lundi 17 septembre 2012

L'IVOIRIEN ET LE GASPILLAGE DU TEMPS


L'IVOIRIEN ET LE GASPILLAGE DU TEMPS

by Macaire Etty on Sunday, 16 September 2012 at 19:53 ·

Comme l’argent, le temps est un capital qui, bien investi, bien exploité produit des richesses aussi bien matérielles qu’intellectuelles. Malheureusement, les Africains semblent ne pas prendre conscience de la valeur du temps. Aussi, le gaspille-t-ils à longueur de journée comme s’ils n’en avaient en abondance. Belle et incroyable habitude pour des hommes qui sont considérés comme les plus pauvres de la planète ! Dans notre pays, le gaspillage du temps trouve sa manifestation dans certaines manies coriaces.

D’abord, aucune activité ne commence à l’heure et personne ne se soucie d’être ponctuel. L’ambulance vient en retard, le train vient en retard, le corbillard vient en retard, la chorale vient en retard, la sécurité vient en retard, les pompiers viennent en retard, l’examinateur vient en retard, la mariée arrive en retard. Et tout le monde s’en accommode bien, car chez nous ne pas respecter l’heure est une seconde nature. Dans les services, le patron sans scrupule, prend un plaisir mâle à faire attendre une file de personnes venues solliciter sa signature, son assistance administrative, son conseil. Et pendant ce temps des montagnes de dossiers frustrés attendent dans le silence d’un bureau la précieuse signature, l’inestimable cachet ou un cerveau pour les examiner. Nous allons aux réunions avec une heure de retard sous le fragile prétexte qu’ « en Afrique, une réunion ne peut commencer à l’heure ». Et malgré notre retard, nous arrivons avant le début de la réunion. Tout simplement parce que celui qui l’a convoquée, lui-même est venu deux heures après. Et tout le monde est content du retard avec lequel la réunion a commencé. Les retards des hauts responsables sont si coutumiers que l’on a fini par adopter complaisamment cette charmante boutade : « le patron n’est jamais en retard, il a eu un empêchement ». Et tout le monde comprend et pardonne le retard du chef en attendant un jour de devenir chef pour jouir abondamment, lui aussi, de son droit de venir en retard. Comment peut-on aller en retard à un entretien d’embauche alors que nous courons derrière notre premier emploi depuis une demi-décennie ? Chez nous, ces retardataires de cet acabit courent les rues. Même lorsque les autorités d’une quelconque administration fixe un délai pour une activité, elles prennent toujours le soin de fixer un autre délai pour les éternels retardataires. Ces derniers trouvent normal que l’on tienne toujours compte de leur tare congénitale.

Mais peut-on aller à l’heure quand l’environnement dans lequel nous vivons n’accorde aucune importance au temps ? Même le sommet de l’Etat n’est pas exempt de reproches. Tous nos chefs d’Etat nous ont habitués à venir au-delà de l’heure pour laquelle la population a été mobilisée pour les attendre. Cette habitude, semble-t-il, est liée à des questions de sécurité. Qu’en est-il alors des ministres, des députés, des maires, des PDG, des DG ? L’importance d’un haut responsable est proportionnelle à ses heures de retard. Personne ne se croit obligée, par respect de l’autre, d’être ponctuelle. Mais qui va sanctionner le préfet en retard dans une ville où il est la plus haute autorité ? Qui va tirer les oreilles au président du tribunal dans un service où il est le grand manitou ? Le maire, le premier magistrat de la commune a-t-il une fois été sommé par ses administrés de les respecter en venant aux rencontres à l’heure ? Dans les hôpitaux, le médecin vient toujours en retard. La ponctualité est simplement dévolue aux infirmiers, le médecin, le patron lui se donne le droit de venir à l’heure qui lui convient. Pendant ce temps des malades agonisants, à force de ronger leur frein, préfèrent se laisser emporter par la mort.

Ensuite, à côté de cette plaie puante qu’est le retard, il y a aussi le refus d’utiliser le temps à travailler. Le temps est gaspillé dans l’inactivité et l’oisiveté. A Abidjan, et à Abidjan surtout, le travail au public est l’affaire d’une poignée de fonctionnaires consciencieux. Et ceux qui acceptent de travailler se donnent le droit de s’en abstenir les vendredis. Officieusement, c’est le jour des levées de corps et des convois funèbres. Tout le monde le sait et en parle mais personne ne prend des mesures. Car tout le monde en profite. Or cette ruée vers les obsèques le plus souvent n’est qu’une occasion pour se donner à de multiples cochonneries et lubricités (nous y reviendrons). Les ministres qui doivent sévir ou donner l’exemple sont eux-mêmes emportés par la fièvre des obsèques du vendredi. Pour un pays où le samedi est férié, le travail hebdomadaire se réduit à cinq jours. Mais ces cinq jours sont-ils réellement mis à profit ? Bien sûr que non ! Comment dans ces conditions, pouvons-nous rêver de développement et de progrès ?

Pour faire apposer une simple signature sur un dossier, il n’est pas rare d’attendre des jours voire des mois. Combien de fois des citoyens n’ont-ils pas attendu sur des bancs dans des services pendant des heures pour se faire recevoir ou se faire dire qu’ils ne peuvent pas être reçus ? Un dossier qui n’a pas été traité dans le temps, c’est un grain de sable jeté dans la machine du développement. Et quand il arrive par hasard de nous occuper un temps soit peu, nous nous adonnons à des activités oiseuses. Combien de temps passe-t-on devant l’écran de la télévision pour consommer des films incestueux et violents ? Combien d’heures passons-nous assis au maquis, au cabaret, pour nous empoisonner l’organisme d’alcool ? Combien de temps perdons-nous à discuter de sujets stériles et creux au détriment des débats de fonds qui engagent notre destin commun ? Combien de temps passons-nous au téléphone à faire des conversations paresseuses ? Combien de temps brûlons-nous à dénigrer, à calomnier, à médire, à mentir, à errer, à dormir ? Pendant ce temps, le travail attend, les dossiers attendent, les malades attendent, les élèves attendent, les inculpés attendent, les convoqués attendent, les administrés attendent, les clients attendent.

Et dire que dans les pays riches, dans les pays qui sont déjà développés, tout se fait à pas de course. L’écrivain ne dit pas autre chose quand il s’interroge : « Pourquoi les Africains affectionnaient de trainer ainsi les pieds ? Pourquoi les Européens et, par-delà, les Blancs, faisaient-ils tout sur le mode de la vitesse, de l’empressement, et les Africains, celui de la lenteur, de l’indolence paresseuse ? Qui donc, du Noir ou du Blanc, avait besoin d’aller vite ? » (in Mémoire d’une tombe, de Tiburce Koffi).

Le temps est aussi une matière première, une richesse inestimable qu’il faut pouvoir mettre à profit. Le temps doit être investi. C’est de cette façon qu’il peut produire des richesses. En sus, il faut savoir le gérer, l’organiser. L’Afrique commencera sa révolution le jour où elle comprendra que le temps ne doit pas être gaspillé. Pour la Côte d'Ivoire de demain, apprenons à gagner du temps. C’est de cette façon que nous gagnerons le défi du progrès.

ETTY MACAIRE

vendredi 14 septembre 2012

Flotte Moov, solution à la pauvreté où pure arnaque?


Le slogan marquant et far de cette entreprise est: vous êtes entre de bonnes mains. 



ce slogan j'en doute car si nous décidons de faire un micro trottoir sur ce réseau, je suis sur que les mécontent seront les plus nombreux, pour cause, ce réseau a eu pour habitude de se doter le droit de tout modifier sans préavis. allant des tarifs de communication qui baissent et augmente sans sans le moindre avertissement. nous n'oublions pas aussi: no limit pour montrer qu'il n'ont vraiment pas de limite
Pour corroborer ce fait, les puces dites flottes.
En effet, les puces flotte en leur début, communiquaient en intra-réseau gratuitement, un beau matin, Moov décida de faire le premier appel 50 franc cfa, et cela n'as pas poser problème car le consommateur est libre de gérer son appel ( de toutes les façon, à la fin du mois, il doit consommer soit 1000 frcs, soit  3000frcs et 5000frcs, selon sa puce et son entreprise). il est aussi à noter que Moov a fait des puce flottes destinées au couples, au foyers. ces puces flottes de la famille étaient à 1000 frcs avec une consommation mensuel de 1000 frcs. jusque là, pas de souci. 
Le 18 Septembre dernier,  je me rendis chez un revendeur pour charger mon compte de 200 frcs; pensant gérer ma consommation selon ma bourse, pensant appeler à 50 frcs vers mon correspond en intra-flotte pour le premier appel du jour, sans information aucune, quelque minutes ont suffit pour que Moov m'adressa ceci: "Cher abonné, vous venez d’être prélevé de 100 f. Vous bénéficiez de l'intra-flotte gratuite ce jour et 1 mn vers moov utilisable jusqu'à 23h59. info 1010"
c'est justement parce que j'ai de la chance que j'ai reçu le message me mettant devant les faits. sinon mes trois autres correspondant n'ont rien reçu comme message.
ce que nous déplorons, c'est la manière et le caractère obligatoire. ces actions qui visent à augmenter les tarifs doivent être annoncés afin que le consommateur s'y attende.
aussi, le caractère automatique n'est pas du goût des consommateur dont moi.
je pense qu'il n'existe pas de syndicat de consommateur des produits téléphonique pour saisir l'ATCI, des travers de ces maisons de téléphonies mobiles.

Max 01247668 

samedi 1 septembre 2012

Océan, ou la déchéance humaine.

Pingouin à la démarche illustrant la déchéance humaine

Nous vivons ici bas, sur terre, sans chercher les rôles que nous avons à jouer. Sommes nous des grands prédateurs de l'environnement, de la nature? je m'assoie devant mon ordinateurs, et je ne faisais rien de particulier. je me posai la questions de savoir ce que je devais faire de ma journée. et comme par magie, j'ai entendu une voix qui me disait: OCÉAN; et je m'esclaffais; oui bien sur! Ce film je l'ai eu et je doutais de la date de sa visualisation. Ou, je peux dire que c'est le temps, notre principal ennemi, qui ne me permettait pas de le regarder. Enfin, je retrouve le dossier après quelques minutes de recherche, ''car je suis infographe donc trop de dossiers dans mon ordinateur''.
Le film commence par les enfants qui se dirigeaient vers l’océan et, l'un d'eux, posa la question à un adulte; une grande question, une question beaucoup polémique, qui poserais beaucoup de problèmes pour toute tentative de réponse:
Qu'est ce que l’océan?
à cette question, je recherchais la vérité, la réponse que je pourrais donner à mon fils, si d’aventure, il arrivait qu'il me pose la même question.
je découvris les animaux marins;  oh quel merveille est la nature? les poissons de toute formes et de toutes sortes. les poissons ressemblant fortement aux oiseau, d'autres aux hommes...
Et l'action humaine s'est présentée, les assassins de l’écosystème, de l'équilibre naturelle. Certains espèces ont disparu, prisé par leurs nageoires, d'autres leurs ivoires et c'est fou ce qu'on appelle l'homme avec sa soif de frugalité, soif d'argent.
j'ai vu vers la fin du film, un pingouin qui marchais après qu'il est constater la fonte massive de glace, sa démarche ressemblait assez à celle d'un vieillard déchut, qui n'as aucune force de bétail. Ou un veuf en pays akan, peuple de Côte d'Ivoire, qui les bras croisés sur le dos marche tel il à mal au pied.
que peut il bien se passer dans la tête de ce pingouin?
la déchéance n'est ce pas là?
nous avons monter le réchauffement climatique de toutes pièces, nos voyages à la découverte de l'espace, nos tests nucléaires, et bien d'autres on percé la couche d'ozone, laquelle couche contribue à la protection de la terre du soleil.
la déchéance humaine, c'est lorsque l'argent nous a poussé à détruire nos compagnons vitaux, ceux là même qui nous aident au bien être social. 
mais la fin du film est prometteuse, oui c'est ensemble qu'on sauvera la terre. car la nature est une partie de nous même.

