mardi 18 septembre 2012

Solidarité: salut du peuple



Au feu, au feu
C'étais la case de la vieile bintou en feu
Là bas à Man, dans le mont tompki
Et le village se réveilla
Sans attendre assez de cri
Et les hommes bravèrent,
Flammes et vents.
Ils etaient de toutes nationalités
Et de toutes races.
Mère Apo conduisait les hommes et les femmes au marigot
Digbeu formait des rangs d'hommes
Et koigny versait l'eau sur la case en flemme
Où est passé mon hébétude?
Le lustre qui a vu grandir les fils de cette nation
Où est passé la grandeur des enfant d'Houphouet?
Le lendemain matin,
Pendant que les beninois maçons montaient les murs
Les senoufo jouaient au balafon
Les baoulé creusaient la terre
Les maliens la malaxaient
Le bété encourageais
Gueré chassait pour nourrir
Pour nourrir les braves travailleur
Et jour, est né
Un destructeur de vie,
Un destructeur de bien être.
Enseignez nous la politique avant de nous l'envoyer.
Cultivez sur la politique avant de nous y conduire.
Nous ne savons rien d'elle
Et nous faisons de l'ethnocratie
Où allons nous fiers ivoiriens?
Loin de nos savoirs
Savoir accueillir
Savoir vivre
Savoir pardonner
Alors que nous étions primitifs
Nous vivions heureux
Adieu le modernisme, si tu dois nous conduire à la mort
Adieu l'occident, si tu dois nous armer.
vie sans vie
vie sans ame
vivre esseulé, tel est la mort.

Maxime N'dri 07 377 111

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