mercredi 19 septembre 2012

Travail des enfant: la fin est elle possible?


 Non, je peux pas arrêter de travailler; je le dis haut et fort, je ne peux pas arrêter de travailler! je suis Kouadjo, j'ai onze ans, et je veux partir à l’école.

Papa ne travaille pas au gouvernement et aucun de mes frères aînés ne travaille. je veux fréquenter l’école mais le cacao de papa est mal acheter. Il ne se suffit pas ou, du moins, n'arrive pas à nous nourrir. je veux aller à l’école donc je doit travailler.
Et arrivait un tonton:
-Tonton, je veux aller à l’école j'ai onze ans, j'ai travailler et j'ai eu cent mille francs. on me dis que mon âge est avancer que dois-je faire?
-Fils je vais t'aider, je connais quelqu'un qui travail dans une mairie et je te trouverai un tuteur chez qui tu resteras car tu sera un grand homme. un très grands dirigeant au sens de la vie communautaire. j'ai une vision sur toi fils. et tu feras changer la mentalité des hommes des paresseux;
-Merci tonton pour cette aide grande.
Cuvette de gombo sur la tête, je traversais sept kilomètres de distance tous les mercredi et samedi, pour la vendre à Affoué à un carrefour qui porte son nom.
très rapidement, comme Dieu le voulait, j'ai eu beaucoup d'argent. Je me suis inscrit, et je n'avais besoin de dépenser par jour que d'une somme de cent francs, car je mangeais attiéké (aliment à base de manioc broyé) dix francs et poissons quinze francs le matin, la même chose à midi et le soir le riz préparé à cinquante francs.
J'ai continuer cela et le monde me prenait comme un modèle et chacun me donnait des travaux que je faisais avec amour. et je le faisais bien. j'aimais le travail et aujourd'hui, je l'adore le travail. Pour moi le travail n'est pas un moyen mais une fin. c'est le salaire qui est un moyen de subsistance.
Et, la plus belle des choses, j’étais le premier de classe des cours préparatoire aux cours moyens. j'étais la félicité de tous.
Je n'aurais pas pu aller à l'école si je n'avais pas travailler. Je n'aurais pu être grand si les propriétaires des travaux avaient dis: je donne pas de travail à un enfant.
Mes frères sont mal payer, ceux qui ont la chance de travailler dans des entreprises.
Le cacao de mon père a toujours été mal payé et les promesses pas vraiment tenues.
J'ai eu des bourses au cours de mon parcourt scolaires, mais la bourse n'a jamais suffit, que dois je faire? que dis-je? Que feront ceux qui n'ont pas de parents qui travaillent alors qu'ils veulent aller à l'école? ils sont nombreux dans nos villages. Et on dit la fin du travail des enfants, quel accompagnement? en existe ils ces moyens?

discours d'un enfant maître de son destin.

Maxime N'DRI 07 377 111

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