N'DRI Maxime

Analyse d'ETTY Macaire


Le Jour Où La Vie M’a Fait Pleurer de François D’Assise N’Dah : Un regard étonnant sur la Vie





Sur la première page de couverture, l’image d’un enfant larmoyant. De cette image associée au titre du livre, j’ai tiré ma première hypothèse de lecture : les lamentations d’une conscience blessée. L’émotion n’est elle pas nègre ? Moi, je n’avais pas envie de goûter à ces histoires pathétiques, à ces complaintes stériles, à ces élégies infécondes, à ces jérémiades improductives qui vous brisent le cœur et vous gâchent la journée. J’étais réticent ; mais était là sur mon bureau le livret jaune, qui me regardait, qui m’implorait. Alors, je le lus pour que cesse ce regard accusateur sur ma nuque. D’abord d’un trait. Puis, je repris la lecture. Je consommai le livre. Lentement. A petite dose. Ligne par ligne. Page par page. La digestion, je la voulais lente.


Au terme de ce parcours dans le monde de la pensée, je m’assis pour m’interroger. Mes sentiments : L’étonnement, la surprise. Agréablement. Ecoutons cette voix : « Si votre enfant vous demande aujourd’hui : « dieu existe-t-il » répondez lui oui. Mais s’il vous pose la même question, répondez-lui nom. Et si après demain, il revient à la charge, dites lui que vous n’en savez rien. L’expérience de l’existence ou non de Dieu n’est pas un héritage qu’on lègue : c’est un bien personnel qu’en conquiert à la sueur de son front. » (P 43, 44 »). Dans ce livre grave, à l’accent à la fois douloureux et optimiste, j’entendis une voix, celle d’un penseur. Qui se donne pour tâche/corvée d’interroger la Vie, si fluctuante et si fuyante, pour en extraire la substance qui nourrit l’esprit. Au cœur des textes qui s’égrènent, je me familiarise avec une plume soucieuse de cogiter, de solliciter la raison, de traquer des ombres.  De féconder des interrogations légitimes et surtout nobles. Aucune réponse définitive mais des questionnements.  Elle ne prétend pas donner des réponses mais d’interroger. Mais au bout de chaque interrogation, la pensée se fixe, l’esprit s’illumine. Une quête douloureuse de lumière.  Une invite à la méditation. Un appel à la sagesse, à une nouvelle sagesse. La position du penseur N’Dah est souvent déroutante, iconoclaste.«« Dieu est mon Idéal…Satan, lui, est mon Maître » (p 40) « La Mort n’est pas le contraire de la Vie…Le contraire de la Mort, c’est la Naissance » (P41). L’inquiétude est souvent au rendez-vous.


Le projet philosophique de N’Dah se trouve à l’intersection des saillies de Kalil Gibran et des réflexions de L’ecclésiaste.  L’intertextualité y est forte. Et les influences bien que discrètes, n’échappent pas à l’attention du lecteur avisé.  Le message de N’Dah, on pourrait le dire, est frappé du sceau des grandes vérités révélées par les plus grands maîtres spirituels qui ont marqué le monde : Jésus, Mahomet, Socrate, Bouddha… qui à quelques nuances près prônent les mêmes idées d’amour, de partage, de sagesse. Les pensées les plus originales sont, en vérité et toujours, des pensées déjà pensées. L’ecclésiaste disait à juste titre : « Ce qui a été, c’est ce qui sera, et ce qui s’est fait, c’est ce qui se fera, il n’y a rien de nouveau sous le soleil. S’il est une chose dont on dise : voici ceci, c’est nouveau ! Cette chose existait déjà dans les siècles qui nous ont précédés » (Eccl. chapitre 1 : 9, 10, 11). Le mérite de notre penseur c’est de nous réconcilier avec des vérités enfouies dans les sinuosités d’une existence prise aux pièges du matérialisme aliénant. En termes autres, François D’Assises N’Dah nous exhorte à tirer nos forces de l’esprit qui est reconnu par les plus grands maîtres comme le siège mal connu du bonheur humain.


A quel genre appartient ce  livre ? Poésie, nouvelles, fables… Tout à la fois. Les textes ondoient entre le vers et la prose. Fantaisie, malaise  ou impuissance ? Dans cet écartèlement et cette perplexité, éclatent la complexité et l’énigme de la Vie. En effet, « la vie n’est pas un cours d’eau tranquille sur lequel on navigue à bord d’un bateau de plaisance. C’est  un univers composé certes d’autoroutes éclairées, d’avenues majestueuses, d’échangeurs hallucinants, mais aussi et surtout de voies sans issues, de virages dangereux, de voies à sens unique, de pistes cyclables, de routes à caractère prioritaire, de carrefours sans signalisations, et de tout un réseau complexe de codes qu’il faut apprendre à déchiffrer » (p 47).  Nécessité donc de plusieurs postures, de différentes perspectives et de divers angles. Pour mieux construire le sens et livrer la quintessence de son message.  Cependant, rigoureusement, l’écriture de N’Dah n’est pas soucieuse de formules ornementales. Les poèmes de ce livre bien que « dodus »  du point de vue du sens, choit par leur manque d’audace stylistique. Au niveau structurel, ils sont dépourvus d’élan subversif. Ce manque la rapproche à une simple marche, une prose. Or, la poésie doit être et rester une danse. Ici, il ne s’agit pas de « Dire bien » mais de « Dire juste et fort ». Plus qu’un artiste, nous découvrons un penseur. Et sur ce point le penseur a atteint son but. Les deux dernières sections du livre frappent par leur ton sentencieux et leur profondeur spirituelle. La force de ce livre repose sur les textes en prose qui ont la teneur  et la profondeur des fables et des paraboles dignes des plus grands maîtres de la pensée. La prise de conscience de l’hybridité et/ou la dualité de la vie trouve son écho dans l’avalanche des oxymorons et des antithèses. Les titres des sous-parties (Les complaintes du Prince déchu, De Silence et De Lumière et Une oasis dans le désert) et certaines maximes qui rythment l’œuvre corroborent le dualisme qui soutient le principe créateur. 



mercredi 29 août 2012

woro woro pour les gestionnaires et les pauvres

WOROWORO


TAXIS COMPTEURS
A Abidjan, nous agissons comme si tout le monde était riche et que le PPTE n'avait pas sa raison d'être;
en effet, quelque mois après de l’obtention du point d’achèvement, les universités publiques grimpent en prix. 
Nonobstant, ce fait, les taxi compteur entre grève, demandant la fermeture des woro woro, moyen de transport de la tranche pauvre de la population et certain riche qui ont la notion de bonne gestion financière.
Notons que la population pauvre, est de plus 80% de la population générale. de ce fait, voulons nous savoir, que peuvent il faire ces taxi compteurs, satisfaire la population?
et le constat est triste. à Adjamé le le 27 août dernier, il eu une chaude altercation entre une dame et un conducteur de taxi compteur. pour cause, coût très excessive de la consommation de la dame. de mauvaise qu'est le conducteur, il prend la dame à Treichville gare de Bassam à Adjamé, ou la dame avait l'habitude de payer 300 francs CFA, lui a coûté 5000 francs CFA. cette surfacturation est due au fait que le conducteur a passé le temps, dans un embouteillage, sans faire de moindre effort pour sortir de cet ambouteillage car pour lui, la recette est presque atteinte.
avant, avec la présence de woro woro, les taxi rouge sont négociable mais les prix de négociation varient de 1500 à 5000 franc selon la distance, pour lesquelles distance, les woro woro ne demande que de 300f à 800 francs.
cette population pauvre s'interroge sur son sort avec un président qui a promis la fin de la pauvreté.
PS: woroworo: taxis banalisés intercommunaux  / rouge: taxi compteur.

dimanche 19 août 2012

bonne fête de l'Aïd El Fitr




C'est la fin de 30 jours de jeûne musulman. Ils sont nombreux ceux qui se sont privé de nourritures, de cigarettes, et de certaine protiques. c'est un processus de changement de comportement pour certains car après le jeune, ils abandonne certaine mauvaise habitudes; ils sont né de nouveau. par contre d'autres, continueront et même empireront leur état premier. c'est le cas de ceux qui s'en foute de la vie, pourtant, apparemment, ils ressemblent au "ange" de Dieu et aux "saints" hommes de la terre. Nous nous somme promenés dans la commune de Yopougon, pour tous les "saints" des jours sacrés, et un constat est for appréciable: tout le monde se ressemble et est superbement habillé, des basins dernier cri, de chaussure de hautes qualité, et les bénédictions foisonnent de partout. oh comme c'est beau! Et une seul question me vint en tête: pourquoi somme nous méchant à tel point de tuer nos semblable? tout ceux qui venait de la mosquée n'étaient pas que des malinké; il y avait des Baoulé, des Attié, des Sénoufo, des Abbey... je dirais toutes les couches sociales et ethniques étaient représentées.
Et ce matin là, l'on ne parlait que d'une langue: la beauté de la fête.
Et une prière m'est venue en tête: face Dieu que la Paix habite nos cœurs et que la haine s'en fuie loin de nous afin que la beauté du patrimoine Ivoirien soit redorée et le vivre ensemble prenne le dessus sur nos actes.
Bonne fête à tous les musulmans du monde entier.


