Une personne, en un mot, que je ne pouvais pas décrire physiquement, mais dont je raffolais »(P.28), « Mais la bizarrerie dans laquelle se trouvait sa soeur aînée, l’emmena à interpeller
une personne un peu plus grande et plus âgée qu’elle qui vint constater la mort de sa soeur aînée » (p.17). Lourdeur, ambigüité, répétition, ponctuation approximative, conjugaison maladroite…euh…Et ce n’est pas tout. Alors… ?


Je n’ai certainement pas mis du temps à relire et corriger, et je pense qu’ici la rigueur n’était pas de mise. Je prêterai attention à ces intermittences afin qu’elles n’existent plus dans les rééditions futures.


Pourtant dans ce livre, il y a, au niveau du style, des choses intéressantes. Je note des rimes internes dans de nombreuses expressions qui assurent une certaine musicalité aux phrases : «
Incommensurable et incomparable » (P.14), « de bonheur et de douceur» (P.15), « par action ou par omission » (P.15), « ignorant et feignant », « l’effort fait des forts »(P.27) etc.


Merci pour cette belle remarque, en effet, l’envol du coeur à l’origine semblait un long poème, car j’ai voulu user d’une certaine musicalité pour rendre compte de la profondeur des choses, de la beauté de l’amour. La musique adoucit les moeurs.

En sus, je voulais attendrir les lecteurs, c’est pourquoi, le livre commence par « il arrive parfois des choses…»

Un mot à l’endroit de tous ceux qui n’ont pas encore lu L’Envol du Coeur…


Je voudrais leur dire ceci : il arrive parfois des choses qui dépassent notre entendement. Il faut les découvrir et pour les découvrir, il faut une lecture apaisée. Dans ce livre, je voudrais que vous reteniez des choses, mais la priorité des choses à retenir, c’est la paix qui fait vivre les familles, la paix qui fait vivre les pauvres, la paix qui fait vivre les riches. Car en période de guerre, nul ne peux vivre. En période de guerre les riches dorment sous les tentes et côtoient moustique et famine ; les pauvres, eux, meurent simplement. Merci pour votre bonne compréhension et bonne lecture à tous et à toutes.


In le Nouveau Courrier N°611 Du Vendredi 21 septembre 2012
Réalisé par Macaire Etty