samedi 18 août 2012

Fin de la pauvreté


Nous constatons ça et là, les uns et les autres, dire : le président ne fais rien ; le pays n’'avance pas ; il n'’y a pas d'’emploi pour les jeunes…
Aussi, nous entendons parler de mettre fin à l’'exode rurale ; et, à ces deux arguments, deux questions me hantent.
Au premier argument, je voudrais savoir : un président d'’une république peut il développer un pays à lui seul? N'’est-ce pas la population elle-même qui, par voix et moyens et avec les allégements de par les décrets pris par le président, pourrons apporter des idées de développement et de création d'’emploi pour cette jeunesse  qu’'on aime tant ?
Comment arrêter l’'exode si nous pratiquons l’'égoïsme économique où l’'on cherche à paraitre seul faisant des jeunes, les quémandeurs ou les alcooliques car ne faisant rien, ils passent leurs temps avec les miettes reçus, dans les cabarets où ils s'’empoisonnent à volonté avec de la cigarette, de l'’alcool et bien d’autres substances qui tôt ou tard leur porteront atteinte.
On fait des jeunes, les laveurs de nos voitures  alors qu'’on pouvait leur permettre de se réaliser.
Le mal de l’Afrique e’st là, dans notre égoïsme. Je prends en exemple un neveu à qui l'’oncle demande de se lever tôt pour laver sa voiture alors que celui si est titulaire au moins d’un BEPC et n’'a besoin qu'’on lui montre les réalités de la vie et qu'’on lui donne un véritable coup de pousse pour se réaliser. On préfère faire de lui, un alcoolique car on veut demeurer le seul cadre du village et les épaule hautains, on fait croire à la naïve famille qu'’on prépare une grande surprise pour le neveu, diantre est-ce après notre mort qu’'on le fera?
C’est ici encore le véritable problème de l’Afrique.
On ne réalise par pour nous et on ne s'’entraide pas assez alors que nous sommes à la recherche d'un idéal vital, allons nous nous développer nous même si ce n'’est qu'’idées de haine de jalousie, de guerres et d'’attentat à n'’en point finir qui circule dans nos neurones? Ha ! Quelle Afrique ? On se demande pourquoi les fils et filles risquent leurs vies pour traverser les mers à la recherche de l'’eldorado. Qu’'avons nous fait pour empêcher cela ?
A cette dernière question, on pensera à quelques solutions.
En effet, une seule chose reste à faire, c'’est magique et sa sauve. C’est le VOLONTARIAT, (la volonté)  on peut assimiler les volontaires au bénévolat, je pense que le bénévolat est le fruit du volontariat. Servir sa région et sa nation comme si l’'on rendait un culte à Dieu. Donner de façon volontaire pour développer une nation. Cher cadre de nos régions, nous pouvons nous organiser pour créer des emplois des grandes écoles de formation dans nos régions ainsi l'’exode vers les grande cités freinera. Le volontariat qui nous habite et le sens de sacrifice qui nous dirige, nous pousseront au grands idéaux pour un développement régional réussi. On a tout à investir, dans tout, dans nos régions et nous en serons tous bénéficiaires. Tuons cet égoïsme en nous et ne disons pas qu'’il est plus facile de dire que de faire car quand la volonté y est, tout est possible. Levons nous, élus, cadres, élèves et étudiants, travailleurs et non travailleurs, riches et pauvres, le volontariat n'’est pas de venir en aide aux hommes après les catastrophes  mais, d’'éviter que celles-ci leur arrives. On peut créer beaucoup d’'emplois : les usines, terrains de sport, les salles de spectacles, les champs, les magasins, les poissonneries, les jardins et bien d'’autres choses, ainsi et on sera auto-suffisant sur tous les plans. Croyez-moi, c’'est ainsi que les états unis, l’'Angleterre et bien d’autres puissances sont parties pour atteindre un seuil de développements grands. Et pour en être sur, demander à vos chercheurs et experts de le vérifier.
Le volontariat, c’'est ce qu'’il nous faut pour mettre fin à l’'exode rural et pour atteindre un développement durable.

dimanche 5 août 2012

Intimes Confidences: un petit peu de moi...

Intimes Confidences: un petit peu de moi...: Mon Amour, Tout a commencé quand nos regards se sont croisés, Tu a renversé mon coeur, tu l'a fait chaviré. Un vent d'amour m'a fait perdre ...

vendredi 27 juillet 2012

Lettre des étudiants à Mr le Président de la république de Cote d'Ivoire, suite à l'augmentation de la scolarité


C'est avec les yeux remplie de larmes que je viens par la représente exprimer auprès de votre très bienveillante autorité mon désarroi.
Monsieur le président,
de mon enfance, j’ai regardé mon père travailler dans ses plantations et j’ai vu les réalités des travaux champêtres. 
Un matin, je lui dis : père je veux aller à l’école pour devenir quelqu’un dans la vie. Pour faire œuvre de ça et là, au sorti de mes études, afin que le fruit de ton travail soit plus valorisé. Mon père avec ses maigres moyens m’inscrit à l’école.
A partir de la classe de CM, J’ai financé mes études primaires, secondaires et universitaires avec des petits boulots de vacances (cireur, porte- bagages, aide- maçon, répétiteur à domiciles).
Indépendamment de ma volonté, une crise m’a arraché aux études, j’ai donc perdu deux années, années qui m’auraient donné un diplôme au moins sinon deux. J’ai aussi pris de l’âge sans que les choses n’avancent.
J’étais si heureux et très enthousiaste à l’approche des ouvertures des universités. Mais très vite ma joie s’est transformée en une grande tristesse. Mon espoir est amertumé et me ronge jusqu’à la moelle épinière me laissant perplexe et sans voix devant les nouvelles mesures relatives aux inscriptions à l’université, déjà que les choses n’étaient pas évidente pour moi avec les inscriptions qui étaient à 6000 F.
Monsieur le président, nous voulons véritablement d’une Côte d’Ivoire NOUVELLE, avec des fils bien formés mais à cette allure les riches écraseront toujours les pauvres et l’espoir des pauvres se brisera davantage dans une Côte d’Ivoire où Houphouët Boigny, paix à son âme, rêvait d’une égalité absolue entre ses fils et filles. Ho quel humanisme!
Cette égalité semble mourir aujourd’hui au vu et au su du coût des inscriptions dans nos universités.
Je ne touche pas plus de 50 000 par mois, je vis de petits boulots de ça et là, mes parents ploient sous le poids de l’âge et de la misère. Payer plus 100 000f pour mes études universitaires, alors que les bourses ne seront pas attribuées à tous les étudiants, est une mère à boire pour moi.
Monsieur le président, tristesse m’anime. Faites quelque chose car l’histoire vous regarde.
Dans l’espoir d’éveiller votre fibre paternel et votre humanisme, Je vous prie de recevoir, Monsieur le Président, l’expression de mon profond respect.


Signé, la voix des sans voix

jeudi 26 juillet 2012

Lu dans le Mandat



L’intérêt de cette publication est d'avoir plus ample information à travers les analyses des uns et des autres de cet article

Parents d’élèves, élèves, étudiants et doctorants sont situés depuis hier, mercredi 25 juillet, sur les différents montants qu’ils devront débourser pour leur inscription à la rentrée universitaire. 100.000 FCFA pour ceux de la première année à la Licence, 200.000 FCFA pour le Master et 300.000 FCFA par an pour les doctorants. Ce sont les tarifs exigés par le ministère de l’Enseignement supérieur. Des tarifs qui s'appliquent à tous les étudiants ivoiriens des universités publiques et à ceux de l'espace Uemoa. Les autres étudiants, hors de cet espace, devront débourser la somme de 300.000 FCFA pour la licence, 400.000 FCFA pour le Master et 500.000 FCFA pour le doctorat. En fait, le ministre a pris cette mesure dans le souci de donner une formation de qualité répondant aux normes internationales et de donner de la crédibilité aux diplômes ivoiriens. 

M.PAULE KOFFI


Est-ce-à-dire que les 100 000 f pour la première année à la licence se payent une seulefois? et que pour le Master 1 et 2 (200 000f) aussi se règle une fois pour toute, et en fin les 300 000 du doctorat c'est par ans?

vendredi 20 juillet 2012

Interview: avec Mariam Kouyaté sur le rôle de femme en période de jeûne


Interview Interview Interview Interview Interview

photo non contractuel


D
ans l’interview de le volontaire, nous avons voulu communiquer avec nos parents musulmans car nous parlons de ramadan, l’un des pilier les plus importants de l’islam.
Nous nous sommes interrogés sur le rôle de la femme en période de jeûne, et nous avons eu un entretien avec une fervente musulmane : Anna Mariam KOUYATE qui a bien voulu répondre à nos questions.

Bonjour Mariam.
Bonjour Mr N’dri.
N’dri : Nous somme avec vous dans le cadre de notre interview et nous entendons parfois dire que les jeunes filles ne s’intéressent pas ou du moins ne connaisse pas leurs rôles dans l’Islam.
C’est pourquoi nous avons voulu discuter avec vous sur le thème, le rôle de la femme en période de jeûne.
Mariam : cela me fait plaisir et j’espère que les réponses que je vais donner vans pouvoir faire l’unanimité.

1- Le volontaire : on y va pour les questions et la première est la suivante : Qu’est ce que l’Islam pour la femme ?
Mariam : Ben c’est une question qui englobe tous les aspects de la femme dans la religion donc je vair faire un briefing. La femme est permise d’exercer toutes activités et fonctions même si c’est en dehors de son foyer, elle peut se mélanger aux hommes dans la vie publique mais que cela se passe dans la dignité et la coutume islamique. Allah le très haut dit : ‘’aux hommes la part de ce qu’ils ont acquis, et aux femmes la part qu’elles ont acquise. Coran S4v32. L’islam a abolit le principe de différenciation entre l’homme et la femme dans la valeur commune d’humanité. L’islam a permis à la femme de s’instruire dans divers genre de savoir et tous les niveaux.
2- Le volontaire : La femme doit elle Jeûner ?
Mariam : la femme dois jeûner une foi qu’elle atteint la puberté c'est-à-dire une foi qu’elle a déjà vu ses règles. Elle doit aussi jouir de toutes ses facultés mentales.
3- Le volontaire  : Qui ne doit il pas jeûner ?
Mariam : la femme en état de menstruation, de lochi c'est-à-dire écoulement après accouchement. Les malades graves, les personnes atteintes de troubles mentaux, ceux dont le jeûne détériore la santé…
4- Le volontaire  : Quel est le rôle de la femme dans la période de jeûne ?
Mariam : la femme se doit de couvrir son cops, le jeûne n’est pas seulement abstenir de manger et de boire. C’est aussi de faire jeuner les autres partis de son corps ; par exemple éviter le regard indiscret, la médisance, la jalousie, la méchanceté. Elle ne doit pas chercher à séduire un homme et elle doit cacher ses partis intimes. Elle éviter les parfums qui ont une nature envoutante… tous ceci pour éviter de distraire les gens (hommes)
5- Le volontaire  : si la femme doit se réveiller dans la nuit pour préparer et se coucher tard après tout le monde, doit elle aller à son poste le lendemain ?
Mariam : le jeûne ne cause pas de problème ce n’est pas un frein à l’activité qu’on exerce. Elle (la femme) peut vaquer à ses occupations. Il lui appartient d’aménagera son timing.
6- Le volontaire  : L’homme peut il faire la cuisine pour sa femme en période de jeûne ?
Mariam : l’homme peut aider sa femme même en dehors du Jeûne. Selon un hadith le prophète aidait ses femmes dans leurs taches quotidiennes.
7- Le volontaire: L’homme peut il rompre le jeûne avec le repas préparé par une autre femme sachant que son épouse est là bien portante ? 
Mariam: il peut mais cela dépend de la relation qui les lie.
Le volontaire: Je vous remercie et qu’Allah bénisses votre jeûne
Mariam : c’est moi qui vous remercie.

Au secours, on meurt, feu tricolore en détresse


Au secours, on meurt, feu tricolore en détresse.
T
el est le cri silencieux des populations Abidjanaises qui en longueurs de journée se vois percuter par des chauffards qui ont achetés leur permis de conduire sans passer par les auto-écoles.
A ce cri, s’ajoute celui des feux tricolores d’Abidjan. En effet, alors qu’on parle de sécurité des biens et des hommes, la sécurité routière est mal en point.
Rendons nous à tout hasard dans la commune de Yopougon par les deux premiers ponts venant d’Adjamé. Notons que Yopougon est la commune la plus grande de cote d’ivoire avec une tranche moyenne de population.
Et dans cette commune, il y a deux jours de cela, un automobiliste à emporté la vie d’une jeune demoiselle sans tacher s’arrêter.
Par le premier pont, le constat est clair, le feu du carrefour de sable n’existe que de nom, ce n’est pas celui de Siporex au deuxième pont qui nous dira le contraire. A quelques encablures de ces lieux, le feu de l’institut des Aveugle, lieu où fréquentent les aveugles, croupit dans un coma trop profond, à Keneya sur l’axe du second pont c’est le KO. Le feu du complexe sportif de Yopougon dénommé Complexe Jessy Jackson pour ce qu’on sait, est géré par les transporteurs eux même se faisant la loi sans oublier celui de l’église Saint André et Wakouboué. Le feu de carrefour Sapeur pompier crie au secours pendant que celui de terminus 40 se meurt. Nous n’allons pas terminer notre liste qui n’est pas du tout exhaustive sans parler des feux sur le troisième pont, Niangon et les autres feux dans la ville d’Abidjan. Nous comprenons l’effort consenti par le gouvernement au niveau de la sécurité mais les ivoiriens meurent aux feux tricolores et je voudrai me poser la question de savoir, où sont passés les organes chargés de ses feux tricolores ?

jeudi 19 juillet 2012

Cher lecteur, rendez vous à la Librairie Aleph plateau pour s'offrir L'envol du coeur. Merci et bonne lecture à tous

mercredi 18 juillet 2012

Accident de circulation à Yopougon Ficgayo


Arrivée du policier secouriste

aides des passants
Yopougon Ficgayo,
Un conducteur s’est précipité sur un piéton, alors que celui-ci voulait traverser la voix.
Ce Matin, aux environ de 10 heures, un conducteur qui semblait visiblement trop pressé n’a pas eu la gentillesse de laisser passer une jeune demoiselle, tout de rose vêtis, traverser la voix, alors qu’elle s’y était déjà engagée.  Il s’est donc précipité sur elle et a pris la fuite. Il a fallu la présence solidaire des passants pour apporter soutien et réconfort à cette dernière. En attendant l’arrivée des pompiers qui sont arrivés le plus vite que d’habitude, un policier secouriste est venu faire un constat et a posé la jeune fille sur une position sécuritaire. Quelque 10 minutes après, les pompiers sont arrivés et ont apporté l’indélicat 
dans un hôpital le plus proche.
aide apporté par les passants
Triste est il de constater la monstruosité des conducteur qui ont au moins plus de cinq cœur, pour ne pas être en retard vis-à-vis d’un piéton, à les laisser passer au niveau des bandes blanches. Il est aussi important de se demander si les bandes blanche au niveau de Ficgayo ne sont pas trop proches du carrefour, du moment où les véhicules en ses lieux semblent fou et font quasiment fis des piéton sur ces bandes la.
En effet, le carrefour est sur une pente et des virages inqualifiables. Lorsque les véhicules ronflent les moteurs pour pouvoir accéder à la cime, ils ont tendance à trop sortir ou à mal prendre le virage.
Évacuation par des
sapeurs pompiers
Aussi, certains conducteurs très gentils permettent aux piétons de passer, alors que d’autres conducteurs, sans regarder les mouvements du véhicule en face, foncent sur ses piétons.
De ce fait, nous voulons nous interroger sur la question suivante : quelle politique le gouvernement peut adopter pour mettre fin aux accidents ?
P.S:
Aux dernières nouvelles la jeune demoiselle aurait succombé à ses blessures sur le chemin de l’hôpital. Le conducteur rattrapé par son collègue serait sous verrous dans les locaux de la police à Yopougon.

mardi 17 juillet 2012


On entend par ci et par là que c'est le mois de jeune, certaines personnes, je  pense, ne maîtrise pas vraiment les contours exacts du jeûne. elles se privent   de toutes nourritures et de tous actes. Mais la question à se poser c'est qu'est ce que le Ramadan? comment vivre son jeûne? qui sont autorisés à jeûner? ce qui va suivre est un aperçu que nous devons avoir du Ramadan afin de vivre une bonne période de jeune.  

Ramadan également orthographié ramadhan ou ramazan, (arabe : رَمَضَان ou Ramaḍān) est le neuvième mois du calendrier musulman. Au cours de ce mois, les musulmans adultes ne mangent pas, ne boivent pas, et n'entretiennent pas de relations sexuelles de l'aube au coucher du soleil. Les malades, les femmes enceintes ou qui allaitent, les femmes ou jeunes filles qui sont dans leur période menstruelle et les voyageurs, ainsi que tout individu dont ce jeûne pourrait mettre la santé en péril en sont exemptés. Le jeûne a pour but d'enseigner aux musulmans la patience, la modestie et la spiritualité.
La langue française emploie indifféremment le mot « ramadan » pour désigner le mois saint pour les musulmans et, par métonymie, le jeûne ou saoum, qui constitue l'un des cinq piliers de l'islam.
Le premier jour du mois suivant est l'occasion de célébrations observées durant l'Aïd al-Fitr, la fête de la rupture du jeûne.
Le nom Ramadama a été le nom du neuvième mois dans le monde arabe bien avant l'arrivée de l'islam ; le mot lui-même est dérivé de la racine rmd, comme dans les mots ramida ou ar-ramad, dénotant une chaleur intense, un sol brûlant et le manque de rations. Dans le Coran, Allah proclame que le jeûne a été rendu obligatoire aux musulmans, comme il le fut auparavant aux Juifs, se référant ainsi à la pratique du jeûne durant Yom Kippour.
Le calendrier musulman est un calendrier lunaire : chaque mois commence après la nouvelle lune, lorsque le premier fin croissant « hilal » est visible. Il doit être aperçu avant qu'il ne disparaisse à l'horizon dans les lueurs crépusculaires du coucher du soleil. Comme le calendrier musulman compte onze à douze jours de moins que le calendrier solaire et aucune intercalation, ramadan se décale chaque année et passe progressivement d'une saison à l'autre. Les dates de début et de fin du ramadan, pour la période 2009-2015, sont les suivantes :
Ère communeHégireDébutFin
2009143022 août19 septembre
2010143111 août9 septembre
201114321er août29 août
2012143320 juillet19 août
201314349 juillet8 août
2014143528 juin27 juillet
2015143618 juin17 juillet
Dates du Ramadan entre 2009 et 2015.
La majorité des musulmans insiste sur l'observation locale du croissant de lune pour marquer le début du ramadan, mais d'autres insistent sur le calcul de la nouvelle lune ou sur la déclaration saoudienne pour déterminer le début du mois. Puisque le premier croissant après la nouvelle lune n'est pas visible partout en même temps, les dates de début et de fin du mois dépendent de ce qui est visible dans chaque lieu. Par conséquent, les dates varient d'un pays à l'autre, mais généralement d'un jour seulement; ceci est le résultat du cycle lunaire.
Chaque année légale, ramadan commence donc dix à douze jours avant celui de l'année précédente. Des projections astronomiques qui donnent une approximation du début du ramadan sont disponibles
L'événement le plus important de ce mois est le jeûne. Durant le mois de ramadan, les musulmans se lèvent avant l'aube pour sahur, le repas précédant l'aube, avant d'effectuer la prière de as-soubh. Ils doivent arrêter de manger et de boire avant l'appel à la prière et ce jusqu'à ce que commence la quatrième prière de la journée, al-maghrib. Les musulmans peuvent continuer à manger et à boire après le coucher du soleil et ce jusqu'à l'appel à la prière de as-soubh le lendemain. Ensuite, le processus recommence pour une nouvelle journée.


L'acte de jeûne est censé éloigner le croyant des activités quotidiennes, son but étant de nettoyer son âme intérieure et de la libérer de tout mal. Il permet aussi aux musulmans de pratiquer l'autodiscipline, le contrôle de soi, le sacrifice et l'empathie pour ceux qui sont moins fortunés, encourageant ainsi des actions de générosité et de charité. Toutefois, un certain niveau de maîtrise de soi peut être perdu par ceux qui souffrent de troubles de l'alimentation.Ramadan est un moment de réflexion et d'adoration d'Allah. Les musulmans se doivent de faire plus d'efforts pour suivre les enseignements de l'Islam et éviter les images et sons obscènes ou contraires à la religion. Les pensées et activités sexuelles durant les heures de jeûne sont également proscrites ; la pureté des pensées et des actions est en effet importante. Le jeûne est destiné à être un acte exigeant une foi personnelle et profonde, dans lequel les musulmans recherchent une prise de conscience accrue de leur proximité avec Allah.

Les personnes âgées, les malades chroniques ainsi que les malades mentaux sont exemptés de jeûne, bien que les deux premiers groupes doivent chercher à nourrir les pauvres en remplacement de leur jeûne manqué. Sont également exemptées les femmes enceintes, les femmes en période de menstruation et les femmes allaitant leurs nouveau-nés. Une différence d'opinion existe cependant parmi les érudits quant à savoir si ce dernier groupe doit rattraper les jours manqués à une date ultérieure, ou nourrir les populations pauvres en guise de remplacement. Alors que le jeûne n'est pas considéré comme obligatoire dans l'enfance, de nombreux jeunes s'efforcent de jeûner le plus grand nombre possible de journées en guise de préparation pour leur pratique future. Enfin, les voyageurs sont exemptés mais doivent rattraper les jours qui leur manquent. Les personnes âgées, celles qui souffrent d'un handicap ou d'une maladie, et qui n'ont aucune chance de voir leur état s'améliorer, peuvent payer l'iftar à la place de personnes qui ne peuvent se le permettre ; elles peuvent aussi les accueillir dans leur maison et les nourrir après le coucher du soleil comme moyen de remplacer les jours non jeûnés.
Une personne peut rompre le jeûne par inadvertance, en raison d'un oubli. Dans un tel cas, le jeûne reste valable, à condition de ne pas persister dans cette rupture involontaire. En Islam, il est dit que si une personne rompt son jeûne par inadvertance, c'est Dieu qui l'a nourri.
Lorsque ramadan a éclipsé la fête d'Achoura, en termes d'importance, il a pris certaines caractéristiques de cette dernière. Selon un hadith bien connu, la personne qui observe ramadan correctement verra tous ses péchés pardonnés. Selon un autre, « lorsque ramadan arrive, les portes du ciel sont ouvertes, les portes de l'enfer sont fermées et les démons sont enchaînés », et quiconque passe entrera au paradis.
En plus du jeûne, les musulmans sont encouragés à lire la totalité du Coran. Certains procèdent à la récitation, par le biais de prières spéciales appelées tarawih, qui sont effectuées dans les mosquées chaque soir, au cours duquel toute une partie du texte (juz soit un trentième du Coran) est récité. Par conséquent, la récitation de la totalité du livre est généralement achevée à la fin du mois.
Ramadan est aussi une période où les musulmans ralentissent le rythme des affaires du quotidien et se concentrent sur l'autocritique, la purification spirituelle et l'illumination, établissant un lien entre Allah et eux par la prière, la supplication, la charité, les bonnes actions, la gentillesse et l'entraide. Comme il s'agit d'un mois de don et de partage, les musulmans préparent des aliments particuliers et achètent des cadeaux pour leur famille et leurs amis, pour les pauvres et les nécessiteux qui ne peuvent pas se le permettre ; cela peut inclure l'achat de nouveaux vêtements, de chaussures ou d'autres articles. Il existe aussi un aspect social impliquant l'invitation faite pour le repas de l'iftar (repas clôturant le jeûne journalier).
Dans de nombreux pays musulmans et non musulmans à forte population musulmane, les commerces ferment dans la soirée pour permettre aux travailleurs d'accomplir la prière et de consommer le repas de l'iftar ; ils rouvrent et restent ouverts pendant une bonne partie de la nuit. Les musulmans peuvent ainsi faire du shopping, manger, passer du temps avec leurs amis et leur famille. Dans certains pays musulmans, ne pas jeûner ou afficher un tel comportement en public est considéré comme un crime et peut être poursuivi en tant que tel. Ainsi, en octobre 2008, une cour de Biskra en Algérie a condamné six personnes à quatre ans de prison et de lourdes amendes.
Laylat al-Qadr (Nuit du destin), considérée comme la nuit la plus sainte de l'année, est une commémoration observée au cours de l'un des dix derniers jours impairs du mois. C'est au cours de cette nuit que le Coran aurait été révélé au prophète Mahomet par l'archange Gabriel. Sur la base du Coran, pour les musulmans cette nuit est « meilleure que mille mois » de prières, de bonnes actions et d'invocation : prier tout au long de cette nuit est ainsi autant récompensé que prier durant mille mois ; de nombreux musulmans passent donc une partie (ou toute la nuit pour certains) à prier et/ou lire le Coran. Selon le sunnisme, cette nuit est la 21e, la 23e, la 25e, la 27e ou la 29e du mois alors que, selon le chiisme, cette nuit est la 19e, la 21e ou la 23e du mois. Toutefois, la véritable date reste impossible à déterminer.
La fête islamique de l'Aïd el-Fitr, le 1er chawwal, marque la fin de la période de jeûne et le premier jour du mois suivant, après qu'une autre nouvelle lune a été repérée ; l'Aïd arrive donc après 29 ou 30 jours de jeûne. Aïd el-Fitr désigne la fête de la rupture du jeûne, l'occasion de célébrations et de fêtes. Lorsque le jeûne est terminé, les musulmans se rendent dans les mosquées en début de matinée, vêtus de leurs plus beaux vêtements (souvent nouveaux), pour la première prière de l'Aïd. Des présents sont ensuite remis aux enfants, des festins sont organisés et des visites aux parents et amis effectuées ; des aliments sont aussi donnés aux pauvres (zakat al-fitr). Les musulmans profitent de ce jour de fête pour rendre visite à leurs amis proches et leur famille. Certains musulmans considèrent qu'une fête doit durer 3 jours, donc ils célèbrent L'Aid pendant 3 jours. La prière est de deux rak'aahs seulement et elle est optionnelle (sunat) par opposition aux cinq prières quotidiennes obligatoires.
Durant le mois suivant, appelé chawwal, les musulmans sont encouragés à jeûner pendant encore six jours connus sous le nom as-sitta al-bid.




lundi 16 juillet 2012

Savoir, oui mais savoir aider les autres c’est idéal


Savoir, oui mais savoir aider les autres c’est idéal, telle est la réflexion que je voudrais mener aujourd’hui. De cette réflexion, il importe se demander ce que c’est que le savoir.
Savoir :
I. − [Verbe de sens plein; le sujet désigne le plus souvent une pers. phys. ou morale, douée de conscience; le complément d'objet premier désigne un objet de connaissance qui est concret ou abstrait. (Le plus souvent abstrait.), existant ou non, prés. ou absent]
A. − [L'accent est mis sur le contenu du savoir]
1.
a) Appréhender par l'esprit, avoir la connaissance complète de, pouvoir affirmer l'existence de. Savoir le pourquoi et le comment d'une choseQuand j'ouvre ce livre, n'ai-je pas la conscience de l'ouvrir et la conscience de pouvoir ne pas l'ouvrir? Quand je regarde, ne sais-je pas à la fois que je regarde et que je puis ne pas regarder? (CousinHist. philos. XVIIIes., t. 2, 1829, p. 500).Ne parlez point comme ceux qui n'ont pas de foi. Nous savons avec assurance que Dieu existe, Et que l'homme, ou non, le confesse du vent de sa bouche (ClaudelViolaine, 1901, IV, p. 647).V. ignorer ex. 1.
 P. anal. Appréhender par l'instinct. La brute sait tout ce qu'on affirme que vous ne savez pas, et elle n'a besoin que de l'instinct pour le savoir (LamennaisParoles croyant, 1834, p. 175).
 Absol. V. deviner B 2 b ex. de Ramuz.
 Empl. pronom. passifV. inachevé ex. 2.
 PHILOS. Appréhender par un acte cognitif, à la fois conceptuellement et en organisant un système rationnel. V.croire ex. 3, mortel ex. 3, philosophe I A 2 a ex. de Valéry.
 Tout savoir. Posséder la science universelle. L'homme est si faible que, lorsqu'un de ses semblables se présente disant: « Je peux tout », comme Bonaparte, ou: « Je sais tout », comme Mahomet, il est vainqueur et a déjà à moitié réussi (VignyJournal poète, 1829, p. 898).V. aigle ex. 16, philosophe ex. 1.
 Que sais-je? [D'apr. l'aphorisme de Montaigne servant à mettre en question l'ensemble des connaissances et à poser le doute philosophique] Empl. subst. masc. Le doute philosophique:
1. − Tu me fais douter de la puissance de Dieu (...). Notre cher Rabelais a résolu cette philosophie par (...)Peut-être, d'où Montaigne a pris son Que sais-je? Encore, ces derniers mots de la science morale ne sont-ils guère que l'exclamation de Pyrrhon restant entre le bien et le mal, comme l'âne de Buridan entre deux mesures d'avoine. BalzacPeau chagr., 1831, p. 78.
 Savoir que + verbe savoir.Je sais que je ne sais rien, que je ne sais pas. Après les avoir lus [des romanson revient à dire avec Socrate: Ce que je sais, c'est que je ne sais rien (Sénac de MeilhanÉmigré, 1797, p. 1757).
 Absol. Le vrai savoir ne revient jamais à quelque petite chose tout près des yeux; car savoir c'est comprendre comment la moindre chose est liée au tout (AlainPropos, 1911, p. 114).
Savoir qu'on sait« Savoir, c'est savoir qu'on sait ». Ainsi aurons-nous défini la réflexion ou conscience positionnelle de la conscience (SartreÊtre et Néant, 1943, p. 18).
 ProverbeSavoir, c'est pouvoir [d'apr. l'aphorisme trad. de Bacon, signifiant que les finalités sociopolitiques du pouvoir vont de pair avec le développement de la connaissance scientifique en Occident (d'apr. Rey-Chantr. Expr.1979)].
b) Avoir dans l'esprit, avoir la révélation de l'existence, de la réalité, de l'identité, de la vérité de quelque chose; avoir présent à l'esprit un ensemble de connaissances rationnelles (concepts, idées, notions, images, représentations, affects), acquises par l'étude et par la réflexion, et constituant une synthèse ordonnée sur un objet de connaissance.Synon. connaître (v. ce mot II A).Savoir qqc. par intuition, par raisonnement, par induction, parfaitement, à fond, par expérience, avec exactitude, à n'en pas douter, de façon certaineV. abstrait ex. 10, apprendre ex. 35, 36, certitudeex. 27.
 [Le compl. d'obj. est le plus souvent un indéterm., un indéf., un pron. dém.] Savoir qqc.; ne pas savoir grand' chose; savoir une chose; (croire, vouloir) tout savoirLes enfants (...) ça doit obéir aux parents!... nos pères et nos mères savent mieux que nous ce qui nous convient (Dumas père, L. Bernard, 1843, ii, 8, p. 237):
2. Je ne veux plus rien savoir d'autre, ni si les champs fleurissent, ni ce qu'il adviendra du simulacre humain... Je ne veux pas le savoir. Ou plutôt c'est parce que j'ai une vision trop exacte de cet avenir que je prétends m'anéantir dans la seule destinée qui en vaille la peine: une nature insondée et vierge, un amour mystérieux.BenoitAtlant., 1919, p. 311.
 Ne rien savoirJ'ai su que je ne savais rien et ceci, mon secret: « le non-savoir communique l'extase » (G. Bataille,Exp. int., 1943, p. 95).
 [Le compl. d'obj. est un subst. abstr.] Savoir l'existence de, les circonstances de, le détail de, les particularités de (qqc.); savoir la vérité; savoir un secretQue Magdeleine ignorerait sa mort ou du moins n'en saurait pas la cause; que cette mort n'interromperait pas d'une minute ses plaisirs. (...) il s'indigna contre elle, pensant qu'il lui avait sacrifié toute sa vie (KarrSous tilleuls, 1832, p. 170).
 (La question de) savoir si. La question à l'étude, en débat, porte sur. Et dans ce moment, la question entre nous se réduit à savoir si je vous présente des garanties suffisantes pour la somme que je viens vous emprunter (Balzac,Gobseck, 1830, p. 410).Il s'agit de savoir si... (ou, ... ou non)V. apprendre ex. 8.
 [Le compl. d'obj. est un subst. concr.] Savoir le nom, l'âge, l'adresse de qqn; savoir l'heure, la date, le jour; savoir qqc. de qqnV. adresse1ex. 10.
 Littér. [Substitué à connaître, à valeur expressive] Je sais des chants de tous les pays. J'en sais qui sont doux comme le bruit des sources, d'autres qui sont terribles comme l'approche du tonnerre (LouÿsAphrodite, 1896, p. 56).V. creux II B 2 a ex. de Sainte-Beuve, immortel D 2 ex. de Musset.
 Loc. verb. Savoir le fin du fin (v. fin2I B), savoir le fin fond de l'affaire (v. fin2I A), savoir le fin mot de l'histoire (v. fin2I A). V. fin2I B ex. de Stendhal.Savoir le (vrai) mot de qqc. V. mot I A 2 c.
Loc. proverbiale, fam. Plaider le faux pour savoir le vraiV. plaider II B 3.
 Littér. [Le compl. d'obj. est un subst. abstr.] Connaître de façon rationnelle en ayant dans l'esprit un système organisé notionnel et psychologique. Synon. connaître.Les femmes de Myrina, la Tanagra d'Asie Mineure, savaient leur puissance d'amour (FaureHist. art, 1909, p. 120).
 En savoir.En savoir des choses; en savoir assez, beaucoup, plus que qqn; en savoir long (sur qqn, sur qqc.) (v.long II B 1, en2II B 2 c). Il n'avait pas non plus très envie d'en savoir davantage sur leur compte à ces territoires. Les arbres, la forêt, après tout, on sait ce que c'est, on les voit très bien de loin (CélineVoyage, 1932, p. 197).V. en2ex. 13.
 Savoir qqc. de qqc., de qqn, sur qqc., sur qqn, au sujet de qqc., de qqnVoilà bien les gens littéraires et de cabinet, qui ne savent rien de la campagne; c'est un pivert qui fait son trou (BalzacPaysans, 1850, p. 364).
 [Suivi d'une complét. ou d'une prop. interr. indir.] Savoir que; il faut savoir que; vous devez savoir que; j'aurais dû savoir que; savoir ce qu'on doit faire, ce que c'est (que qqc.), comment cela se passe, où l'on est, où l'on va, où l'on en est, en quoi consiste; sans (trop) savoir où, pourquoi; aller, avancer, marcher sans savoir oùV. ce1ex. 15,combien ex. 10, jamais I B 3 ex. de Rolland:
3. giaccomo: Je sais que lorsque les vents du matin tournent avec le soleil, je sais que la pluie approche. Et Savonarole le sait aussi. uderigo: Pas besoin d'être un prophète pour savoir d'où viennent les vents de pluie.SalacrouTerre ronde, 1938, III, 2, p. 240.
 Loc. verb. Savoir à quoi s'en tenir*; savoir de quoi il retourne (v. retourner);
savoir ce que parler veut dire (v. dire1III A 3 et ex. 39).
 Expr. Quand tu fais l'aumône, que ta main gauche ne sache pas ce que fait ta main droite (v. droit1A 1 loc.).
 [En constr. de prop. imbriquées] Dont on sait que; que l'on sait queV. dont III C rem. 2 b.Et dans la rime, un abus que je sais Combien il pèse et combien il encombre, Mais indispensable à notre art français (VerlaineŒuvres compl., t. 3, Épigr., 1894, p. 221).
 Savoir + prop. interr. indir. avec un inf. délibératif.Ne pas savoir où s'arrêter; savoir à qui s'adresser, à qui parler.V. quand I B 1 ex. de Chateaubriand.
 Saché-je (rare). V. je I D 3 b rem.
 [En interr. indir.; posant une alternative] Savoir siJe ne sais pas du tout encore si je vais vers une convalescence(GideJournal, 1949, p. 340).V. jamais I B 3 ex. de Zola.
 Savoir si... ou..., si... ou nonSon âge était un problème: on ne pouvait pas savoir s'il était vieux avant le temps, ou s'il avait ménagé sa jeunesse (BalzacGobseck, 1830, p. 383).
 [À la forme nég., en nég. double] Il était déjà si malade que je ne sais pas s'il n'est pas mort (R. BazinBlé, 1907, p. 326).
 [En cont. exclam., à forte valeur affective; en réaction devant une pers. qui atermoie] Fam. Faudrait savoir!:
4. ... il leur donnerait s'ils le souhaitaient sa parole d'honneur, mais (...) une parole d'honneur n'administre pas mieux la preuve qu'une simple négation et (...) il voyait bien qu'ils étaient résolus à lui refuser leur confiance. − Ilfaut pourtant savoir! s'écria Rosenthal. NizanConspir., 1938, p. 179.
 [Avec le, le savoir porte sur la phrase précédente] Mais nous sommes désormais les plus forts... Nous savons ce qu'elle fait et elle ignore que nous le savons (G. LerouxRoul. tsar, 1912, p. 33).
 Absol. Le besoin, le désir, l'ardeur, la passion de savoir; avoir besoin, être avide, être curieux de savoirIls sont divisés en deux castes, les akkals ou ceux qui savent, les djahels ou ceux qui ignorent (Lamart.Voy. Orient, t. 2, 1835, p. 112).
 [À la forme nég.] Synon. de ignorer.Je ne sais pasV. dieu 1reSection I B 1 ex. de Arland.Fam. J' sais pas; sais pas.V. je I D 4 a ex. de Martin du Gard.
SYNT. Savoir qqc. à fond, superficiellement, en gros, en détail, exactement, parfaitement, d'avance, à l'avance, précisément, avec précision, avec certitude, par soi-même, par expérience, d'expérience.
2. [Le compl. d'obj. désigne un élém. d'inform.] Être au courant de, être informé de et/ou sur l'existence ou la nature de quelqu'un ou de quelque chose. Synon. avoir appris (v. apprendre), avoir connaissance* de, connaître (v. ce mot II B 1), être averti* de, être instruit* de, être au fait* de. Synon. vx ou littér. connaître (v. ce mot II B 1).« Je t'accompagne un bout de chemin, cher », dit Paterson, quand il sut que Jacques allait chez Meynestrel (Martin du G.,Thib., Été 14, 1936, p. 238):
5. Hier, un homme qui passait nous dit qu'il y avait eu des explosions, des morts, des troubles affreux. Nous ne le savons pas trop; mais mon père, qui vit la dépêche à Cahuzac, nous a assuré que c'était vrai. E. de Guérin,Lettres, 1835, p. 94.
 Savoir si.Allo!... Ici le commissaire Maigret... Non, il ne s'agit pas d'une enquête... Je voudrais seulement savoir si le docteur Bellamy n'est pas chez vous (SimenonVac. Maigret, 1948, p. 82).
 N'en rien savoir− Et vous revenez d'excursion? − Non, j'y vais. − Et où allez-vous? − Je n'en sais rien. Je ne connais pas les environs (...). Que me conseillez-vous? (BillyIntroïbo, 1939, p. 7).
 Ne savoir rien de rien. Être tout à fait ignorant; ignorer tout de quelque chose. Synon. n'en savoir rien.Aux temps où la planète à la dérive (...) Ne savait rien d'rien (LaforguePoés., 1887, p. 243).
 Région. (Belgique). Ne savoir de rien. ,,Ne savoir rien de rien. Employé surtout par les bilingues populaires, calqué sur le néerl. (...) Moi, je ne sais de rien`` (Baet. 1971, p. 421).
 Absol. [Dans une réponse] Savoir; ne pas savoirQuelle est cette église? dis-je à mon guide, qui s'était arrêté pour reprendre haleine. Il me répondit par cet expressif haussement d'épaules qui signifie: Je ne sais pas (Hugo,Rhin,1842,p. 292).− (...) Sa couronne lui a été volée... − Par celui à qui elle était confiée... Oui... Je sais!... − Tiens!... − fit Grand-père étonné − comment sais-tu ça?... − Par des livres (GypSouv. pte fille, 1928, p. 13).
SYNT. Savoir qqc.; savoir que + ind.; savoir qqc. de bonne source, de bonne part (v. part1vx), de source certaine, de source autorisée, de science certaine; savoir qqc. de la bouche de qqn, par ouï-dire; savoir qqc. par le détail*, par le menu*; vous savez la nouvelle?, vouloir savoir des nouvelles de qqn, comment va qqn, ce que devient qqn; vous allez bientôt, enfin le savoir; j'ai su par hasard que; être avide, curieux de savoir qqc.; savoir ce qui se passe; (tout) ce qu'il faut savoir (sur qqc., pour qqc.); c'est bon, utile à savoir; chercher à savoir; tâcher de savoir; il tarde à qqn de savoir (qqc.); ne rien savoir (synon. n'avoir ni vent ni nouvelle (v. nouvelle1), ne savoir rien* de rien).
 Loc. verb., au fig., fam. Savoir ce que qqn a dans le ventre*.
 Loc. verb. (servant à maintenir ou à établir la communication avec l'interlocuteur)
 Fam. Vous savez ou vous ne savez pas (que). Apprenez que, au cas où vous n'en seriez pas informé. (Dict. xxes.).
 [Pour exprimer une affirm. dont qqn n'est pas sûr] Nous croyons savoir que; je crois savoir que; on croit savoir que.Apprenez que; j'ai appris que. On n'était même pas bien sûr qu'il se nommât Gutmann (...). Sur tout le reste, on croyait seulement savoir qu'il était marié et qu'il avait des enfants (ZolaDébâcle, 1892, p. 503).
 [Pour refuser de s'expliquer; avec une idée de menace] Je sais ce que je sais. J'ai mon idée là-dessus, je n'en dirai rien. Les Lorilleux, devant la prospérité du ménage, étaient devenus très aimables, faisaient un éloge outré de Gervaise, en laissant échapper de petits gestes restrictifs, des hochements de menton, des battements de paupières, comme pour ajourner leur vrai jugement. Enfin, ils savaient ce qu'ils savaient (ZolaAssommoir, 1877, p. 469).
 [Pour renforcer une affirm.] Si tu veux le savoir! Marie: Tu l'aimes donc bien? Blanche: Oui, je l'aime! Je l'adore, si tu veux le savoir! (BecqueCorbeaux, 1882, ii, 5, p. 123).
 Absol. Qui est-ce? Je veux savoir. Tu parleras (...)! (GenevoixRaboliot, 1925, p. 222).
 Faire savoir qqc. à qqn.Informer quelqu'un de quelque chose. Synon. faire assavoir* (vx), faire connaître*, faire part de (v. part1), avertir, communiquer, diffuser, divulguer, aviser, annoncer, apprendre, mander (littér.), dénoncer(vieilli), notifier, signifier, prévenir.Du moins je ferai savoir à qui voudra l'entendre Comment il advint qu'une âme des plus égarées (...) Revint au bercail des Innocences ignorées (VerlaineŒuvres compl., t. 2, Amour, 1888, p. 17).
 Dans la lang. épistolaire ou admin. J'ai l'honneur de vous faire savoir. [Formule de politesse empl. par un supérieur hiérarchique pour s'adresser à un inférieur] (Dict. xxes.).
 VxDR., DIPLOM. Savoir faisonsThéodebert de Chantemerle, chevalier (...), sénéchal de Lyon, savoir faisons que: Par-devant les conseillers du roi, notaires à Lyon, soussignés (BorelChampavert, 1833, p. 135).
 Empl. pronom. à sens passif. Être connu de tous. Synon. vieilli être à jour*.Tout se sait; tout, cela finit par se savoir; ça se saurait! Ici on se passionne pour les affaires et pour les clients! et cela commence à se savoir (BalzacDébut vie, 1842, p. 436).Car enfin (...) si le christianisme était faux, cela se saurait (FranceRévolte anges, 1914, p. 307).V.ignorer I B 2 c ex. de Musset.
3.
a) Spécialement
 Dans l'ordre de la prescience. [Le suj. désigne Dieu, le compl. d'obj. porte sur le passé, le présent ou l'avenir] Dieu sait tout; Dieu sait mieux que nous ce que (v. dieu 2eSection II B 2 d).− Assez, dit Dieu; l'avenir ne te regarde pas: je me suis réservé la prescience. − Alors tu sais, répondit le Prince de ce monde, quel usage fera l'homme de l'intelligence que tu lui as donnée (L. MénardRêv. païen, 1876, p. 142).
♦ Dans le domaine de la parapsychol.[Dans l'ordre de la précognition; le compl. d'obj. porte sur l'avenir]Préconnaître; deviner. Savoir l'avenirAbsol. V. baratin ex. 2, impossible ex. 2.
b) Absol. [Souvent en oppos. avec croire, sentir, agir] Avoir des connaissances rationnelles acquises par l'étude, la réflexion et l'expérience, de façon approfondie et dans des domaines étendus. Savoir, pouvoir et vouloir; appétit, besoin, désir, avidité, passion de savoir; avoir besoin de savoir; être avide, curieux de savoirVoir, n'est-ce pas savoir?... Oh! savoir, jeune homme, n'est-ce pas jouir intuitivement? N'est-ce pas découvrir la substance même du fait et s'en emparer essentiellement? (BalzacPeau chagr., 1831, p. 38).V. croyance ex. 1.
 Péj. Savoir pour savoirV. approprier ex. 10.
4. En partic. Avoir dans l'esprit de façon à pouvoir répéter, après avoir appris par l'étude, par la mémorisation, par l'instruction. Savoir son alphabet; savoir son catéchisme; savoir sa leçon, sa récitation, sa poésie, sa table de multiplication, ses verbes irréguliers, son rôle, sa partie; savoir un poème, une histoire, une chanson; savoir qqc. par cœur (v. cœur II A 3 expr.), sur le bout des doigts, du bout du doigt (v. doigt I D 2 expr. et loc.), sur l'ongle (v. ongle A 1), à moitié, parfaitement, très bien; savoir le résultat, la réponse, la recetteV. apprendre ex. 4, iota ex. 2, jamais III B 2 ex., osé ex. 4.
 [P. méton. du compl. d'obj.] Turenne savait et récitait Marot (Sainte-BeuveTabl. poés. fr., 1828, p. 280).
 Loc. verb., fam. Ne savoir ni A ni B (v. A1expr.); ne savoir que son pater (v. pater1); savoir qqc. comme son pater(v. pater1); ne pas savoir le premier mot d'une chose (v. mot II B 1 b).
 Loc. verb., arg. du théâtreSavoir son rôle au rasoir. ,,Connaître son rôle mot à mot`` (Sandry-Carr. Th. 1963).
 Loc. verb., au fig., vx, fam. Savoir qqn par cœur, savoir qqn sur le bout du doigt. Bien connaître quelqu'un, sa nature, son caractère, son comportement habituel. [Elleles détaillait, les prenait par tous les bouts, les savait « par cœur » (ZolaVentre Paris, 1873, p. 668).
 Absol. Locke (...) prête aux philosophes spiritualistes la croyance qu'un fœtus dans le sein de sa mère sait les mathématiques, ou que nous pouvons savoir sans apprendre, c'est-à-dire, en d'autres termes, apprendre sans apprendre; et que c'est là ce que ces philosophes nomment idées innées (J. de MaistreSoirées St-Pétersb., t. 1, 1821, p. 162).
 Part. passé en empl. adj. J'aime les livres lus et sus, Je suis fou de claires paroles (VerlaineŒuvres compl., t. 3, Épigr., 1894, p. 261).
B. − [L'accent est mis sur la compétence partic. qui accompagne ou conditionne le savoir]
1. Être en mesure de pratiquer une activité de façon suivie; posséder la science et la pratique d'une science, un art, une technique. Savoir la musique; savoir bien, à fond, parfaitement (une discipline, un art, une science, une technique); savoir un peu d'histoire; savoir les mathématiques:
6. Bernardin se plaignant un jour, comme de coutume, au premier consul, du silence des savants à son égard, celui-ci lui dit: « Savez-vous le calcul différentiel, monsieur Bernardin? − Non. − Eh bien! allez l'apprendre, et vous vous répondrez à vous-même ». Las CasesMémor. Ste-Hélène, t. 1, 1823, p. 317.
 Savoir son métier. Bien pratiquer son métier; p. ext., être compétent dans sa partie. Synon. s'y connaître*.V. métierI B ex. de Claudel et ex. 3.
 En partic. [Le compl. d'obj. désigne une lang.] Posséder la maîtrise de, pouvoir bien s'exprimer en. Savoir le latin, le grec, l'anglais, l'allemand; savoir du latin, du grec, un peu de (telle langue); savoir une langue, plusieurs langues, la langue du pays; savoir un peu, bien, passablement, parfaitement (telle langue). [Les habitants des Pays-Bassavent les langues, ils lisent, et ils sont instruits (TainePhilos. art, t. 1, 1865, p. 254).
 (Se vanter de, se flatter de) savoir sa langue. (Prétendre) bien s'exprimer, pratiquer aisément sa langue maternelle; bien parler, bien écrire. D'ailleurs, elle se flattait de savoir sa langue; on lui faisait souvent compliment de la façon dont elle parlait de tout, même devant des enfants, sans jamais blesser la décence (ZolaAssommoir, 1877, p. 681).
2. Vx, littér. ou région. (notamment Centre). Être à même de retrouver ou de se servir de quelque chose parce qu'on en connaît l'existence, les caractères.
 [Le compl. d'obj. est un subst. abstr.] Savoir un moyen, une façon, un tour:
7. Le petit [boxeur] courait, frappait, sautait, grinçait, doublait la vigueur par la vitesse, savait les ruses. D'un côté le coup de poing primitif, sauvage, inculte, à l'état d'ignorance; de l'autre le coup de poing de la civilisation.HugoHomme qui rit, t. 3, 1869, p. 52.
 Loc. verb. Savoir la carte du pays et, p. ell., savoir la carte. Bien connaître le comportement du monde, d'un groupe social, de la vie en société. P. anal. Si vous saviez votre Paris, vous connaîtriez tout ce que cet envoi accuse de soins, de courses, de peines (BalzacLettres Étr., t. 2, 1844, p. 362).
 Dans la lang. usuelleSavoir le chemin, savoir son cheminDepuis un mois, des bauchetons [travailleurs de la terre argileusetravaillaient dans une pineraie de maritimes, à la Patte d'Oie. Ils savaient tous le chemin de Bouchebrand(GenevoixRaboliot, 1925, p. 302).
C. − [Souvent avec forte valeur affective, l'accent est mis sur l'expérience qui accompagne ou conditionne le savoir]
1. Connaître en vivant ou pour avoir vécu, expérimenté quelque chose. Synon. emphatiques connaître (v. ce mot II D), se rendre compte* de, avoir conscience* de.Son courroux, d'ordinaire, s'exhalait par des sorties violentes, et c'était là tout. Ceux qui le connaissaient le savaient bien (Las CasesMémor. Ste-Hélène, t. 1, 1823, p. 370).
 [P. réf. à la conscience de soi, à la lucidité d'esprit]
 Loc. adv. Sans le savoir et, absol., sans savoir. Inconsciemment; sans réfléchir; sans intention. Anton.consciemment, sciemment, intentionnellement.Agir, parler sans savoirChapelain est burlesque avec gravité; c'est un Scarron sans le savoir (FranceJ. d'Arc, t. 1, 1908, p. lx).
Faire de la prose sans le savoirV. prose B 2.
 Expressions
Savoir ce qu'on dit. Mesurer ses paroles; parler en connaissance de cause (souvent à la 1repers.). Le roi: (...) je vous dis, madame, que c'est la mort qui arrive... Eh! je sais ce que je sens, et je sais ce que je dis (Dumas père, Reine Margot, 1847, v, 1, p. 174).Ne savoir/ne plus savoir ce qu'on dit (ni ce qu'on fait). Être troublé, perdre ses moyens.Synon. s'affoler, perdre la tête* (fam.), perdre la boule (fam.), la boussole* (pop.), perdre ses moyens (v. moyen2).Ce silence le réveilla; il fit un brusque effort sur lui-même, et sans savoir ce qu'il disait: − Oui! répondit-il, je suis parti(BourgesCrépusc. dieux, 1884, p. 217).V. aussi infra III C 2 les loc. verb. interr. indir.
Savoir ce qu'on fait. Garder toute sa lucidité, ses facultés pour agir; peser, contrôler ses actes. L'architecte veut recourir à l'entrepreneur général, qui lui répond que son sous-traitant sait ce qu'il fait; qu'il ne se connaît pas, lui, entrepreneur général, en plomberie ou en serrurerie (Viollet-Le-DucArchit., 1872, p. 418).Ne savoir/ne plus savoir ce qu'on faitV. faire1I F 2 a et infra.Ne plus savoir où l'on en estV. être1ex. 78.
Savoir ce qu'on veut. Être fermement déterminé dans ses intentions, dans sa ligne de conduite, dans ses actes. V.contradictoire ex. 6.Ne/ne pas/ne plus savoir ce qu'on veut. Être indécis, hésiter; atermoyer, se montrer inconséquent. Plein de désirs contradictoires et ne sachant même plus ce qu'il voulait, il éprouvait une tristesse démesurée (Flaub.Éduc. sent., t. 2, 1869, p. 8).V. infra III C 2 ex. 17.
 [À la 1repers. du sing., à la forme nég., pour exprimer une perte de contrôle de ses moyens]
Je ne sais pas ce que j'ai. Se sentir mal, n'être pas dans son assiette. Je ne sais pas ce que j'ai, ce matin; je me sens tout chose (FeydeauDame Maxim's, 1914, i, 3, p. 7).
Je ne sais pas ce qui m'a pris. Je me suis énervé ou emporté. Tu dois m'en vouloir terriblement. Je ne sais pas ce qui m'a pris. En rentrant dans le bois avec Elsa, elle... enfin je l'ai embrassée et Anne a dû arriver à ce moment-là et...(SaganBonjour tristesse, 1954, p. 178).
Je ne sais pas ce qui me retient deJe ne sais pas ce qui me retient d'amocher ta large petite gueugueule en or! Ça viendra (MaranBatouala, 1921, p. 97).
 [Dans des expr. ou loc. verb. à forte valeur affective, souvent en cont. exclam., à la 1reou à la 2epers. du sing.]
En savoir quelque chose (!) En parler en connaissance de cause, avoir expérimenté quelque chose à ses dépens, être passé par là. Les lions n'exigent pas qu'on leur parle comme à des hommes. C'est surtout avec leurs yeux qu'ils écoutent, ce dont la brute humaine est presque toujours incapable. Nous en savons quelque chose... (BloyFemme pauvre, 1897, p. 55).
Ne le savoir que trop (!) En avoir fait la dure expérience. V. être1ex. 2.
Savoir ce que c'est que (qqc.), que (de + inf.) et, absol., savoir ce que c'est (!) Avoir éprouvé, expérimenté, souvent à ses dépens. V. ce1ex. 16.À la forme nég. Ne pas savoir ce que c'est que (p. euphém., pour exprimer l'intensité de qqc.). N'avoir quasiment jamais éprouvé, subi ou ne pas subir habituellement. Vous ne savez pas ce que c'est que d'être gardien d'un feu aux îles Farsan! (...) Il n'y a au milieu qu'un chenal (...) où l'on peut passer. Le reste est plein de bancs de coraux, ou bien de volcans éteints (MilleBarnavaux, 1908, p. 115).Ne plus savoir ce que c'est que.Avoir perdu le sens, la notion (morale) de l'usage, la pratique de. Un libéral réfugié en Suisse dit: « Nous ne savons plus ce que c'est que la liberté civique. Nous avons cru qu'il n'y avait qu'à nous laisser diriger » (BarrèsCahiers, t. 11, 1918, p. 383).
Expr. Être bien placé pour le savoir. Être à même d'en parler, pour l'avoir vécu. Avant deux ans, peut-être l'année prochaine, nous aurons la guerre, des gens bien placés pour le savoir me l'ont dit en confidence (AyméJument, 1933, p. 93).Fam. Être (bien) payé pour le savoir, pour savoir qqc. V. payer I C 1 c.(Aller) savoir de quel bois qqn se chauffeV. chauffer III A 1.
Si j'avais su + subst. ou que + compl. au subj. ou au cond. + princ. au cond. passé.Chère mademoiselle, disait-il, si nous avions su votre visite, nous aurions eu soin de tout préparer pour que vous soyez reçue avec les égards que nous devons à notre propriétaire (BarrèsColline insp., 1913, p. 214).Si elle avait su qu'on lui ferait des difficultés, elle n'aurait pas loué cette chambre (BarbusseFeu, 1916, p. 81).[P. ell. de la princ.] Si j'avais su! V. abstrait ex. 10.
Si vous saviez comme, combien, ce que...! V. comme ex. 6, 7, jamais II B 2 ex. de Claudel.Absol. Si vous saviez! Oh! si vous saviez! Je vous comprends tant! (LaforgueMoral. légend., 1887, p. 32).
Vous ne pouvez pas savoir comme, combien, ce que...! Absol. Vous ne pouvez pas savoir! Nicole, suppliante: Elle n'entrera pas! Il l'embrasse encore. Ah! ce que je t'aime!... Tu ne peux pas savoir! (BourdetSexe faible, 1931, i, p. 244).
Ne pas savoir que + subj.N'avoir jamais soupçonné ou expérimenté que. Je ne savais point qu'elle m'aimât (Claudel,Tête d'Or, 1901, 1repart., p. 173).
2. P. ext.
a) Avoir conscience de, apprécier à sa juste valeur. Synon. connaître (v. ce mot II D).Savoir ses limites, ses faiblesses; vous ne savez pas la chance que vous avez; savoir le prix, la place, le rôle, la valeur de qqc.; savoir la valeur des choses; savoir ce qu'il en a coûté à qqn deJe l'ai répété cent fois, Mouchette; je ne suis pas un méchant homme, je sais mon tort (BernanosSoleil Satan, 1926, p. 77).
 Loc. verb. Savoir gré à qqn de qqc. V. gré D 2.Loc. proverbialeSavoir ce qu'en vaut l'auneV. aune D.
b) Avoir l'expérience de; apprécier et tenir compte de (dans la pratique). Savoir les usagesIl y a dans ce monde des gens pas délicats qui ne savent pas les usages (Maupass.Contes et nouv., t. 1, Trou, 1886, p. 578).
 Loc. verb.
 Savoir le monde, son monde (vieilli). V. monde1II B 2.
 Savoir la vie. Avoir l'expérience du monde, de la vie humaine. C'est vrai que je vis d'une manière très indépendante, et que je travaille... Mais, tout de même, vous savez assez la vie pour comprendre qu'il y a des heures pas drôles(ColetteNaiss. jour, 1928, p. 37).
3.
a) Avoir la conscience morale de, apprécier et respecter dans le comportement. Synon. connaître (v. ce mot II E).Savoir ses obligationsEt si, ce soir, j'oubliais, aux premières notes du Ramble, de jouer mon rôle, le colonel me dirait: « Allons, messiou, allons », en esquissant des jongleries, mais je sais mes devoirs et je n'oublierai pas(MauroisSil. Bramble, 1918, p. 42).
 Locutions
 (Je ne) veux pas le savoir! (fam.). Je refuse de reconnaître vos objections comme plausibles, aucune de vos excuses ne tient comme argument. Se lever, N'gakoura! pourquoi se lever? Il ne voulait même pas le savoir, dédaigneux qu'il était des résolutions simples à l'excès ou à l'excès compliquées (MaranBatouala, 1921, p. 20).
 N'en rien vouloir savoir. Refuser d'écouter les objections, les conseils de quelqu'un; rester ferme et buté sur ses positions. David lui avait annoncé que des camions allemands viendraient enlever la marchandise (...). − Je ne veux pas! Je ne veux rien savoir! je ne tiens pas à me faire fusiller! (Van der MeerschInvas. 14, 1935, p. 150).
b) Absol. [Dans des loc. verb. et expr.] Avoir de la sagesse pratique, morale et intellectuelle, acquise par l'expérience de la vie et par la connaissance du monde.
 Loc. verb. proverbialeSi jeunesse savait, si vieillesse pouvaitV. jeunesse III A.Pop. C'est jeune et ça ne sait pas.V. jeune I B 1 b.
D. − [Constr. le plus souvent avec l'attribut de l'objet; l'accent est mis sur les qualités, les caractéristiques portées à l'objet du savoir] Avoir la révélation de la réalité d'un caractère que l'on attribue à quelqu'un ou à quelque chose, le mode d'acquisition du savoir étant inductif ou déductif.
1.
a) [Le compl. d'obj., qqn ou qqc., est suivi d'un attribut adj. ou d'un compl. circ. exprimant le caractère connu] Synon.connaître (v. ce mot III C).Savoir qqn heureux, malheureux, malade, en bonne santé, à l'abri, en bonnes mains, en sûreté, près de qqnNous ne voyons pas plus de courage à s'exposer à un danger auquel on ne croit pas, qu'à mettre le pied sur un plancher que l'on sait ou que l'on croit, ce qui est la même chose, parfaitement solide (Karr,Sous tilleuls, 1832, p. 157).
 Empl. pronom. réfl. Se savoir faible, fragile, aimé (de qqn)Essentiellement nous sommes tristes là où nous nous sentons et nous savons vulnérables (Du BosJournal, 1924, p. 79).
b)
α) Littér. [Le compl. d'obj., déterminé ou non, est spécifié par un qualificatif ou un compl. circ.] À dix minutes de marche, il sait un endroit certainement plein de camarades (BarrèsBarbares, 1888, p. 252).
β) Dans la lang. usuelle. [Le compl. d'obj. est le suj. de l'inf.] Un petit nombre d'individus que, par expérience, nous savons être des niais, des fumistes ou des intrigants (BretonManif. Surréal., 2eManif., 1930, p. 129).
Rem. Tour en concurrence avec la sub. Complexe qui... que, que... que.
 Empl. pronom. réfl. V. agir ex. 3.
2. [Avec ell. du verbe avoirSavoir qqc. à qqn.Synon. plus usuel connaître (v. ce mot II B 3).Savoir à qqn des amis; savoir à qqn des opinions, des qualités, des défauts, tel talentPour la correspondance, à l'heure actuelle je suis réduit au choix de Constance Garnett et aux quelques additions de Gerhardi, mais qui, avec le scrupule que je leur sais à tous deux, lorsque Tchekhov est en cause, doit contenir l'essentiel (Du BosJournal, 1924, p. 129).
 Empl. Pronom. réfl. indir. Se savoir des défautsElle ne se savait pas une telle curiosité de ce que devenait ce malheureux, qui s'était si mal conduit avec elle (ZolaAssommoir, 1877, p. 549).
Avec cette définition illustrée d’exemple, que devons nous retenir ?
En effet, le savoir est très bon pour le bien être de l’individu, et aussi le bien être de la société de cet individu savant si et seulement si celui-ci décide d’en faire le bien être de tous. C'est-à-dire de se mettre  au service des autres et de contribuer au fonctionnement éducation de sa société. Tel un écrivain qui produit des livres savamment écrit, qui traite des tars de la société, sa société, de son milieu de vie. Qui est un savant qui s’engouffre sur ce qu’il sait et qui ne partage pas du avec les autres ce savoir ? C’est tout simplement un tueur de société altruiste, et un élévateur du monstre égocentrique, qui jalouse et torpille l’être altruiste au service de l’humanité. Un humaniste sans partage, n’est un humaniste de l’humanité fraternelle, mais il est plutôt un assassin ou un criminel de l’humanité qui n’assouvie son dessein que dans les pleurs des autres.
Savoir, c’est apporter aux autres, le bien être social possible afin de faciliter les libre échanges, les libres circulations et des biens et des êtres…
Vouloir vivre à l’aise dans ce monde avenir, c’est vouloir dévoiler ce savantissime altruiste, gage de bien être social. Savoir est bon, mais savoir partager avec les autres est idéal.